« Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, alors il deviendra ce qu'il doit et peut être. »

Behandle die Menschen so, als wären sie, was sie sein sollten, und du hilfst ihnen zu werden, was sie sein können.

J. W. von Goethe, Faust I

Art Therapie Virtus

jeudi 7 février 2013

BD – La faute

Qui ne se sent pas fautif et bien ce n'est pas moi.
Quand je prononce ce mot cela me rappelle mes mères nourricières qui me disaient que tout ce qui leur arrivait était de ma faute, ma faute de ne pas savoir me faire aimer à leur yeux, ma faute si elles étaient de mauvaises humegrrrrrr é e é e é ele é e é e é ele é e é e grrrrr je reprends : humeur car elles étaient obligées de me supporter, de ma faute aussi si elles n'étaient pas libres de leurs mouvements et pour moi maintenant dans cette partie de ma tête c'est pratiquement de ma faute si je suis encore en vie j'ai tout fait pour, je vous l'avoue aussi. La faute cela me fait penser aussi à ce milieu chrétien dans lequel j'ai été élevée. Cette façon que l'on ma apprise d’aller me confesser très très régulièrement pour me lagrrrrr é e é e é e é ele é e é e grrrrrr je reprends : laver de mes pêchers de mes fautes afin que mon âme retrouve sa pureté qui au yeux de tout le monde de l'entourage de mes mères nourricières était pleine des choses monstrueuses de ce que je faisais. Quand je me mettais à genoux dans le salon aussi pour demander pardon de mes fautes, le fait d'avoir mal répondu, de ne pas pouvoir aller plus vite dans mes corvées et aussi quand pour elles mon comportement était désobligent ou déplacé et mauvais, un regard, un sourire envers elles et qu’elles me disaient souvent de baisser les yeux, une faute impardonnable pour elles de ne pas le faire. Pourtant il me semblait d'éviter ce problème, parfois elles m'appelaient et elles me disaient c'est de ta faute mets toi à gaaaaaa émé mom papa aaaaaa grrrrrrrr je reprends : genoux et trouve ce que tu as fait et moi dans ma tête parfois je ne savais pas alors je déblatérais des choses, n'importe quoi pour trouver un pardon, mes mères nourricières me disaient : « trouve ta faute » et tu resteras à genoux tant que tu ne l'auras pas trouvée et je recevais en même temps des coups de martinet pour trouver plus vite. Oui tout cela était de ma faute je leur ai bousillé leur vie à jamais voilà ce que je me disais dans ma tête. J'enlevais le bonheur auquel elles avaient droit. Maintenant j'arrive à voir les choses un peu autrement les concernant. Cela dépend comment je me trouve à l'intérieur de moi et des situations, je crois aussi que c'est à cause de mon éducation que j'ai eu cette pression que j'avais et que je ne devais pas avoir. Les rendre malhgrrrrrr é e é e é et eu e é e é e é e grrrrrrr je reprends : malheureuse c'est cette peur qui m’a rendue comme cela.
Maintenant, vous savez le mot la « faute » ou « c'est de ma faute », mon corps l’a subie et l’a ressentie différemment plusieurs fois depuis mon plus jeune âge. Même maintenant étant une mère de famille et ayant aussi le statut de femme envers mon ami cette appréhension maintenant je la ressens d'une autre façon, et je ne sais pas si elle est mieux mais je doute. C'est vrai, je me fais beaucoup beaucoup moins mal mais encore un tout petit peu en me punissant en me faisant mal parce que justement c'est de ma faute. Quand je constate que je me trouve face à une situation que je n'ai pas régrrrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrrrrr je reprends : réussie à gérer convenablement sans provoquer de ravages ou alors aussi à trouver de bonnes solutions qui ne soient pas négatives, mais je pense que c'est plus dans le coté psychologique qui quand même prend le dessus en moi maintenant qui en général provoque en moi ce sentiment de faute, quand je suis très angoissée ou inquiète quand une situation me préoccupe et n'arrête pas de tourner sans s'arrêter dans ma tête, que je suis sûre que j'ai fait une chose blessante et bien dans ces moments-là rien n’y fait je rentre dans ce monde à moi qui me fait tant de mal comme s’il mgrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrr éme mom papa aaaaaaa' je reprends : m'aspirait au moment où moi je me sens