« Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, alors il deviendra ce qu'il doit et peut être. »

Behandle die Menschen so, als wären sie, was sie sein sollten, und du hilfst ihnen zu werden, was sie sein können.

J. W. von Goethe, Faust I

Art Therapie Virtus

jeudi 28 février 2013

BD – La mauvaise venue

Pratiquement pas dormi et je ne sais toujours pas ce qui me fait barrière. J'ai toujours en moi cet énervement et cette envie de bondir est de plus en plus présente. J'ai beaucoup de mal à gérer, cette nuit dans ma tête je n'arrêtais pas de voir mes deux mères nourricières. Je les revois dans certaines situations que j'avais vécues au moment où j'étais petite et pas grosse (je me voyais comme ça), dans mon lit j'en transpirais et à un moment donné je me demandais si je ne faisais pas une poussée de fière et que cela me faisait délirer. Je ne savais plus où j'étais, j'ai fermé les yeux en moi un mal être total s'est installé, une grande angoisse. Dans mon lit je trangrrrrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrr je reprends : transpirais au niveau de mes fesses après plus rien, mais quand je suis revenue à moi j'étais en train de bondir dans le lit. A ce moment là, j'étais sûre que une de mes mères nourricières « Tati », la plus petite et la plus dure, était près de moi.
Il y avait cette odeur je la reconnaissais. Pour moi ce que je vivais à cet instant était vraiment réel ; je la voyais bien avec son pull bleu et ses cheveux frisés. Elle portait sur son visage ce côté sadique. Oui, c'était bien elle, j'avais de plus en plus de mal à respirer. En moi je sentais une frayeur immense, je voulais la toucher et je devais la toucher mais je ne sais pas pourquoi. Une chose est sûre c'était important que je le fasse, j'ai étendu mon bras droit et je me mettais en même tgrrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrrr é e é e t e u e é e é e é ele é e é e  je reprends : temps sur le côté droit mais à ce moment-là, plus rien, plus de « Tati » plus d'odeur. J'étais complètement perturbée, je n'arrivais plus à bouger. J'avais trop peur qu'elle soit encore dans la chambre mais dans un autre coin que devant moi. La lumière était au-dessus de mon lit mais mon bras était trop court et je n'osais, je ne pouvais plus bouger. Je ne voulais pas non plus me faire remarquer, je ne voulais pas non plus me remettre sur le dos mais je sentais cette douleur au niveau de ma poitrine qui montait de plus en plus pour moi je me dis que cette douleur apparaît c'est quand je vais très mal c'était comme si elle me prévenait d'un danger, j'en ai vomi tous mes boyaux. La douleur me faisait trop mal mais je n'avais pas eu le temps d'aller aux toilettes, la peur me paralysait. J'ai vomi dans le lit, les infirmières de nuit ne m'ont rien dit. Elles seulement que cela arrivait à tout le monde, mais j'étais très mal j'avais honte de cette situation, j'avais peur d'être jugée, j'avais peur aussi que l'on me remette une étiquette dans le dos du genre « méfiez vous d'elle ». En moi, j'avais toujours cette douleur qui ne partait pas, elle me coupait la respiration à chaque fois que je voulais respirer j'ai eu beaucoup de mal à sgrrrrr é e é e é e ele é e é e é e  grrrrrr je reprends : sortir de mon lit, j'avais des vertiges. Je ne sais pas ce qui a provoquer cette situation, une chose est sûre c'est que pour moi elle était réelle, je la vivais, je n'étais plus dans le présent à ce moment là. C'est bizarre, cette situation est la même que quand je me vois dans la télé rempli de sang, je sais pourtant que ce n'est pas réel mais voilà, à chaque fois que cela m'arrive je le vis intensément et mes réactions, mes ressentis eux sont vraiment réels comme par exemple la douleur au niveau de ma poitrine. Je sais une chose et j'en suis certaine, cette situation m’affaiblit à chaque fois. Je me dis aussi que je devrais être cinglée de vivre ces scènes intenses. Ce qui me déstabilise le plus et je ne sais quoi penser c'est que je vomis réellement, que ma peur est réelle, que ma douleur au niveau de ma poitrine est elle aussi réelle, le fait aussi que je transpire dans mon bas de pyjama. Que le bas de mon pyjama soit humide, cela est réel. Je me pose la question suivante : alors que la scène avec ma mère nourricière n’est pas réelle, je suis consciente de cela, pourquoi aussi je vis ces scènes intensément ? Pour moi il y a une raison mais cela me fait flipper. Qu'est ce qui provoque ceci ? Ça aussi je ne le sais pas. Mais il s'est bien passé quelque chose.
Le dessin de la chambre
J'ai représenté ma chambre à l’hôpital : moi allongée dans le lit où vous pouvez constater que je tends le bras droit pour toucher ma mère. Cette dame qui est à côté de mon lit s'appelle « Tati » elle me regardait de profil. Vous pouvez voir au dessus de mon lit les lumières, ces lumières que je n'arrivais pas à toucher. J'ai fait au mieux pour représenter cette mère avec son pull bleu, sa jupe marron mais également ses cheveux frisés. Concernant ce dessin, j'ai commencé à dessiner le lit puis tous les petits détails : la table de nuit, fenêtres, tables etc.. Après j'ai commencé à dessiner ma mère, j'essayais de me la remémorer dans la tête, ça n'a pas été facile. J'ai beaucoup hésité et cela m'a énormément angoissée car dans ma tête je me pose beaucoup de questions, pourquoi ai-je vécu cette situation aussi intensément ? Ce dessin a été fait aux crayons de couleurs.

