D’abord merci, merci à tous pour vos commentaires, pour vos remarques, vos suggestions, et votre accompagnement que vous m'apportez tous à travers de ce blog.
Au départ, c'est vrai, j'avais une grande peur de vos réactions et de vos réflexions. Mais je reconnais que maintenant j'aime y aller. Bon parfois, il m'arrive d'avoir encore un peu d’angoisse, mais je crois aussi que je refuse de voir encore certaines choses concernant mon travail.
Peut-être encore par peur, mais avec le temps je devrais m'améliorer. Et puis sur ce blog une chose est très importante pour moi : je ne me sens ni enfoncée, et ni jugée. Alors que sur facebook c'est complètement autre chose, je dirais que la mentalité de certaines personnes est complètement différente.
Elle est plus dure, incompréhensible. Tout le monde juge les uns et les autres, aucune tolérance. A part quelques exemptions, je sais quand même faire la différence concernant certaines personnes. Vous savez, quand ma page facebook était en « bazar » avec des photos ignobles à cause du Grrr Grrr qui intervient, et que cela me met toujours dans une colère monstre, et bien il y avait des « j'aime », ou alors par messages privés on me mettait : « oui c'est cool on prend notre pied !! continue ! » Imaginer la souffrance que cela me faisait à chaque fois. Bon maintenant je les efface, je n'y prête plus attention. Ce que je veux vous dire c’est que les gens sont et ont un comportement parfois bizarre.
Donc je reviens à mes troubles. Quand je lis tous vos commentaires d'encouragements, cela me perturbe beaucoup. Vous me dites d'apprendre à connaître mes différentes personnalités, à leur parler, à les aimer, de les écouter, à les chérir, à les faire évoluer, à leur faire comprendre quelles ne sont plus en danger, à les rassurer, à faire des choses avec elles selon leurs âges.
Moi je suis d'accord de faire tout cela avec elles pour guérir et vivre de nouvelles sensations , être heureuse tout simplement.
Comme je vous l'ai dit, je leur parle, mais après car quand les absences arrivent je ne m'en apercevoir pas. Il n'y a rien qui me prévient avant. Quand je parle je ne sais pas à quelle partie d'elles, car je parle après que le malaise soit arrivé, je veux dire l'absence. Et la question que je me pose aussi est que je ne sais pas si elles m'écoutent. Et je ne sais pas non plus leurs âges. Je ne sais pas si ces parties de moi me comprennent, comprennent mon vocabulaire. Je leur parle mais après car quand les absences arrivent je ne m'en aperçois pas. Il n'y a rien qui me prévient avant. J'ai cru à un moment donné que mon mal de tête pouvait être un premier signe, mais non, car j'ai toujours mal, mais une douleur différente, jamais pareille dans la journée. Donc je ne peux pas me baser là-dessus.
Concernant la fatigue, là aussi, c'est très difficile de savoir, je vais dire que je n'ai pas une vie comme j’aurais bien aimer dire : comme un long fleuve tranquille. Loin de là, et je crois et je suis certaine aussi que une vie stable m'aiderait pour aller mieux aussi. Mais bon, c’est plus compliqué.
Revenons au sommeil, bon pour mes migraines j'ai un traitement, que je prends le soir et aussi le matin, je ne le supporte toujours pas mais là je pense que quand même il m'aide un peu à mieux à dormir. Mais si je suis vraiment trop énervée ou si j'ai fait trop de malaises, là les effets marchent moins. Maintenant aussi je prends une douche tous les soirs, et je me masse aussi les tempes, Emmanuelle me l’a conseillé, et je mets un peu de musique, un fond, et j'ai aussi mis une lumière moins forte, dans ma chambre. Je laisse aérer ma chambre une demi heure tous les soirs aussi. Par contre je laisse toujours un peu ma porte ouverte pour dormir la nuit, car j'ai toujours cette sensation d'étouffement. Bon voilà mes changements.
Pour la journée, là c'est plus difficile. Mes journées sont assez stressante avec beaucoup d'angoisse. Mon gros problèmes est de savoir gérer cela. Et là, quand je suis dans la spirale, dans le mouvement, et bien là, faire des pauses cela m’est difficile. Ou alors je m'asseois une demi heure à une heure. Mais je crois aussi que mon problème à moi, c'est de rester à ne rien faire, à ne pas bouger. Je suis comme une vers de terre.
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Bonjour Béa,
RépondreSupprimersuper ton analyse. Comme je ne te connais pas sur FB, c'est nettement plus simple.
Tu dis à juste titre: comment trouver "qui" parle en moi à un moment donné, puisque les absences font que justement je ne me souvient de rien. Je me disais que ces absences cette capacité à ne plus être là, elle a un sens. certainement ne pas souffrir et quand tu parles (à mots couverts) des maltraitances de ta petite enfance, peut être que l'absence te permet cela. Du coup, il faudrait après coup reprendre ce qui se passait juste avant l'absence pour comprendre ce qui a déclenché cette défense automatique.
Par ailleurs, tu parles des "grands signes", mais je me demande s'il n'y en a pas de plus petits. j'ai une amie qui quand elle commence à ne pas aller bien a des micro balancements. Cela reprend ce qu'elle faisait autrefois quand elle essayait de se consoler.. Ces micro-balancements, toi tu peux les percevoir et peut être non pas les bloquer, mais justement les accompagner en les augmentant, pour qu'ils puissent servir à te faire du bien. C'est autre chose que se taper la tête.
Il peut aussi y avoir des sensations de chaud ou de froid. pour moi les sensations de froid évoquent souvent une carapace qui s'en va, une protection qui part, mais en soi c'est une bonne chose, parce que la carapace rigidifie. Alors au lieu de chercher du chaud, prendre ce froid comme une bonne chose et te féliciter.
Le chaud (là je parle pour moi) il peut être pris comme une espèce de chose qui vient pour purifier. là encore si tu le regardes comme un signe positif (pas comme la chaleur liée à la colère) mais comme un petit feu qui vient pour enlever des scories, cela peut être une belle chose; et là encore te dire que c'est bien.
Par ailleurs, je veux te dire à quel point je suis contente quand dans le combat: cutter et toi, c'est toi qui gagne.
bisous
Bonjour Giboulée ,
RépondreSupprimerObserver ,le mot clef , observer mon comportement , problème toujours peur de mes émotions , de les laisser sortirent ! pour le chaud et froid je n'avait pas vue les choses comme ça ! Pour le cutter et moi je m'accroche ! mais je me dit souvent que je reste une bombe à retardement !
Merci Giboulée de votre soutient !
Je vous embrasse fort .