« Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, alors il deviendra ce qu'il doit et peut être. »

Behandle die Menschen so, als wären sie, was sie sein sollten, und du hilfst ihnen zu werden, was sie sein können.

J. W. von Goethe, Faust I

Art Therapie Virtus

vendredi 1 février 2013

BD – La tristesse

Emmanuelle voulait que je parle de la tristesse, alors pour moi la tristesse se manifeste toujours par les larmes ce qui est le cas en ce moment, et c'est aussi une manifestation naturelle et ordinaire que le corps exprime, la tristesse peut apparaître pour nous aider à faire le deuil d'un événement comme par exemple la perte d'un être cher comme ma belle mère, le beau père de mon ami etc… on doit passer par la tristesse elle nous aide à passer ce cap. Elle peut apparaître aussi quand on a perdu quelque chose un objet auquel on tenait beaucoup et qu’on ne retrouvera plus, par rapport à un espoir et aussi le fait que on ne puisse pas le réaliser. Faire en sorte que cela se produise ou alors à un changement d'une situation savoir que on doit la changer et l'accepter pour évoluer et donc il faut se dire que maintenant cela ne sera plus comme cela, une façon de l'enterrer pour chgrrrrrrr é e é e é e é eéme mom papa aaaaaaaa je reprends : changer comme par exemple mes croyances erronées qui me rendent malheureuse et qui me fond souffrir qui ressorte constamment.
Je pense qu’en ce moment ce qui me rend triste c'est de constater des situations, des événements que j'ai vécus, que j'ai toujours refusé d’admettre et d'en parler, admette cette vérité concernant les viols ou que les attouchements comme ceux que Daniel m’a fait et qui est effectivement peut-être un viol fgrrrrrr é e é e é ele é e é e é e grrrrrrr je reprends : forcer. Je suis triste de voir et de reconnaître que mon corps réagi à tous ces chamboulements, que je peux être démunie devant une situation comme par exemple pour mon garçon, que je dois admettre que parfois malgré mon aide et bien certaines choses ne pourrons changer que si c'est lui-même qui trouve en lui les bonnes réponses, que je ne peux pas toujours gérer pour lui pour ne pas qu'il soit malheureux que mon rôle de maman n'est pas que cela. Comme pour ma sœur je ne peux l'empêcher de boire et de se prendre en main que cela n'est plus de mon ressort.
Je crois aussi que cette tristesse je ne l'ai jamais ressentie toute petite comme je l'avais dit dans mon premier texte, je crois que je n'étais pas capable de me rende compte de cette sensation était en moi, que ce que je vivais était inacceptable et cela non plus je ne pouvais m'en rendre compte, je crois que je pleurais car on m’avait fâchée et que j'avais peur de ne savoir ce qui pouvait m'arriver par la suite plutôt qu’autre chose et que maintenant je peux me rendre compte que c'était aussi une façon inconsciente de me mgrrrrrr é e é e  é e é ele é e é e grrrr é e t e u e é e é e é e grrrrrrrr je reprends : manifester à ma manière pour dire que il me manquait des choses comme des besoins affectifs et physiques comme tout enfant devait avoir quand on l'aime de l'amour... que c'est à cause de cela qu’à commencer à naitre la tristesse en moi...
Je me rends contre maintenant que la tristesse est une étape que je dois apprendre à apprivoiser sans pour autant quelle m'empêche de vivre normalement comme en ce moment. Je sais que j'en ai besoin pour aller mieux pour savoir et repérer ce qui me touche dans les situations et les événements qui m'arrivent dans ma vie, et les larmes vont avec aussi je dois les laisser couler comme en ce moment cette chose inhabituelle jusqu'à présent que je ne me donnais pas le droit et je m'enfonçais dans ce monde qui est synonyme de solitude et je m'enfonçais de plus en plus dans mon silence, mais maintenant je n'ai plus honte de montrer ma tristesse et mes larmes dans mes séances de psychothérapie, cette barrière que je m'étais faite est moins épaisse et diminue peu à peu et je commence aussi à considérer que même si cela me fait terriblement souffrir ces larmes et cette tristesse comme une bonne sensation et non comme une ennemie, chaque flash, chaque image a besoin d'être pleurée pour que le trou que cela me provoque puisse se refermer peu à peu, mais je dois me dire aussi que ces parties là resteront en moi à jamais mais elles ne me feront moins souffrir. Cela voudra dire que je les aurais intégrées et digérées enfin je l'espère. Je crois que mon corps et ma tête commencent à intégrer cette nouvelle façon de régir. Ils se laissent allez doucement mais sûrement. Mais encore maintenant je reconnaîs que tellement de choses sont à découvrir encore et à retravailler pour panser ces blessures que je me sens submergée et que dans ma tête j'aurais encore beaucoup tendance à me disperser et à m'y noyer.
Mais la tristesse peut vous pousser et vous bousculer tellement que parfois elle vous envahie, mais comme je commence à savoir pleurer sans trop avoir honte ce matin par exemple j'ai rgrrrrrrr é e é e  é e é ele é e é e é e grrrrrrr je reprends : réussi à parler avec mon psychiatre qui me connait depuis longtemps d'une situation qui pour moi était importante, je pense que aussi le travail que je fait avec Emmanuelle m’a beaucoup aidée pour le faire ce premier pas, le fait qu'elle ait envoyé mes écrits à mes psychiatres ils peuvent savoir que quand je commence à parler de quelque chose et que je me replie sur moi-même, cela leur permet de reprendre le sujet en m'aidant avec leurs mots ce qui s'est passer ce matin, je me suis aperçue aussi que j'étais plus rassurée et plus à l’aise avec lui donc à voir.
Mon dessin,
Je n'avais pas d’idée précise pour le faire, donc je me suis laissée aller. J'ai fait la forme du visage, mais je ne voulais pas le faire symétrique et normal. Dans ce visage vous pouvez observer que j'ai quand même représenté une bouche qui sourit je me dis que maintenant la tristesse peut apporter du bien comme ce matin avec la séance avec mon psychiatre et après mes idées sont sorties au fur et à mesure toujours, mais il y avait une chose que je voulais mettre absolument : des couleurs vives car je me dis aussi que la tristesse n'est pas obligée d'être représentée que par du noir ou du rouge, c'est l'expression du visage qui compte, j'ai représenté des larmes qui sortaient d'un nuage, sauf que ce n'est pas des gouttes d'eau car l'eau glisses et quand il fait chaud cela s'évapore... donc il y a des larmes rouges quand ma tristesse est forte, bleues quand je peux la gérer et vertes quand je suis entre les deux. Pour moi les larmes, pour l'instant, sont encore en moi, peut-être que plus tard cela sera de la pluie.

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