Je travaille sur mes mémoires de Master 2
Un mémoire de master professionnel :
Un mémoire de master professionnel :
La relation d’aide par les blogs,
réseaux sociaux et sites de l’Internet pour les victimes de viols par inceste.
Et un mémoire de master recherche :
Et un mémoire de master recherche :
« Viols par inceste » En Art-Thérapie,
ce qui fonctionne par le mot et ce qui procède d’une matière que l’on
travaille.
Voilà qui est intéressant. Par contre, qu'entends-tu par "ce qui procède d'une matière que l'on travaille" ? Est-ce en opposition à "ce qui fonctionne par le mot" ?
RépondreSupprimerMerci de ton aide et de tes questions. Pour l'instant je n'en sais encore rien. Peut-on en faire une hypothèse ?
RépondreSupprimerHypothèses :
RépondreSupprimer1/ En Art-Thérapie, le travail sur le texte et le travail sur l’art pictural sont tout aussi thérapeutiques en matière de viols par inceste.
2/ Dans une dissociation traumatique la tête s’exprime avec les mots et le corps avec la matière.
3/ Ce qui fonctionne par le mot est en opposition avec ce qui procède d’une matière que l’on travaille.
Point 2 : qu'est-ce qu'on entend pas dissociation traumatique ? Lorsque j'entre dans ce que je prends pour de la dissociation, je suis au-delà des mots, seul le coprs exprime et je ne sais pas ce qu'il exprime. Dire est une souffrance et, lorsqu'on m'arrache des mots, je les rejette de moi-même, à tel point que je ne m'en souviendrais jamais sans ma compagne. J'ai souvent oublié ce que ma compagne appelle des flashs, comme une autre amnésie. Lorsque j'emploie les mots, c'est "à tête reposée", hors d'un état de dissociation. Là, je peux les laisser couler avec une certaine facilité, là aussi en m'en détachant, mais dans un état d'esprit plus tranquille. Je suis plus à l'aise du moment que je me reconnais dans une dimension créatrice où je n'ai à reconnaître qu'une valeur intellectuelle, voire imaginaire, à ces mots qui sortent de moi, et pas une valeur de réalité. Je vais dans l'abstraction, dans la création même (non pas artistique, mais au sens de récit inventé ou d'expression de l'imaginaire), mais je ne touche pas au matériel couvert par l'amnésie. Mais il arrive que je m'emballe même là.
SupprimerEn tous les cas, j'ai du mal à comprendre cette dissociation traumatique dans laquelle la tête s'exprimerait avec des mots alors que le corps s'exprimerait à travers la matière.
Je cherche, je cherche à savoir comment ça s'articule. Pourquoi il y a toujours ce morcellement. Peut-on rassembler les morceaux et intégrer les souvenirs avec un avant un pendant et un après ?
SupprimerAs-tu essayé la lettre à ta mère, quelle soit comme tu peux, "intellectuelle, voire imaginaire sans valeur de réalité" ? et quand tu dessines, ça donne quoi ?
Il y a une discussion qui s'est lancée sur la dissociation et si tu pouvais y mettre quelque chose…
http://etude-relation-aide-victime-inceste.blogspot.fr/2012/08/dissociation.html?showComment=1346391151943
« j'ai besoin de témoignages et d'études de cas »
RépondreSupprimerannoncez-vous !
étudions, étudions, il en passera toujours quelque chose...
mais j’aimerais pas être traitée de ‘cas’ et j’ai évité autant que possible jusqu'à ce jour que le mien et celui de ma famille bizarre finisse dans une vignette AOC !
pourrait-on dire avec vous :
« Vos témoignages et commentaires aideront à mon travail universitaire de recherche sur et pour la meilleure entraide possible entre victimes d'inceste et leurs allié(e)s grâce à nos échanges sur ce blog »
?
et si vous le voulez bien, je n'ai pas fini de vous interpeller !
bravo pour votre initiative
à tout bientôt
NB : premiers pas sur Google+ :
commentaire modifié
Est-ce que tu rangerais la thérapie par le théâtre ou le jeu de rôle dans l'art-thérapie ?
