« Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, alors il deviendra ce qu'il doit et peut être. »

Behandle die Menschen so, als wären sie, was sie sein sollten, und du hilfst ihnen zu werden, was sie sein können.

J. W. von Goethe, Faust I

Art Therapie Virtus

mercredi 7 novembre 2012

BD – Peinture n° 4 – Les larmes


C’était la première fois que j'ai autant pleuré hier depuis la mort du beau-père de mon ami au mois de mars cette année. Depuis deux trois jours beaucoup de choses me perturbent, me chamboulent, me travaillent, que ce soit dans le domaine personnel ou sur le travail sur moi même, et je peux vous dire qu’en ce moment dans ma petite cervelle tout est mis à l'envers.
Entre faire sortir mes émotions et savoir les gérer, chose qui à été toujours difficile pour moi jusqu'à présent, me retrouver face à elles, alors là, je peux vous dire et je reconnais que j'ai beaucoup de travail à faire encore là-dessus, mais une chose merveilleuse s'est produite lundi :

J'ai travaillé sur un sujet qui était sur mon père, un sujet très difficile pour moi. Difficile d’en parler, difficile d’écrire dessus et encore plus de la partager avec vous, mais je l'ai fait.
Au début j'ai ressenti beaucoup de colère d'énervement en moi. J'ai pleuré de colère mais j'avais réussi à faire ce texte. Mais une chose importante que je dois vous signaler depuis la veille, le dimanche soir, je pleurais, et là pour faire baisser la pression, j'ai été obligée de me faire du mal avec mon cutteur, et j'ai été très fort dans mon acte. J'étais très en colère, énervée. C’était le jour où je suis retournée sur la tombe de ma belle mère, beaucoup d'émotions de toutes sortes bonnes et mauvaises. Mais là ce lundi soir rien j'ai fondu en larme. Mais alors quelque chose de bien. Je pleurais de colère aussi mais elle était différente moins forte, moins agressive. Je m'essuyais avec l'oreille de mon doudou, le pauvre, il en voit de toutes les couleurs avec moi. J'étais épuisée, mais je sentais en moi un soulagement, un vide. Mais je me sentais toujours rien. Cependant, l'idée de me faire du mal ne m’est même pas passée par la tête. Je pleurais encore et encore dans mon lit j'étais vraiment épuisée, fatiguée mais plus énervée. J'étais détendue, et j'ai fini par m'endormir comme un bébé.
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