« Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, alors il deviendra ce qu'il doit et peut être. »

Behandle die Menschen so, als wären sie, was sie sein sollten, und du hilfst ihnen zu werden, was sie sein können.

J. W. von Goethe, Faust I

Art Therapie Virtus

mercredi 16 janvier 2013

BD – Les crises d'angoisse

Et bien ce sujet tombe bien. Hier soir Emmanuelle m’a fait comprendre que je ne devais plus, enfim éviter me metre en cgrrrrrr é e é e  é e éele é e é e grrrrr é e é e t e u e é e é e é e grrrrrrrrrrlère je reprends en colère par rapport à Grr Grr,  mais ne pas me mettre en colère ? Quand j'ai lu ce message cela m’a mise dans tous mes états. Et même maintenant c'est une situation qui m'angoisse. Comment je vais faire ? Cela me préoccupe beaucoup. Comment faire sortir cette terrible colère qui est en moi ? En général je le fais avec Emmanuelle car quand je vais trop loim ele m'arétegrrrrrrr é e é e é e t e u e é e é e é e grrrrrrrrr je reprends elle m'arrête tout de suite, elle me calme. Une chose qui marche très bien pour le moment, je crois que je suis une personne perpétuellement angoissée. Je me lève avec cette sensation et je me couche avec, même dans la nuit elle me fait ressentir un mal être terrible dans mon corps elle me réveille et c'est terminé. Je pense que c'est normal que j'ai des préoccupations, des émotions, (colère, tristesse, inquiétude, jalousie, peur, passion etc.) car dans ma vie je suis continuellement touchée par plein de choses et cela fait réagir toutes mes émotions dont l'angoisse. L'angoisse c'est comme l'anxiété cela se ressemble, sauf que la sensation est beaucoup plus forte. D'ailleurs je n'emploie jamais cette phrase : « je suis anxieuse ! » C'est constamment « je suis angoissée ou alors cela m'angoisse ». J'angoisse quand elle apparaît cela veux dire que j'ai quelque chose qui me perturbe, qui ne tourne pas rond, certaines personnes disent c'est comme un signal qui dit attention, mais pas pour moi. Elle représente un danger et comme dans ces moments-là je suis tellement encrée dans cette angoisse que je me noie dedans même, plus rien n’existe autour de moi et comme je n'arrive pas à trouver la solution et bien je tourne en rond, je m'énerve, je m'egrrrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrrr je reprends je m'exgrrrrrrrrr é e é e é e le é e é e é e grrrrrr  é e é e é e t e u e é e é e é e grrrrrrrrr je reprends je m'excite, ce cercle vicieux et cela se transforme en angoisse. Le problème parfois si cette angoisse m'apparaît très fortement, c'est que j'ai peur de me confronter aux problèmes en question, de trouver une solution, ce qui n'ai pas toujours facile pour moi à cause de cette croyance erronée que j'ai en moi et que je n'arrive pas à changer : ne pas être sûre de moi, dans mes gestes et dans mes paroles, de ne jamais bien faire . Cela me fait peur et ça se transforme en une angoisse constante et cela mét terible dure et mgrrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e éme mom papa to jenti mom papa aaaaaaaaaaaaaaaaaa fait souffrir.
Je reprends cela mais terriblement dur et me fait souffrir et ça me bloque complètement aussi pour continuer après, pour m'orienter différemment, pour trouver cette foutue solution. Parfois il m'arrive aussi d'être angoissée, sans trop savoir pourquoi, à la suite d'une conversation que j'aurais eue avec une personne et que dans mon inconscient cela a fait tic, peut-être à la suite d'un mot, je ne sais pas.
À la suite d'une sortie, cette angoisse est là. Me retrouver dans un endroit qui pour moi ne représente rien mais qui me rappelle quelque chose qui peut l'avoir déclencher, une odeur ou une couleur. Ou alors quand je sais aussi que je dois sortir, que je n'ai pas le choix, alors là, à l'intérieur de moi, tout est bloqué. Et quand je me retrouve dehors, cette angoisse peut prendre et se transformer en des proportions énormes, avec tous les symptômes qui vont avec.
Comme samedi dernier pour le groupe de parole, j'avais en moi une douleure tgrrrrrrrrrr é e é e é e é e ele é e é e é e grrrrrrerrible. Je reprends, j'avais en moi une douleur terrible. J'avais du mal à respirer, des sueurs, les jambes en coton et l'impression que j'allais m'écrouler. Et dans ma tête tout était embrouillé. Je suis très mal et je me sens ridicule en plus quand cela m'arrive devant des personnes, je n'ai qu'une envie : rentrer me cacher, me faire oublier. De plus, je suis très agressive dans ces moments-là. Je sais que l'angoisse est une réaction normale soit disant. C'est ce qui se dit, mais ce qui est inquiétant c'est que quand cette angoisse ne vous quitte jamais, qu’elle vous empoissonne la vie. Et cette angoisse que je provoque souvent qui débute par un simple petit détail mais minime et qu’une personne qui sait bien gérer ses émotions peut vite régler sans que pour autant, cela aille plus loin que cela tourne en obsession. Cette obsession qui en est devenue une pour moi. De plus toutes mes résistances sortent en plus dans ces moments-là ce qui n'arrange rien non plus à la situation. D'ailleurs des fois je me dis que c'est à cause de cette angoisse que c'est elle qui m'empêche de réfléchir que ce n'est pas mon problème. Donc, il faut que j'arrive d'abord à trouver une solution pour l’enrayer, pour l'étouffer. Cette angoisse après je peux réfléchir, mais je n'y arrive pas alors elle augmente encore plus et cela devient infernal. Plus possible à vivre avec elle et c'est un mal être profond qui s'installe dans tout mon corps. Je me dis que c'est de ma faute, je m'insulte, je me rabaisse, je me punis et c'est reparti pour un tour et cela peut durer des jours. Et en attendant mes problèmes ne sont pas résolus. Pour moi les angoisses sont sources de danger elles ne m'apportent rien de bien. Je dois les fuir, elles me rendent malade, mais je n'y arrive pas, elles me collent, me ronge le système nerveux et m'épuise. L'angoisse c'est une réelle souffrance. Elle me touche le corps et le psychique fortement. Elle me pourrit entièrement, elle me provoque des douleurs terribles au niveau de la poitrine et je suis obligée de m'arrêter de respirer pour qu’elle passe mais cela me fait terriblement mal. Pour vous montrer combien elle est cruelle cette angoisse avec moi, on dirait que je fais une crise cardiaque à chaque fois. Un jour les pompiers sont venus tellement j'étais mal et que j'avais mal. Je sais qu’il y a différentes façons pour soigner ces angoisses, il y a des médicaments,  la respiration, le yoga etc. mais ce n’est pas pour moi tout cela, je ne suis pas capable, j'ai déjà essayé et les médecins ont constaté que je ne suis pas prête pour l'instant. Le problème est que moi rester allongée, les yeux fermés ou ouverts sans bouger sent magigrrrrrrr é e é e é e o e é e é e ele é e é e grrrrrrrrrté je reprends sans m'agiter, ce n'est pas une chose possible, une chose que je n'ai pas acquise. Je ne sais pas pourquoi c'est une source de problème et ce qui me provoque cette difficulté de rester calme et apaisée dans ces moments-là, de rester allongée ou même assise. Je crois que cét le silemsseengrrrrrrrrrrrr é e é e  ée  é ele é e é e é e grrrrrrrrrre je reprends c'est le silence, pas faire de bruit. Ne rien dire. Je ne supporte pas le silence. Cela me provoque des frissons. Pour moi le silence représente la mort voilà le problème je pense.