RépondreSupprimerDans notre Master, il y a quatre mentions :
Supprimer1/ Musicothérapie
2/ Danse thérapie
3/ Théâtre
4/ Arts plastiques
Mais je ne sais pas quelles sont les techniques approchées par les Thérapeutes par le théâtre. Jeux de rôles ou pas ?
Je sais que c'est à éviter pour les victimes de viols par inceste. Elles sont dissociées et entretiennent la dissociation. (Voir Rita Hayworth et les articles de Jean-Pierre Klein à ce sujet).
Mouais.
SupprimerMoi, je suis pas d'accord avec l'opinion des experts cités. Le théatre, c'est bien.
Pourquoi eux ils disent que c'est mal ? Attention aux généralisations.
Ne pas entretenir la dissociation chère Sophia. Si tu es dissociées, tu peux apprendre à vire avec mais il est regrettable de faire comme Rita Hayworth de ne se servir que d'une partie de soi et d'en faire son métier en laissant l'autre partie dans une souffrance incommensurable. Cette autre Rita qui a massacré sa première fille, celle qu'elle a eu avec Orson Welles.
SupprimerEt l'inceste, ça concerne uniquement les victimes de VIOLS ? Que fais-tu de toutes celles qui ont été "seulement" "tripotées" par leur incesteur ? Et qui s'intéressera aux dégâts que cela fait, et qui sont très ressemblants à ceux du viol par inceste ?
RépondreSupprimerPour rappel, c'est la majorité des victimes d'inceste, qui n'est pas violée, mais "seulement", pour reprendre le terme juridique, "attouchée" ou "agressée sexuellement".
Le viol finalement, on parle que de lui, mais y'a plein de monde qui en est exclu.
Et quand je dis exclu, je pèse mon mot : moi si j'avais été violée, si mon incesteur avait "daigné" me violer, il aurait été convoqué au commissariat, tandis que comme il ne m'a pas violée, bah c'était prescrit et l'impunité complète lui est donc garantie.
Tu peux être blessée, je l'entends bien. A vrai dire on ne parle ni des uns ni des autres. On ne parle pas des conséquences des viols pendant plus d'une décennie à raison d'au moins un fois par semaine. C'est une torture qu'il est préférable de nier. Aujourd'hui je m'en tape l'une des conséquences : dos régulièrement complètement bloqué. Tu peux imaginer que les sodomies sur un corps de dix ans, il ne l'encaisse pas très bien. Excuse-moi pour être abrupte.
SupprimerLors de mes passages télévisuels, il a fallu taire ces viols jusqu'à 24 ans parce que j'en été coupable et mon sujet est justement ceux-là, ceux dont la société ne peut assumer la réalité. L'emprise, on en parlait pas à ce moment-là, alors tu vois tout avance et grâce à nous, à nos révoltes, à nos cris, à tes coups de gueule. Dis nous ce que t'apporte l'Internet.
Bonjour
RépondreSupprimerPour répondre à Sonia, les victimes d'attouchements sont des victimes de viols. Pas besoin de pénétrations par un sexe pour être violée. Un doigt fait l'affaire, et les conséquences sont les mêmes...
Bien sur au niveau de la loi ce n'est pas pareil.
Mais au niveau des conséquences oui.dépression, dos en vrac, assexué..ect ect...
Quel que soit l'acte commis par l'auteur , il reste des séquelles douloureuses physiquement et moralement. Caresses obligatoires, fellations, masturbations ...sont des actes qui vous détruisent.Puis il y a la manipulation, le chantage, la crainte, la culpabilité...Je décris tous cela dans mon livre "Espoirs sans limites" Bon courage à tous.La Louve
RépondreSupprimerJ'aimerais aider une jeune femme victime d'inceste(son grand-père) d'abandon et rejet de son père qui n'a aucune estime d'elle-même en fréquentant des "amis" qui la dénigrent et petits copains irrespectueux, brutaux et abusif. A présent elle est en couple avec un gentil garçon mais elle s'interdit le bonheur et lui pourrit la vie par des accusations invraisemblables, de la paranoïa,son manque de maturité et d'organisation, son désintérêt pour le ménage et le linge etc... Comment l'aider pour qu'elle cesse d'être malheureuse et de rendre malheureux toutes les personnes qui la côtoient.
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