« Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, alors il deviendra ce qu'il doit et peut être. »

Behandle die Menschen so, als wären sie, was sie sein sollten, und du hilfst ihnen zu werden, was sie sein können.

J. W. von Goethe, Faust I

Art Therapie Virtus

jeudi 14 mars 2013

Ce blogue prend fin aujourd'hui Jeudi 14 mars 2013

Merci à tous ceux qui y ont participé.
Insultée par plusieurs d'entre nous sur mes compétences, je décide de fermer le blogue.
Mon étude de Masters s'arrête là.
Bonne continuation à tous.
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Emmanuelle,
 j'aime ce blog, et je suis pas la seule, regardez les progrès que j'ai faits, grâce à vous j'ai réussi à commencer un travail, à mettre des mots, accompagner de dessins, cette chose que je n'avais jamais réussi à faire.
Alors il faut nous laisser une chance de continuer, au ngrrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrr je reprends : au nom de toutes.
Maintenant les personnes qui vous blessent et j'en fais partie surement et  pour cela je vous demande pardon.
Ce blog, vous avez raison, nous aide à aller vers la guérison, et je vous confirme nous devons toutes nous respecter et vous respecter vous.
Ce blog nous permet de déposer nos peines et nos souffrances.
Une chose qu'on ne peut faire nulle part ailleurs !
Et pour cela, Respect !

BD
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Bon d'accord,
Les "je veux", "j'exige" et toutes les tyrannies des victimes plus cultivées que d'autres et qui répètent les abus de pouvoir me rendront désormais intraitable.
Etant donné que le propre des Etats limites est d'éreinter les psy les uns après les autres et de les jeter en les traitant publiquement de nuls, je me permets de me protéger.
Ce qui est publié reste publié, vous n'aviez qu'à prendre vos responsabilités, c'est vous qui avez publié et je casse ainsi le système pervers de la culpabilisation de l'autre.

BD – Auto-évaluation en Art-Thérapie

Pour moi cela a été une découverte. L'art thérapie un grand mot qui fait peur mais qui est génial à entendre à force de le pratiquer. Je dessinais un peu, mais sans plus et je ne ressentais rien.
Mais depuis que je le fais sérieusement et encadrer. Je le vois et le ressens différemment. Par contre une chose importante : tout le monde ne peut pas se permettre de faire cela à des malades sans avoir fait des études avant, car l'art thérapie peut déclencher et faire revenir de sacrés souvenirs négatifs. Ça m'est arrivé, par exemple, lors de mgrrrrrrr é e é e é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrrr je reprends : mon hospitalisation en psychiatrie quand j'ai fait l'atelier d'argile, je n'ai pas été entourée j'étais seule dans mon coin ce qui a produit ce phénomène : (un problème de toucher, de dégoût, d'odeur). Maintenant je me retrouve devant un problème négatif en plus, voilà pourquoi il faut connaître bien le malade ou la personne.
J'aime beaucoup ce que cela m'apporte comme par exemple une remise en question avec moi, de mes émotions, de mes sentiments avec mon corps, et de pouvoir les mettre à l'écrit ensuite. Je commence toujours par cela le dessin ou autre, avant l'écrit. Cela me permet de moins me buter devant un sujet sur lequel je dois travailler. Et quand je n'arrive pas à écrire ou verbaliser je dessine, et cela m'apporte aussi. Cela me permet de ne pas rester dans ma tête avec des idées négatives, cela m'aide à legrrrrrrrr é e é e é e é e é ele é e é e é e t e u e é e é e ele é e é e é e grrrrr je reprends : les expulser un peu.
Cela me permet aussi de faire sortir mon ressenti, mes expressions, mes sentiments, dans l'état ou je me trouve dans le cours de la journée, mes angoisses et mon stress.
Cela m'aide aussi dans la concentration, dans mes gestes, et dans mes troubles afin qu'elles s'expriment (grr) et cela m'aide aussi dans mes absences à ne pas m'enfoncer et je suis obligeée de reprendre quelque chose que j'ai commencé et qui est pour moi aussi important de finir question de respect.
Les couleurs que je mets mgrrrrrrr é e é e é e é e é e grrrrr je reprends : me permettent et m'aident aussi concernant les thèmes que je dois travailler de les voir aussi sous une forme plus positive, cela me permet aussi de changer certaines choses de ma vie de les apercevoir et de les voir moins sombre.
L'art thérapie me permet aussi de faire sortir mon originalité, mes idées saugrenues et d'être comprise par des spécialistes et (grrrrrrrr aaaaa éme mom papa mom papa éme trot fore mioi la da me pa jentile mioi trot male trot gro trot male au ventre aaaaaa grrrrrr é e é e é e é ele é e é e grrrrrrr) d'être reprise si nécessaire pour m'aider à évoluer quand elles virent du très mauvais coté.
L'art thérapie me permet aussi de pouvoir mieux gérer mon impulsivité mon agressivité, du moins à les réduire, je parle de pulsions destructives (automutilation, médicamenteuse).
L'art thérapie me sort de mon train-train, elle m'aide à sortir un peu de l'isolement elle me permet de m'aider à m'ouvrir de me découvrir, elle rend ma souffrance moins difficile à vivre chaque jours mais je dois m’y maintenir car dès que j'arrête je ne me sens pas bien j'en ai déjà fait l'expérience, je retourne dans mon cercle vicieux rapidement et cela peux aller très loin.
Une chose importante aussi cela m'aide à reprendre confiance egrrrrrrrr é e é e é e ele é e é e é e é e grrrrrrr je reprends : en moi de ne pas toujours me dégrader.
Et pour finir j'y ai pris goût c'est une activité de plaisir et de découverte, de détente, que j'aimerais élargir.