BD – Grr Grr – La nuit la plus pourrie depuis 15 jours

Eh oui, encore une nuit très agitée, je ne sais pas si je vais pouvoir dormir un jour convenablement. Cette nuit impossible de dormir 1h30 d'affilée. Je suis ce matin extrêmement fatiguée cette nuit a été la plus catastrophique depuis voilà bientôt 15 jours. Ce matin, impossible de me lever et de mettre un pied par terre dans ma tête cela me tapait de partout ; à l'intérieur une vragrrrrrr é e é e é e ele é e é e é e grrrrrr je reprends : vraie boîte de nuit ! J'ai quand même réussi à prendre ma douche, mais celle-ci a été très rapide. En sortant je transpirais toujours autant, l'infirmière m'a dit que cela été dû à la fatigue. Ajouté à cela ma tension n'était pas haute, je ne sais plus le chiffre exact mais c'était vers les 9. Mon psychiatre le docteur Barbe est très ennuyé par rapport à mes migraines, il a augmenté le laroxyl de 25 mg pour midi. Il m'a dit aussi que mon mal de tête était amplifié dû à mes troubles dissociatifs plus la tension des problèmes à gérer à côté. Je n'ai réussi à  bogrrrrrrrrr é e é e é e t u e u e é e é e é e grrrrrr je reprends : boire ce matin au petit déjeuné qu'un café que j'ai vomi aussitôt. Ma douleur été trop forte, même après le doliprane 1000 mg que l'infirmière m'avait donné. A cette heure ou je vous écris cette lettre je n'arrive toujours pas à trouver le sommeil, en moi je ressens cette sensation qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond mais voilà je ne sais pas quoi. Un autre problème se pose : cette peur de faire mal aux autres et celle d'être abandonnée, oui à chaque fois que je suis très mal je ressens ces sentiments.
Ce matin en fin de matinée vers 11h 30 l'infirmière du secteur, la « petite blonde » comme je la surnomme, est passée me faire un petit coucou. Quand elle est rentrée dans ma chambre elle me trouvait le visage fatigué et les yeux injectés de sang. Nous avons parlé ensemble de différentes choses comme par exemple de mon fils, des viols et de mes troubles dissociatifs qui sont eux plus présents en ce moment, allez savoir pourquoi ! J'ai beaucoup aigrrrrr é e é e é e ele é e é e grrrrr je reprends : aimé notre échange, je confirme tout ce que j'ai dit sur elle la première fois. Elle a ce côté humain et cette écoute que j'aime beaucoup. Cela s'est passé mieux que les premières fois, une chose importante pour moi. A midi je n'ai pratiquement rien mangé, les nausées étaient là. J'aimerais tellement que ces migraines s'arrêtent car j'ai de plus en plus de mal à les supporter, la douleur est parfois très intense le souci dans tout cela c'est qu'elle paralyse mon corps : je suis incapable de faire quoique ce soit ! Cette situation je ne la supporte plus ça m'énerve dur ! Et dans ma tête je rumine et je sais aussi que cela n'est pas bon pour moi. Je m'accroche même si je sais que c'est dur, je ne dois pas baisser les bras donc c'est pour cela aussi que je vais m'accrocher pour aller à l'atelier, j'aime beaucoup y aller et c'est très bénéfique pour moi car cela me permet d'imaginer, cette chose que je n'arrive pas à faire, c'est terrible comme situation. Je n'arrive toujours pas à la régler. Mais une chose merveilleuse que j'aime beaucoup, j'ai toujours cette aide par Emmanuelle et Catherine qui sont là tous les jours elles permettent de casser le train train de la journée quand elle est triste, je les remercie toutes les deux.
Le dessin atelier créatif 4.
La forme n'était pas là, mais je tenais absolument à faire ce dernier jours d'atelier. Quand je suis arrivée dans la pièce il y avait une odeur très forte, un genre de vernis, même que l'animatrice s'en est plaint. Elle nous avait prévenus que l'on pourrait avoir des maux de tête, mais dans tous les cas ça ne peut pas être pire que mon mal de tête que j'ai depuis cette nuit malgré l'augmentation du laroxyl que j'ai eu à midi. Sur cgrrrrr é e é e é e ele é e é e grrrrr je reprends : cette odeur je n'ai rien dit, je me suis pas plainte, je me suis assise. Hier, dans un catalogue j'avais repéré des ailes en formes de papillons donc je l'ai ramené aujourd'hui pour pouvoir m'en servir. Je ne savais pas trop ce que je voulais en faire, mais je voulais absolument les utiliser je les trouvais