mal et qu'il voulait faire exprès encore pour me rendre plus en souffrance, me culpabiliser et là tout est de ma faute, je prends tous les torts et je les porte, et rien ne peut me faire changer de direction je reconnais que cela joue énormément aussi concernant mon comportement, mes sentiments que j'ai envers mes amies que j'aime. Le fameux truc de la culpabilisation ressort : « je n'aurais pas du dire cela, je n'aurais pas du faire cela ». Je réfléchis constamment, une remise en question, cette sensation de faute s'amplifie quand je vois qu'ils se sentent mal ou alors quand ils sont inquiets, prgrrrrrrr é e é e é e t e u e é e é e é e grrrrrrr je reprends : préoccuper aussi devant une situation qu'ils ont du mal à gérer ou alors quand ils sont chancelants pour prendre une bonne décision je me sens fautive je me dis que c'est à cause de ma présence, que je dois leur provoquer en eux un mal être total cette espèce d’envie de vomir que je donnais à mes mères nourricières, que dans leur tête je les monopolisais comme une fumée toxique qui rentre par leur nez et qu’elle reste prisonnière qu’elle ne peut plus sortir et qu’elle se transforme en un cancer qui les ronge à l'intérieur de leur corps et qui les tgrrrrrrr éme mom papa aaaaaaaaa grrrrrrrr je reprends : tue au fur à mesure à petit feu et pour moi c'est une souffrance encore plus intense qui se produit et qui m'envahit entièrement, je sais aussi qu’elle fait du mgrrrrrr é e é e é ele é e é e o e é e é e é e grrrrrrrr je reprends : mal aux autres personnes que je côtoie j'en suis consciente, car je me pose dans ma tête cette réflexion si eux-mêmes ne se posent pas la question suivante de ce qui aurait pu provoquer chez moi cette réaction de faute, un tel mal être, et rien qu'a y penser cela me rend malade un vrai cercle vicieux.
Et pourtant je suis capable de savoir et de reconnaître que je ne peux pas être à leur place dans leur vie de tous les jours et que ce n'est pas à cause de ma pgrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrr je reprends : personne, de ma faute s’ils ont des problèmes ou un mal être en eux, je suis consciente aussi que ce n'est pas à moi non plus à trouver une solution à leurs problèmes mais que je peux juste les écouter et les aider si cela m’est possible.
Je pense que cette réaction me concernant c'est de ma faute, j'ai mal fait, ou de me dire tout le temps c'est de ma faute si les personnes sont mal, peut être que c'est ma façon à moi de dire je suis là j'excite je suis capable de faire. Je peux vous aider ou alors ne me m’ ‘abandonnée pas.
Ce n'est pas toujours facile de changer de comportement lorsqu'on traîne cela depuis des années, chez moi c'est une croyance erronée et je m’efforce de ne pas toujours porter les tors, les soucis des autres me dire que ce n'est de ma fgrrrrrr é e é e é ele é e é e é e grrrrrrr je reprends : faute mais c'est très difficile pour moi mon cerveau à été comme lobotomisé.
Mon dessin,
Depuis hier ce dessin est sur mon bureau et il me perturbe beaucoup, alors je vais vous dire ce que j'en pense d'abord comme vous pouvez le voir il est signé beatrisse donc entre temps il a du se passer quelque chose mais quoi ? alors je dirais que la petite fille en bas cela serait moi qui est toute apeurée et qui se cache peur de se faire gronder, le genre de balais serpillière je dirais plutôt un martinet mes mères nourricières aimaient bien me fouetter avec cela, mais par contre pourquoi représenter de toutes les couleurs cela je ne saurais vous le dire moi il me semble que c'est marron non un martinet. Peut-être que c'était pour montrer que c'était une chose importante à signaler car quand j'observe le fond du dessin les couleurs sont vives aussi elles vont ensemble avec le martinet je trouve maintenant concernant cette forme qui le tient je dirais une sorcière une mauvaise sorcière mais sans visage je dirais avec d'espèce de tentacules à la place des yeux et de la bouche et du nez quelque chose qui peut serrer une autre chose et faire très mal, je dirais cela moi, et cela me fait penser à une scène cela montre comment cela se passait mon état quand elles se servaient du martinet cela me donne froid dans le dos.