Mon dessin
Tout simple à la peinture à l'eau, sur un tableau 100 pour cent coton, une femme en position assise car pour moi je le représente comme cela se travail. L'art thérapie être assis et pausé, cette femme exprime qui à travers les couleurs comment elle fait ressortir les émotions, positive et négative, cela commence par le négatif, couleur noir et à fur à mesure en montant vers un dégradé positif que j'ai confirmé en faisant les couleurs plus claires, je fais un visage sans expressions car personne ne ressent la même chose dans ce travail.

BD – L'arrestation de mon père dernier dimanche de juin

Je vais vous raconter les faits de l'arrestation de mon père, d'après les dires de ma mère suite à notre rencontre.
Cela se serait passé à la sortie d'un bar de St Amand Montrond lieu dit « les fromenteaux ». Il était bien connu par la gendarmerie par ses comportements divers et dangereux. Ma mère expliquait que l'alcool était son ami préféré à longueur de journée, mais ce dimanche soir il s'était montré plus violent que d'habitude. A la suite d'une dispute très forte avec elle, il a pris son arme ; une habitude aussi. Elle m'expliquait qgrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrr je reprends : qu’il sortait dans le quartier et tirait au hasard, pour s'amuser, mais ce jour-là,il était descendu au village à pied, pour aller à son passe temps : terroriser les gens et boire.
Elle m'expliquait qu’il allait toujours au même bar, que le propriétaire en avait très peur quand il le voyait arriver. Ce soir-là il était déjà pas mal imbibé, mais c'est à la sortie que ça a tourné au cauchemar.
En rentrant chez lui, sur sa route, il avait rencontré une maman avec une petite fille pas plus vieille de quatre ans. Ma mère m'expliquait qu’il avait commencé à jouer avec la maman, il l’a terrorisée pendant un long moment de façon à ce qu’elle puisse perde tous ces moyens. Un jeu qu'il appréciait beaucoup d'après ma mère. Elle ne s’est pas trop attardée sur les détails et moi je ne voulais pas non plus. J’étais terrifiée, je sentais que j'allais pleurer, mais elle m’a dit que quand il avait attrapé la petite par les cheveux, que cela avait été très vite, pour s'enfuir avec elle. Il s’est servi de son aaaaaa grrrrrr mom papa éme trot fore trot male au vemtre éme trot mom papa aaaaa grrrrrr fusil, et il a été se cacher derrière une maison qui était abandonnée.
D'après les deux trois personnes qui avaient assisté à la scène, elles ont entendu hurler la petite fille longtemps. Entre temps la police était arrivée sur place et après la gendarmerie est venue, et là ma mère à été prévenue et ils ont été la chercher. Tout le long du chemin il y avait des gyrophares partout.
Quand ma mère est arrivée sur place des coups de feux claquaient partout, des hurlements étaient très proches d'elle. Les gendarmes avaient mis beaucoup de temps à le faire sortir. Elle m’a expliqué que d'autres personnes de l'extérieur étaient intervenue, mais là non plus, elle ne voulait, pas en dire plus, qu’une fois arrêté ils l'ont emmené directement, que la petite à été hospitalisée.
Ma mère n'a jamais voulu avoir de ses nouvelles.
A ce moment là, ma respiration s'est coupée .
C'est le lendemain aussi que mon père a été mis en hôpital psychiatrique duquel il avait réussi à se sauver deux fois, et c'est là aussi qu’il s'est pendu en novembre 1978 et qu’ils n'ont pas eu le temps de le juger.
Il suivait un traitement lorsqu'il a été là bas, et la dernière fois que ma mère l’a vu, son visage partait de travers et il avait du mgrrrrrr é e é e é e t e u e é e é e é e ele é e é e grrrrr je reprend: mal à parler.
J'étais effrayée de la froideur du récit de ma mère et qu’aucune émotion n'était sortie d'elle, pas un mot pour cette petite, et moi qui me mordais la langue pour éviter de réagir, ça été terrible à écouter et à ressentir.