Dimanche soir je suis retournée à l’hôpital après une permission de 48 heures qui s'est bien passée, mais voilà depuis ce matin, lundi, je me sens au bout de mes limites… migraines migraines elles ne me quittent plus ! Ce trop plein risque d'être un problème pour mon hospitalisation. Eh oui depuis quelques jours je ne dors plus la nuit et je ne peux me reposer dans la journée trop spide. Mais voilà la fatigue s'accumule de jours en jours et là je suis comme une vraie lionne, je bondis pour la moindre contrariété, je suis cette lionne qui cherche sa proie je ne sais pas si c'est l'impulsivité qui se cache derrière mais je suis très mal. J'ai peur de moi et de mes réactions, c'est à ce moment-là qu’en général je m'enfouis, que je signe une décharge pour éviter les ennuis et de créer des problèmes envers les autres, je suis très très en colère contre moi, je suis une bombe à retardement car je ne peux gérer cette situation. En moi s'installe cette grande sogrrrrrrrr é e é e ele é e é e é e grrrrrrrr je reprends : souffrance car je suis consciente aussi que c'est ma santé que je mets en péril ce qui ne m'aide pas non plus c'est le comportement du psychiatre de l’hôpital qui me suit en extérieur. Je trouve son comportement un peu je-m'en-foutisme envers moi, je trouve qui se la pète derrière son bureau cela fait dix jours que j'attends que l'on me change mon traitement mais rien et je peux vous assurer que je trouve le temps long. En moi je sens cette pression monter. Je sais aussi que dans cet hôpital ils nous mettent en chambre d'isolement pour un oui ou pour un non, je m'en suis rendue compte depuis le début de mon séjour et c'est une chose qui m'est déjà arrivée où je suis restée deux jours avec des piqûres pour me faire dormir. Pour moi, je trouve cette solution un peu… radicale et expéditive. Pourquoi ne pas chercher le pourquoi de cette réaction que j'ai à chaque fois et qui me met en danger ?
Le problème est que quand cette crise commence je deviens super agressive, je réponds très méchamment et je dirais même plus : je n'écoute plus rien, c'est la que mon cerveau disjoncte et plus rien ne m'arrête, les limites sont bousillées elles n'existent plus. Je perds complètement le contrôle. Je suis tellement sanguinaire qu’en moi il y a cette envie de me défouler, faire sortir ce trop plein d'émotions et je sais aussi que dans ces moments-là je peux aller trop loin dans mes actes et dans mon comportement. J'ai cette peur qui s'installe petit à petit, peur de me retrouver en isolement et ce qui me fait terriblement souffrir c'est me dire que dans ces cas là je ressemble à mon père qui lui était dans une exgrrrrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrr é e é e o e é e é e ele é e é e grrrrrr je reprends : extrême violence, constante, tout le temps et pourtant j'essaie de me contrôler pour ne pas lui ressembler. Mais voilà, c'est plus fort que moi et quand ces émotions sont sorties eh bien le mal est déjà fait, je le regrette et je suis en colère car je m'aperçois que je n'ai pas pu encore gérer cette pulsion, en moi cette terrible souffrance ne fait qu’augmenter. Mais avant que ça n’arrive je recherche de l'aide afin d'être aider mais avec ce comportement agressif que je ressorts de moi je fais fuir les personnes et je me retrouve extrêmement, complètement seule face à tout cela alors que faire ? Moi, je ne sais plus.
Mon dessin.
Beaucoup de noir et de rouge, j'ai essayé de faire un dessin se rapprochant de mon thème (le trop plein est arrivé). Dans mon texte je parle du cerveau qui digrrrrrr é e é e é ele é e é e é e grrrrrrrr je reprends : disjoncte donc j'ai dessiné un cerveau. Je dis aussi que je n’écoute plus rien, alors je me suis dit pourquoi ne pas dessiner une oreille. Je parle aussi d'une bombe à retardement me concernant donc comme vous pouvez le constater j'ai dessiné une bombe avec la mèche allumée. Cette mèche, cette fumée remonte vers le cerveau et vers l'oreille ce qui signifie pour moi que tout est mort, que je ne suis plus maître de la situation. Le fond rouge et noir correspond à ma grosse colère de ne pas pouvoir gérer cette situation pour éviter de me mettre en danger.
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