1 commentaire:

  1. Bonjour Béatrice,

    je crois que ce que vous décrivez pour votre coeur (j'ai une amie qui vit aussi cela au quotidien ou presque) cela s'appelle le syndrome du coeur brisé et c'est très proche d'un infarctus, sauf que ça n'en est pas un, mais cela renvoie à une perte affective, avec le sentiment de ne pas pouvoir vivre sans. Il a été étudié chez des "veuves", mais il existe à mon avis chez beaucoup d'autres personnes qui ont vécu des abus dans leur enfance.

    l'important serait peut être de retrouver quand c'est arrivé pour la première fois (peut être pas sous la forme la pus insupportable et ce qui a pu provoquer cela.

    Si je reviens (désolée, mais j'essaye de relier plusieurs billets) sur ce qui s'est passé lors du groupe de parole, j'aurais envie de dire que ce groupe compte tenu de votre épuisement cela vous cassait les pieds d'y aller. Quant au thème, il vous était complètement étranger, car vous ne remettez pas au lendemain en permanence. Donc je peux imaginer que comme vous avez reçu une solide éducation au niveau de "se taire" vous avez tout bloqué en vous, cette colère, cette perte de temps, ce drôle de mot et que pour bloquer cela, il faut une dépense d'énergie énorme. Alors il y a d'abord les symptômes physiques et après le blanc parce que trop c'est trop.

    Vous dites aussi qu'il vous est impossible de respirer moins vite, de "souffler" si l'on peut dire. Vous dites "le silence représente la mort". Or je suppose que c'est cela que vos mères nourricières voulaient: que vous ne fassiez pas de bruit, que vous soyez silencieuse comme une petite souris, que la Béatrice qui leur avait été confiée, soit morte. Et cela c'est insupportable.

    Je viens de penser qu'il existe des disques (où même sur youtube) qui enregistrent le bruit de la mer ou le bruit du vent dans les arbres, bref des bruits qui peuvent apaiser un peu et qui peuvent permettre justement d'imaginer (même si c'est très bref) un lieu où il fait bon.

    Voila pour le moment.

    J'ai des choses à écrire sur le dessin de la petite fille, mais j'ai beaucoup de mal à mettre en mots. Juste une petite chose, très souvent sur les dessins de visage il n'y a pas de nez. Le nez c'est pour moi très important, c'est le "sentir". Qu'est ce qu'il ne faut pas sentir ou ressentir?

    merci pour tous ces textes et ces dessins;

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