« Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, alors il deviendra ce qu'il doit et peut être. »

Behandle die Menschen so, als wären sie, was sie sein sollten, und du hilfst ihnen zu werden, was sie sein können.

J. W. von Goethe, Faust I

Art Therapie Virtus

samedi 6 octobre 2012

BD – Lettre n° 3 – A ma mère – Ce que j’aurais aimé

Voilà ce que j'aurais aimer et me souvenir d'elle de ce que j'appelle une « mère ».
J'aurais voulu que vous me prépareriez à la vie (société), que vous me donniez des repères, des limites, que vous m'accompagniez vers l'autonomie, pour que je puisse me débrouiller seule à grandir peu à peu sans trop être dans l'angoisse.
Que vous m'aidiez à me responsabiliser, à me respecter moi et mon corps, à m'aimer, que vous m'appreniez à construire de bonnes valeurs car ça aussi c'est une chose importante pour débuter dans la vie, comme le respect, la tolérance, la patience, une conscience morale, que vous me donniez une philosophie de la vie, cela m'aurait aidée peut être à faire des choix dans ma vie d'adolescente et d'adulte que je n'aurais peut-être pas fait dans mon passé et à l'heure d'aujourd'hui, que l'on puisse avoir une relation mère fille avec des disputes, des pleurs, des rires et des partages spontanés !
Et de l'amour.
J'aurais voulu connaître votre patience, votre sourire, votre calme, vos regards attendrissants, votre tendresse, votre capacité d'écoute, votre courage à affronter les soucis et comment, votre sens de l'humour, que vous fassiez avec moi des bêtises, des crises de rires, que vous jouiez avec moi à la poupée, à la dînette !
J'aurais voulu aussi que vous me montriez votre amour, vos touchers, que je les sente, les différents sons de votre voix pour me parler, me calmer comme le font les mamans, sentir vos bras autour de mon corps, votre chaleur, votre odeur, vos câlins, vos bisous d'amours, que vous me consoliez de mes chagrins, que vous répondiez à mes appels.
À mes appels au secours ! que vous me montriez votre protection, enfin tout ce que doit apporter une maman qui aime son enfant.
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Les autres billets de BD
BD – Dessin n° 4 – Colère/calme
BD – Dessin n° 7 – La douleur dans mon corps
BD – Dessin n° 9 – Le dieu Pan
BD – Dessin n° 10 – Le dieu Pan n°2

2 commentaires:

  1. Bonjour Béa,

    c'est courageux d'écrire tout cela. Ce qui me frappe parce que c'est quelque chose que j'ai entendu assez souvent c'est le fait que vous n'avez eu personne sur votre route pour vous apprendre le mode d'emploi de la vie (comment se conduire, comment savoir quoi faire) je dirai presque comment vivre avec les autres (et avec soi).

    Il y a un défaut de transmission si j'ose dire et du coup n'ayant pas de repères (on peut très bien envoyer bouler les valeurs de sa mère, et choisir d'autres, ou même les inverser), vous ne savez pas quelle est votre place dans cette société qui reste pour vous incompréhensible.

    Je pense avoir été une mère relativement normale, mais est ce que j'ai permis à mes enfants de comprendre le monde dans lequel ils sont? Parfois je me pose vraiment la question.

    Maintenant je pense que si j'avais été amenée à écrire une lettre pareille, j'aurais commencé par l'amour.

    Bravo pour ce travail que vous avez entrepris.

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  2. Bonjour, Giboulée,
    Et oui pas de mode d'emploi et toujours à la recherche..mais cela peux devenir un autre sujet à parler! oui ma place dans la société j'ai bien du mal à mis caser vous savez ces fameuse case je crois qu'il y en a pas pour moi ..
    Le mot Amour pour moi c'est toutes c'est petites choses que l'on donne et que l'on partage chaque jour, il ne suffit pas de l'écrire c'est trop facile il faut le montrer , que la personne ressente cette belle sensations et quelle est quelque souvenir qui reste en elle! Madame Giboulée c'est pour cela que j'ai tourné ma lettre comme cela , maintenant concernant votre beau rôle de maman je ne me permettrais pas de vous juger !!!
    A bientôt Madame Giboulée je vous embrasse .

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