« Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, alors il deviendra ce qu'il doit et peut être. »

Behandle die Menschen so, als wären sie, was sie sein sollten, und du hilfst ihnen zu werden, was sie sein können.

J. W. von Goethe, Faust I

Art Therapie Virtus

jeudi 21 février 2013

BD – Grosse crise d'épilepsie dans la nuit du 20 au 21 février

Je suis toujours très fatiguée j'ai du mal à remonter la pente et je vais bientôt regretter mon séjour en psychiatrie. Cette nuit a été ma deuxième crise d'épilepsie depuis mon arrivée mais, cette fois la crise à été particulièrement forte d'après le pgrrrrrr é e é e é e ele é e é e grrrrrrrr é e é e t e u é e é e é e grrrrr je reprends : psychiatre qui me suit (celui que je vois à l 'extérieur également) à l’hôpital. Il m'a raconté un peu les faits car moi j'en suis incapable. J'ai repris connaissance dans un unité de surveillance constante un service de réanimation encore plus performant dans tous les domaines. Vu mon état de santé après la crise, c’était nécessaire. D'après le psychiatre ma crise aurait commencée vers 3h30 c'est l'infirmière de nuit qui a entendu du vacarme au loin et est vite rentrée dans ma chambre : c'était moi en pleine crise, je me trouvais dans la salle de bains. Cette crise était très impressionnante à ce que m'a dit le psychiatre mais le problème a été d'autant plus important qu’au bout d'une heure je n'étais pas vraiment consciente je ne réagissais pas malgré la stimulation des infirmiers qui appuyaient fort au niveau de mes deux seins (cage thoracique) je n'avais aucune réaction ce qui inquiétait énormément l'équipe médicale qui à la suite de cela a prévenu le médecin de garde de la neurologie. Après m'avoir examinaée et constaté les résultats, dont la tension qui jouait au yoyo je pouvais monter à 18 de tension et redescendre à 8, a prévenu le médecin du service de réanimation afin de pouvoir me transférer dans le service mais dans le sgrrrrr é e é e é e ele é e é egrrrrr je reprends : service ils ont jugé bon de me mettre dans l'unité de surveillance constante c'est un service beaucoup plus performant que la réanimation c'est là que j'ai repris connaissance.
J'étais branchée partout. Au loin j'entendais le bruit quand la tension est très basse : ce bip bip. Ce bruit venait de ma chambre mais j'étais tellement dans le brouillard que je ne m'en rendais pas compte, j'avais mal partout comme à chaque fois, à chaque crise mais là c'était comme si j'étais passée sous un rouleau compresseur, je n'arrivais plus à soulever mes jambes. A côté de moi je sentais un bon parfum qui se diffusait partout, c'était l'infirmière qui était en train de faire son possible pour me faire une prise de sang et pour me poser aussi un perfusion mais voilà, impossible elle avait déjà essayé quatre fois. Elle était désolée ce n'est qu'au bout de six fois qu'elle a réussi j'avais très mal, je retenais mes larmes l'infirmière qui l'avait remarqué m'a dit très gentillement « vous avez le droit de pleurer, vous avez été très courageuse et patiente. Je suis désolée de cette situation qui ne m'est jamais arrivée jusqu'à présent et je comprends tout à fait votre douleur. » je sentais une larme qui coulait sur le côté gauche mais je faisais mon possible pour ne pas pleurer j’immergeais peu à peu mais j'avais un mal de dos terrible malgré les traitements qui passaient dans la perfusion. Je n'osais plus bouger alors que le lit été très confortable. Plus tard j'ai passé un électrocardiogramme et un ECG. Je suis retournée après dans le service psychiatrique mais j'étais toujours très fatiguée. Congrrrrrrr é e é e é e ele é e é e grrrrrrrr je reprends : concernant ce service d'unité de surveillance constante j'ai pu rencontrer une équipe soignante très à l'écoute avec toujours le sourire. Concernant cette équipe, ils ont tous fait le nécessaire pour que je me sente mieux j'étais très surveillée au cas au j'aurais fait une autre crise. Par contre quand je suis retournée en psychiatrie là c'était complètement différent je dirais même un je-m’en-foutisme total et c'est très dommage de constater cela. Demain le professeur de neurologie qui me connaît depuis longtemps sera mis au courant concernant cette nouvelle crise. J'espère passer des jours meilleurs car là, cela fait un peu trop.

2 commentaires:

  1. Bonjour béatrice,

    j'ai l'impression que pendant la crise d'épilepsie votre corps est mis à rude épreuve, un peu comme ce que vous avez décrit dans les deux viols de Daniel. Et que quand vous reprenez conscience, il y a cette même douleur physique dont il ne faut pas parler, ne pas montrer qu'on a très mal, ne pas pleurer,c 'est à dire masquer parce que de toute les manières on va dire que c'est de votre faute, que vous l'avez bien cherché. Surtout ne pas bouger (ce qui revient presque à faire le mort) pour ne pas de faire à nouveau attaquer.

    Quand vous parlez de la difficulté (et ce n'est pas la première fois dans cet hôpital) des prises de sang, cela me fait penser aux enfants qui étaient il y fort longtemps en chimiothérapie (les chambres pour les perfusions n'existaient pas ) que l'on n'arrivait pas à piquer. On avait l'impression que les veines se retiraient pour qu'on ne puisse pas les attraper. Or piquer une veine, compte tenu de votre vécu, c'est une intrusion, une pénétration, donc c'est presque normal que ça fonctionne comme cela. Le corps, tout le corps dit non.

    j'espère que vous allez mieux et que les neurologues vont trouver la bonne médication.

    Bon courage, mais c'est bien que cela puisse arriver dans un milieu où on voit ce qui se passe.

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  2. Bonjour Giboulée,
    Oui c'est vrai, même en psychiatrie je me fait oublier, j'ai même du mal à parler au psychiatre mais je vous avoue que il à pas le même comportement que quand je le vois à l'extérieur....
    Concernant les prises de sang cela devient un vrai probléme.
    J'ai toujours le même traitement, je suis en
    colère cela fait 8jrs comme même.
    A bientôt pour vous lire.

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