« Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, alors il deviendra ce qu'il doit et peut être. »

Behandle die Menschen so, als wären sie, was sie sein sollten, und du hilfst ihnen zu werden, was sie sein können.

J. W. von Goethe, Faust I

Art Therapie Virtus

jeudi 14 février 2013

BD – Hospitalisation confirmée – 15 février 2013

Aujourd'hui extrêmement angoissée j'attends l'heure de mon hospitalisation l'hôpital doit me rappeler, je sais depuis hier que mon hospitalisation est prévue normalement pour le 15 février, mais j'ai du mal à l'intégrer.
Je crois que ce qui m'angoisse le plus c'est d'abord je ne sais pas combien de temps je vais être hospitalisée, le fait que je laisse mes enfants aussi, même s’ils comprennent bien la situation, qu’on doit revoir mon traitement (migraines) convulsions et prendre du recul. Je pense aussi que mes troubles dissociatifs qui sont un peu plus présents en ce moment ont fait que cette décision à été prise aussi plus rapidement. C’est aussi lié au stress que je vis dans mon milieu familiale depuis fin octobre, des soucis en général qui sont parfois pas faciles à gérer, comme par exemple trouver des solutions devant l'impuissance devant le mal être de mon fils qui me ronge à l'intérieur de moi mais voilà c'est comme cela, mais mon fils n'y est pour rien attention ne mélanger pas tout, c'est moi qui en moi ai du mal à gérer c'est tout.
A l'heure où je vous écris ce texte, montent mes larmes car maintenant je n'ai plus le choix, je dois me lancer, je ne sais pas si c'est la bonne période non plus, j'ai peur que pour mon garçon cela augmente son angoisse et son mal être. Dans ma tête tout tourne à une vitesse folle, je pense aussi que c'est une façon que j'ai quand je ne vais pas bien du tout de tout mélanger et aujourd'hui c'est le cas. L'angoisse de ne pas être sûre de moi augmente aussi encore un peu plus, cette façon que j'ai de réagir à chaque fois, cette pulsion de doute, de ne pas bien faire s'installe et prend de plus en plus de place, comme si c'était pour donner le départ à mon cerveau quand je serai hospitalisée de me dire barre-toi, allez vas-y tu n'as rgrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrrr je reprends : rien à faire! mais là non je dois résister à cette pulsion, je ne sais pas comment, mais je sais une chose qui me rassure c'est que le docteur Louboff m'appellera sur mon portable pour m'aider à tenir le coup. Ce psychiatre est génial il est toujours présent quand j'ai besoin, car lui sait que chaque hospitalisation pour moi ressemble à un abandon et une terrible souffrance et que après elle se passe mal et il sait que surtout là c'est une période où mon doute va être très fortement encré en moi, et puis comme je vous l'ai expliqué aussi il y a ce travail que je fais sur moi et je dois une fière chandelle à Emmanuelle, Catherine, et au autres membres du blog. Cela aussi m'aide à me dire « allez Béatrice grandi un peu, c'est pour ton bien tu ne peux pas rester comme cela à souffrir avec tous ces symptômes qui ne font qu’augmenter alors secoue toi ! Et cela je le dois à ces personnes qui sont là tous les jours pour moi alors dans ma tête je dis respect pour elles et tu dois tenir pour leur montrer que tu es capable de… de guérir ou alors de faire plus encore pour mes enfants : être une maman plus forte voilà mon but, voilà à quoi je m'accroche mais comme je vous l'écris tout cela dans ma tête est pour l'instant mélangé.
Mon dessin
Je me suis représenter comme si j'étais dans une camisole, car il est arrivé que pendant certaines hospitalisations de m’être retrouvée en chambre d'isolement pour plusieurs raisons, et là en moi je suis terrifiée que cela se reproduise. Mais cette cagrrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrrrrr é e é e t eu e é e é e é ele é e é e grrrrrrr je reprends : camisole, j'ai mis de la couleur, une façon à moi de me dire et de jeter un sort pour ne pas que cela arrive.
Comme vous pouvez le constater aussi j'ai dessiné les mains à coté du corps une façon à moi aussi de dire que ces mains ne doivent pas se montrer violentes envers mon corps. Une chose qui arrive aussi lors des hospitalisations : me faire du mal tellement que je suis malheureuse.
Concernant les couleurs de la bouche qui en sort alors, le rouge ma colère qui évolue vers le positif donc jaune foncé et ensuite un beau jaune qui prend de plus en plus de place, une façon encore de vous expliquer et vous dire que j'espère que cette hospitalisation va me faire du bien et j'y compte bien.

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