« Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, alors il deviendra ce qu'il doit et peut être. »

Behandle die Menschen so, als wären sie, was sie sein sollten, und du hilfst ihnen zu werden, was sie sein können.

J. W. von Goethe, Faust I

Art Therapie Virtus

dimanche 16 décembre 2012

BD – Je veux mourir

Oui je veux mourir, non mieux : je veux disparaître. Je veux m'enfuir de cette vie si dure et si cruelle, qui me fait pleurer tous les jours. Voilà ce que j'ai dans la tête depuis quelque temps et cela ne me quitte plus. Elle envahit mon cerveau. Elle forme une grosse tache noire étouffant mon cerveau. Cette envie me ronge un petit peu chaque jour et la souffrance devient de moins en moins supportable, elle me hante du matin jusqu'au soir.
Chaque matin, il faut que j'affronte ce terrible verdict du réveil. Je suis condamnée à vivre. Oh ! comme cela me fait souffrir. C'est comme ce couteau qui est collé à mon corps, comme un siamois. Je le ressens, je ressens cette douleur atroce qu'il me donne, il creuse chaque jour un peu plus encore et encore. Je veux mourir en ce moment, alors laisser moi partir s’il vous plaît ! ne m'enlever pas le droit d'être heureuse pour une fois, je voudrais connaître un monde meilleur plein de joie, de tendresse et d'amour. Je veux mourir, mais je vous en prie : ne me jugez pas. Vous ne savez rien de moi, de ma vie. Laissez-moi décider, ne me retenez pas. Je veux mourir, mais je ne veux pas souffrir, je veux juste une chose : quitter ce monde cruel et partir en douceur, m'endormir, ressentir ce bien être que je ne ressens pas souvent, ce bien être qui me manque, se bien être qui me manque pour être heureuse, pour m'aider à m'épanouir comme une fleur, cette chaleur qui réchauffe votre cœur. Je veux juste cela ; je ne veux pas être consciente, trop peur de réfléchir, de comment me battre dans ce monde si dur et sans pitié. J'ai  trop peur  de trouver une idée pour m'en sortir. Ce rayon de soleil qui me parlerait et cela je n'ai plus la force de l'entendre pour l'instant. Voilà ce que je veux : dormir à jamais en douceur.
Si j'avais su que j'allais naître, que dès ma naissance j'aillais souffrir comme cela, j'aurais demandé à mourir plutôt. Je n'aurais pas vécu l'enfer qui me suis comme un toutou. Depuis cette enfance, j'aurais voulu ne jamais exciter et je n'aurais jamais voulu avoir cette envie de mourir. Mais voilà le problème je suis là et je ne me supporte plus. Ce corps pourri, pourri par cette souffrance, pourri par toutes ces marques que je m'inflige et souillé par toutes ces mains, par ces corps qui se sont vautrés sur moi en ne pensant pas au mal qu’ils me faisait, pourri à ne pas pouvoir luter contre tous ces événements qui se présentent en succession, comme un film qui ne arrête jamais. Je veux disparaître. Cette mort me surveille. Pas un seul de mes actes ne lui échappe, elle contrôle ma vie et moi je me plais à vouloir l'écouter. Elle est trop forte pour moi, trop cruelle et moi alors comment je peux lutter contre cela ? Elle a gagné, elle a réussi. Je lui offre mon corps mon âme. Cette vie est devenue une vraie agonie pour moi, un peu plus chaque jour, elle est vicieuse, sadique. Et moi je ne peux plus lutter contre tout cela.
Je ne suis pas née pour vivre un chemin pareil et pourtant j'ai une famille, quelque ami-e-s, oui c'est vrai, qui m'aiment, mais comment je peux les aimer encore, si moi je ne m'aime plus, comment je peux faire dite le moi ? car je ne sais plus, je suis perdue dans mon corps dans ma tête. Comment je peux ouvrir mon cœur, s’il est rempli de mes chagrins et de noir et brûle par ma tristesse mon cœur. Comment je peux faire ? dite le moi ! Comment je peux faire pour être en paix avec moi-même, c'est tellement difficile que je me suis perdue à trouver le bon chemin. Pour l'instant mon corps n’est bien nulle part et n'a de place nulle part, alors oui je veux mourir pour l'instant. Mais voilà j'existe. Je suis là, dans ce corps déchiré de partout de l'intérieur. Alors je dirais à mes vrai-e-s ami-e-s : ne me jugez pas en lisant cela, mais aidez-moi à ne pas abandonner ! Aidez-moi, guidez-moi et aimez-moi comme je suis, avec mes personnalités, que moi je ne supporte plus. J'aimerais que la vie m'aime aussi comme je suis. Ne me laissez pas, même si j'ai envi de mourir pour le moment, car moi je vous aime, mais je n'ai plus la force, plus la force de luter. Je suis meurtrie ! Alors aidez-moi.
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4 commentaires:

  1. Bonjour Béatrice

    Oui tu as des amis qui t'aiment et qui sont heureux de l'amour que tu leur apportes. Pour eux tu comptes beaucoup, pour eux comme pour moi, tu es un rayon de soleil, telle que tu es :)

    Alors reste parmi nous, au milieu de tes amis, continue à nous apporter ton rayon de soleil. Nous aussi on t'aime Béatrice, le monde a besoin de toi, de ta bonne volonté.
    Amitié Bisous <3 <3

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  2. Bonjour Didier ,
    Toujours un bonheur de voir des personnes que j'apprécie sur ce blog ! Pour reprendre ta phrase , des amis qui m'aime oui mais certain ne m'aime d'une façon bizarre !! je ne parle pas de toi ! et le rayon de soleil comme tu m'appelle si gentiment est caché par de gros nuages noirs en ce moment ! et cette envie de mourir ne me quitte pas , et je ne sais pas pourquoi !
    Je t'embrasse bien fort Didier .

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  3. Bonsoir Béatrice

    Je crois que je comprends un peu ton envie de mourir, mais ne meurt pas, non, vit Béatrice, je t'assure tu apportes beaucoup aux autres par ta gentillesse, par ton amour.

    Je vais aussi avoir besoin de toi, et aussi mon amie dissociée, mon amie dont je t'ai déjà parlée, elle va avoir besoin de toi. Je te le demanderai en MP ;) demain ou plus tard.

    Tu sais moi aussi, personnellement, parfois je ne vais pas bien, et ton amitié m'est précieuse. Mais je ne suis pas souvent sur le forum. Demain je serais absent toute la journée. Je t'embrasse bien fort Béatrice, que Dieu te bénisse.

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  4. Bonjour Didier ,
    Trop dur ! oui vraiment ! en ce moment .
    Je t'embrasse fort !
    A bientôt.

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