Ce corps troué et si mal en point par toutes ces douleurs qui surviennent ou celles que je me suis faites hier soir tellement que je souffrais. Mais je tiens à vous rassurer cela fait un moment que je ne l'ai pas fait souffrir ce corps. Je crois aussi que j'ai un grand souci avec ce corps.
D'abord je ne le supporte pas. Il me répugne et il m'angoisse beaucoup. Aoa a fait un superbe dessin de son corps pour expliquer la douleur du diaphragme : la spasmophilie. Une chose que moi je suis incapable de percevoir. Quand j'ai vu ce dessin, je me suis rendu compte qu’Aoa sait écouter son corps. Elle sait remarquer quand quelque chose ne va pas bien, quand quelque chose lui manque comme par exemple le sommeil. Je trouve formidable de pouvoir observer et comprendre les signaux de notre corps. Ce dessin m’a beaucoup marquée. J'ai passé du temps à le regarder et plus je le regardais plus moi j'essayais de repérer moi aussi les appels au secours de mon corps et je me suis rendu compte que j'étais incapable de les entendre et pire de les comprendre une chose primordiale pour survivre. C'est comme pour manger calmement et doucement en mastiquant bien là aussi j'ai un souci. Manger m'énerve et c'est pour moi un calvaire. Pourtant, envers mes enfants je suis très regardante, mais pour moi je ne sais pas. Je le reconnais, je maltraite mon corps, en ne l'écoutant pas et quand je me fais mal aussi. Je sais qu’en ce moment jét cete pugrrrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrrrr é e é e t e u e é e é e é eele é e é e grrrrrr je reprends en ce moment j'ai cette pulsion que me pousse à l'épuiser, m'occuper l'esprit, mon cerveau et je saute partout comme une puce. Je suis branchée sur le courant, il est très mauvais ce courant, il fait très mal à mon corps entier, y compris à ma tête et à mon cerveau. Je ne sais pas combien de temps cela va durer, mais je me sens mal à l'intérieur de moi et c'est terrible à ressentir comme sensation et je ne sais pas pourquoi je suis comme cela. Je sais par contre que je suis incapable de rester en place, de respirer calmement, de m'allonger et de fermer les yeux et de me laisser aller, de me détendre, de ne plus luter, respiration :
inspirer et expirer ? Mais je n'y arrive pas, enfin disons si je respire mais pas convenablement j'ai l'impression qu’à l'intérieur de moi cela bloque que ça coince, que si je respire bien profondément tout va se casser, se mettre en miette. Je ne sais pas non plus imaginer. Pour moi cela n'est pas possible. Imaginez une chose pas possible pas réalisable, imaginez un endroit ou on ne peut aller. Imaginer pour moi cela s'appelle souffrance. Un espace pour moi, rien que pour moi, un espace sécurisent pour permettre à mon esprit de s’y balader . De pouvoir respirer un autre air, de pouvoir le renouveler en une énergie qui pourrait m'apporter plus de force, pour éviter constamment de luter. Une énergie positive. Moi mon énergie elle est jamais renouvelée. Je reste sur la même tous les jours. Mon énergie elle est noire au lieu d'être blanche, comme une énergie pure et cette énergie négative me fait galérer sur tous les domaines concernant la vie de tous les jours. Sur mon comportement, ma patience, ma joie de vivre, mon humeur, sur la façon de voir les choses, savoir prendre des décisions plus rapidement et en être sur aussi, ne pas hésiter et ne pas revenir dessus. Bref voilà ce que c'est de vivre tous les jours avec une énergie noire négative. Je peux dire qu’elle me bouffe la vie. Le problème est comment changer ? Je veux bien faire comme vous Aoa, écouter mon corps, me dire stop dans ma tête quand c'est nécessaire. Savoir aussi mettre des limites à ce pauvre corps qui est déjà pas mal esquinté. D'abord je crois que je devrais apprendre déjà à me mettre à moi Béatrice des limites. Une chose aussi que j'ai beaucoup de mal à faire ou à mettre en place. Je pense que j'ai un gros problème quand il faut que je prenne des décisions me concernant. Je ne suis pas du tout mure là-dessus. Par contre, concernant mes enfants les décisions je sais les prendre sans problème. Mon
attitude et mon comportement sont bizarres quand même. Donc je dois apprendre à
écouter mon corps.