4 commentaires:

  1. Je reprends d'abord le dessin. la femme, pour moi c'est une sorcière ou une espèce de méduse avec des morceaux de queue de poisson. Et il y a le manche qui m'a fait penser à une épiée, mais en regardant bien, la main qui tient le manche est à l'envers, comme si une aprtie de vous essayait de se défendre, d'atteindre ce monstre qui veut vous mettre en cage (les lanières).

    Ce qui est drôle aussi ce sont les yeux de béatrisse, celui de droite on dirait une souris avec une queue en l'air. Et pourtant béatrisse elle devait pleurer, mais là, elle est épouvantée, mais il me semble qu'elle peut se permettre d'être en colère.

    Maintenant pour le texte, oser faire croire à un enfant qu'elle est responsable de tout ce qui ne va pas, c'est quand même un peu fort de café. Je dirai que c'est inadmissible.

    Quand vous dites que vous vous imaginez sous forme de fumée de cigarette qui pénètre en elles (les mauvaises) et qui se transforme en cancer et les tue, je pense que c'est ce que elles ont fait avec vous et que vous trainez par elle un cancer qui ne vous appartient pas. Mais elles, elles savaient ce qu'elles faisaient.

    On peut se sentir exister en faisant de bonnes choses '(en aidant) en faisant de mauvaises choses (c'est de ma faute) et à faire de bonnes et de mauvaises choses, parce que c'est le lot commun.

    Vous avoir fait porter ce poids qui n'était pas le votre, vous a donné une sorte de place dans cette famille dysfonctionnelle, et se rendre compte que cette place là n'était pas la bonne, est très difficile.

    Merci pour ce travail sur vous.

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  2. Bonsoir Giboulée,

    Je crois que je ne savais plus concernant le comportement que je devais avoir, de savoir de ce que j'avais le droit de faire ou pas je suivais les événements et je les subissais...concernant cette sensation de cancer je la ressens encore avec certaines personnes..et c'est terrible.

    Cette phrase: " On peut se sentir exister en faisant de bonnes choses '(en aidant) en faisant de mauvaises choses (c'est de ma faute) et à faire de bonnes et de mauvaises choses, parce que c'est le lot commun."
    elle me perturbe beaucoup je ne la comprends pas ...les mauvaises choses pour moi fond mal et font souffrir alors comment on peut se sentir excister Giboulée.on devrait se faire oublier pour moi...

    Concernant ma place pour porter le poid...je reconnais que là dessus je suis complètement paumée et que j'ai du mal à bien savoir comment je dois être au point de vu comportement.

    Je vous embrasse fort à bientôt.




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  3. Je reconnais que je ne suis pas très claire. Mais l'idée c'est que vous avez été élevée avec le OU; Ou vous êtes toute mauvaise Ou vous êtes toute bonne, alors que le but est de passer au ET; Tous nous avons du mauvais Et du bon et on fonctionne avec cela.

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  4. Bonjour Giboulée,
    Le plus dur c'est d’éviter de faire ressortir ce qui est de mauvais en nous et de savoir bien faire la différence entre le bien et le mal au point de vu parole et comportement.
    A bientôt.

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