« Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, alors il deviendra ce qu'il doit et peut être. »

Behandle die Menschen so, als wären sie, was sie sein sollten, und du hilfst ihnen zu werden, was sie sein können.

J. W. von Goethe, Faust I

Art Therapie Virtus

mercredi 3 octobre 2012

BD – Dessin n° 6 – Hôpital

Bref, séjour à l'hôpital, pour malaise, et pour crises de migraines sur migraines chroniques (douleurs neuropathiques), je ne veux pas plus m'étendre, pas vraiment intéressent, juste un dessin pour passer ce cap pas très cool !

Ma douleur qui me fait tourner en rond !
Ma douleur, c'est ce que je ressens tout le temps, à chaque moment et cela ça fait mal, ma tête est remplie de problèmes, j'ai ma petite tête qui a constamment mal. Mon âme saigne à grande marré, difficile d'ouvrir la porte de mon cœur dans ces moments-là, devant mes amie(s) je fais croire que tout va bien, et que tout est superbe, je suis même la première à faire le clown, à mettre de l'ambiance, mais je pense que cela montre ma profonde souffrance qui est en moi, cette douleur, que je n'arrive pas, de manière franche, à leur dire, que en réalité rien ne va pas, car j'ai tellement peur de les perdent, oh mes amie(s) si vous saviez, je me sens tellement nulle et minable et sale ! Si petite par rapport à vous.
Je suis comme cette condamnée, qui tourne en rond dans sa cellule. Et bien moi, ma cellule c'est mon corps entier, je rumine, je cherche des solutions, je me pose des questions, je réfléchis, toujours la même chose et pas de résultats. J'ai envie que ça cesse : plus de souffrance, alors je continue, j'essaie de trouver des idées des stratagèmes et je réfléchis encore dans ma petite tête qui commence rudement à s'enflammer et parfois je me jure de trouver la solution, j'ai l'impression de devenir cinglée, le passé est là et il y restera ! Et il y toujours pas de réponse, alors cette souffrance tourne dans ma tête et ça fait le tour de mon corps ; que de douleur ; des moments de souffrance qui me touchent partout dans les moindre petits coins de mon corps, et tout le temps.
J'essaie de ne plus y penser et de vouloir passer au-dessus, mais je n'y arrive pas, se sont des pensées qui prennent le dessus, je tourne, je tourne encore et toujours pour trouver une solution, comme un lion dans sa cage, mais rien à faire ces pensées sont des pensées obsessionnelles. Je ressens, j'entends et je souffre : un cercle vicieux qui me bouffe la vie, je l'appelle Souffrance.
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Les autres billets de BD
BD – Dessin n° 4 – Colère/calme
BD – Dessin n° 5 – Douleurs du corps
BD – Lettre n° 2  –  A ma mère – Plainte
BD – Lettre n° 3 – A ma mère –  Ce que j’aurais aimé
BD – Dessin n° 7 – La douleur dans mon corps
BD – Dessin n° 9 – Le dieu Pan
BD – Dessin n° 10 – Le dieu Pan n°2

2 commentaires:

  1. la souffrance est une abomination
    la souffrance peut être traitée comme une addiction comme une autre
    il est possible de se sevrer et de s’y tenir, avec de l’aide extérieure, et c’est ça qui est problématique
    c'est long et difficile, les consolidations sont périlleuses, la réduction des méfaits l'objectif à maintenir quoiqu'il arrive
    encore faut-il changer de mentalité !
    si comme certaines religions nous y incitent, on valorise la souffrance - quelque soient les systèmes de croyances justificatives -, la souffrance sera mise en avant et auto-entretenue parce que justice n’étant pas faite l’illusion de rédemption de l’agresseur persiste…
    on peut devenir plus fort en ne restant pas dans cette mécanique
    il y a lieu de penser, comprendre, communiquer autrement en cessant de s’identifier à l’agresseur et aux protecteurs du système inique : dire qu’on a atrocement mal et ressentir de plus en plus la douleur n’aura pas l’effet de convaincre les agresseurs d’arrêter leurs exactions ni les religieux de préférer la justice à l’esprit de sacrifice
    commencer par refuser la douleur est une étape vitale incontournable, un certain soulagement s’en suit
    s’en tenir aux propositions des adeptes de la dissolution de la souffrance dans l’expression, le ressenti, la sublimation ou la catharsis, est tout aussi contreproductif et on perd un temps précieux
    il y a une dose de souffrance à ne pas dépasser et des seuils qui varient d’une personne à l’autre selon le trauma en question, le moment et les complications
    souffrir certes, mais de moins en moins, juste ce qu’il faut pour pouvoir arrêter et s’en passer enfin
    vous souffrez Béa, on vous croit ici, pas la peine d'en rajouter, que du contraire :-)

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  2. Bonjour,
    Pas tout compris désolé , mais le peux, je dois ignorer ma douleur! chose difficile , et vous me dite que j'en rajoute , pour moi je dit et j'écris ce que je ressent pour l'instant , oui j'aimerais ressentir autre chose croyez moi.
    A bientôt.

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