Maintenant je vais vous parler de mon dessin. Comme vous pouvez le constater, j'ai changé ma façon. Je vous ai dévoilé un peu de mes cicatrices. Mais cela a été difficile à faire pour moi. Je me suis beaucoup énervée et j'ai pleuré aussi c'est un sujet qui me perturbe de parler de mon corps. Je crois que j'ai honte de vous montrer mon corps et ces cicatrices, revivre ces moments qui on été durs. Vous pouvez voir que j'ai le bras goche qui àaéter bogrrrrrr é e é e é ele é e é e é e grrrrrr je reprends qui a été bousillié et déformé suite à un microbe (le staphylocoque doré) j'ai énormément souffert de cela plus d’un an de soins et des récidives. Sur ma joue, c'est une cicatrice due à une crise d'épilepsie, à un verre. Je suis tombée avec, cela c'est infecter et le microbe est venu aussi se mettre à ce niveau la aussi ! Plusieurs hospitalisation en dermatologie et actuellement je fait des séances de laser qui sont très douloureuse ! Cela fait plus de 1 ans aussi ! Mais là c'est rouge et gonflé mais cela va s'estomper dans les jours à venir et puis après avec le maquillage cela se voit beaucoup moins mais moi je le sais que j'ai cette cicatrice alors pas facile … et puis il y à cette souffrance qui je me suis faite hier avec le cutter sur le ventre mais la je n'en parlerais pas. Pas pour cette fois ci ! Et au milieux du corps j'ai représenter les organes donc le fameux diaphragme ou ce trouve cette douleur ! De Emmanuelle !, et puis pour terminer j'ai aussi représenter les différentes douleurs avec cette échelle sur le coté j'ai marqué l'intensité comme par exemple ma joue elle est de huit sur dix. Voilà ce que je peux vous dire pour ce dessin.
Ecouter ce que dit le corps ce n'est pas simple. Je pense que les mères nourricières ont tout fait pour que vous n'écoutiez pas les messages. Cette petite il faut le dresser, elle a un héritage si mauvais, elle ne doit pas être fainéante comme son père, elle doit, elle doit. Alors il y a aussi une partie de vous qui est "je dois aller au delà" et aller au delà c'est d'une certaine manière se sentir vivant.
RépondreSupprimerTout le problème serait de ne pas aller jusqu'à l'épuisement, parce que ça, ce n'est pas bon, pas bon du tout, parce que ça détruit, ça entretient la dépression.
Je n'ai hélas aucun truc à vous donner. Parfois quand je me rends compte que j'épluche des légumes à la vitesse grand V, comme si je voulais m'en débarrasser, je me dis "stop", prends le temps, personne ne te demande ça. En plus de la fenêtre de la cuisine je vois un superbe arbuste et regarder les feuilles me fait du bien et me permet en quelque sorte de me sentir bien sur mes jambes, en harmonie avec moi. Mais ça marche pour moi, peut être pour vous; sait on jamais.
Je vous embrasse.
Bonsoir Giboulé ,
RépondreSupprimerOui Giboulée je dois aller au delà , je dois avancer , travailler pour aller mieux , cette pulsion qui ne me quitte pas , maintenant je ne sais pas ce qui me fait le plus souffrir si c'est ne rien faire , tourner en rond avec les idées noirs ou alors m'épuiser ! je crois que ce n'est rien faire comme même , l'épuisement cela aboutit à dormir après , d'ailleurs cela ne devrait pas tarder ....je pense ! concernant la petite fille oui je suis d'avis avec vous il faut l'éduquer ,peut être moi aussi .. le mot stop ne marche pas quand c'est moi qui me le dit... une autre personne.. et quand je suis comme cela dans mon "tripe" rien y fait enfin moi je ne peux rien faire ...pas mal de chose à régler encore!!
Je vous embrasse fort , à bientôt .