superbes. J'ai donc commencé par aller chercher une feuille de dessin, j'ai observé tout ce qui était disposé sur la table, gomme, feutres, ciseaux, crayons de couleurs etc.. Mais ça ne me disait rien de plus, je voulais faire quelque chose d'original. J'ai alors fouiné au fond de la pièce, je n'avais toujours pas d'idée précise concernant ce dessin. Au fond de la pièce j'ai vu qu'il y avait un grand sac, je voyais plein de trucs sortis : de la laine, des boules de couleurs. Et c'est là que je me suis dit, si je m'en servais pour faire quelque chose d'original cela pourrait être sympa. Dans mes mains j'avais toujours les ailes de papillons, il fallait trouver une idée. Mais le papillon ne me plaisait pas. A côté de moi il y avait un bouquin avec plein de forme de grrrrrrr é e é e é e ele  é e é e t e u e é e é e é e grrrrr je reprends : dedans, j'ai feuilleté ce bouquin du début à la fin et j'ai repéré une forme bizarre cette forme me plaisait bien, on ne pouvait pas la définir. Je l'ai donc reproduite sur la feuille de dessin, je me suis amusée à essayer de positionner les ailes de papillon (cela a été difficile pour moi de trouver l'emplacement, difficile de m'orienter – absence sur absence – j'ai eu du mal à reprendre le fil de mon travail, je suspecte l'animatrice de s'en être rendue compte mais moi je suis toujours aussi mal quand cela m'arrive j'avais également peur de la réaction de l'animatrice...). Une fois leur emplacement repéré je les ai collées. J'ai eu l'idée de poser cette forme en forme de papillon sur une banche donc j'ai utilisé le tube de toutes les couleurs comme tel et à la main j'ai fait le reste, des branches pour bien montrer que c'est un arbre. Je voulais faire une queue à cette forme originale j'avais trouvé dans le même sac une plume, c'était la seule qui restait. Je n'ai pas eu de soucis pour la placer tout de suite, c'était une évidence que je l'utiliserai cogrrrrr é e é e é e ele é e é e grrrrr é e é e é e aaaaaaa éme mom papa aaaaa grrrrr je reprends : comme la queue de la forme. J'ai aussi rajouté des bouts de papier qui « frisent » (serpentin) un au niveau de la queue et un au niveau de la tête car je voulais faire une sorte de houppette. Je me suis dit que je pouvais lui rajouter tout et n'importe quoi, tout lui correspond puisque c'est une forme « bizarre » indéfinissable. J'ai ensuite continué à décorer mon dessin : originale pour original, j'ai rajouté des boules de toutes les couleurs cela faisait un arbre fleuri. Mais avant ça, j'avais repassé les branches en marron/rouge aux crayons de couleurs et j'avais dessiné le tronc mais au moment de colorier le tronc en marron rouge j'ai eu une autre grande absence, je n'étais pgrrrrrr é e é e é e ele é e é e grrrrr je reprends : plus au commande, je n'arrivais plus à suivre, je ne savais plus non plus mon idée concernant ce dessin et mon mal de tête s'amplifiait. Une chose qui est sûre je n'avais pas à colorier le tronc car il avait déjà été fait, une de mes personnalités est intervenue.
Quand l'animatrice a vu mon dessin elle n'a pas compris ce qui s'était passé et je vous avouerai que je n'avais pas envie de lui expliquer mais à la manière dont elle me regardait, cela signifiait qu'elle attendait une explication. J'étais complètement désemparée mais je savais que 16 h n'était pas loin. Je voulais mettre un peu plus de choses sur mon dessin alors j'ai trouvé des étoiles et je les ai collées sur mon dessin, je ne sais pas pourquoi mais cela me plaisait c'était chouette et j'ai également représenté l'herbe avec des bouts de laine. Je pense que je peux confirmer que l'animatrice et les autres patients n'avaient pas compris pourquoi il y avait ce fameux gribouillage au niveau du tronc ils m'ont tous dit que cela gâchait le dessin. A ce moment là j'ai fait mine de pas attendre, je n'attendais que 16 h. Je suis partie sans avoir été remarquée, c'était important pour moi, je ne voulais pas que l'on s'attarde sur ce gribouillage. Pour conclure je peux vous dire que ce dessin est vraiment original car on ne sait pas à quoi il ressemble, moi qui veut que tout est un sens et bien là il n'y en a pas et il a fallu que je le laisse comme ça car 16 h était arrivé, je n'avais plus le choix.

mercredi 27 février 2013

Grr Grr – Ateliers créatif 3 « peinture et encre »

Bon alors aujourd'hui je suis retournée à l'activité de création. J'aime bien cet atelier, quand j'y suis retournée cette après-midi je suis allée sans la crainte, plus détendue, je voulais faire un thème sur la colère, mais il fallait que je fasse ressortir grr il m'embête pas mal en ce moment. Mais voilà moi je ne sais pas ce qui le pousse à apparaître, mais comme hier il est intervenu trois fois en deux heures je trouvais que cela faisait beaucoup. J'ai essayé de faire l'activité sans me sougrrrrrr é e é e é e é ele é e é e grrrr je reprends : soucier de grr, donc je me suis dit que je ferais un dessin sur la colère, car en ce moment je suis en colère que toutes ces personnalités viennent m'embêter, et que je ne puisse pas les gérer. J'ai cherché dans les bouquins des photos qui pouvait représenter la colère ensuite je les ai découpées, et collée sur la feuille. J'ai fait un collage d'une dame si vous pouvez le voir ses jambes sont des tiges de rosier ou j'ai laissé les épines, après je me suis rappelée du soufflage avec la paille je voulais le refaire j'avais beaucoup aimé à le faire la première fois. Donc je l'ai refait avec de la peinture rouge, mais entre temps j'avais déjà eu une absence, mais là encore une autre est apparue le bgrrrrrr é e é e é e grrrrr é e t e u e é e é e grrrrrr é e o e é e é e grrrrr je reprends : blanc. Quand je suis revenue à moi sur mon dessin il y avait de grosses taches bordeaux (grr était intervenu) celle que vous voyez un peu partout (grr est aussi intervenu dans le rouge, quand j'ai fait la paille), je n'ai pas touché aux tâches violettes. La réalité était longue à revenir en moi… c'est au bout d'un moment que j'ai pu regarder mon dessin, mais j'étais complètement paumée. Je ne voulais pas le montrer à l'animatrice (ce moment d'égarement ainsi que mon dessin), je me suis donc mise à chercher des formes sur ces grosses taches, et j'en ai trouvées.
Si vous regardez bien je les ai entourées avec différentes couleurs : (à droite) vous verrez une rose entourée de violet, en vert (en haut) une souris, en bleu (à gauche) une grappe de raisin avec sa tige avec à côté en orange une feuille, enfin en vert (en bas) la tête d'un éléphant avec sa trompe et en noir la tête d'un lapin. C'est fou comme l'on peut découvrir des choses. Les grosses tâches oranges quand à elles correspondent à des sorgrrrrr é e é e é e ele é e é e grrrrrr je reprends : sorte de plantes. Ce tableau a été fait avec de la peinture sauf pour la couleur rose qui elle correspond à de l'encre. 

BD – Mes personnalités et moi

Depuis quelques jours mes personnalités se battent, je ne sais pas si c'est contre elles ou contre moi. Je ne sais pas trop ce qu'elles cherchent non plus, non seulement elles jouent avec moi la journée cela me perturbe déjà pas mal et maintenant elles si mettent pour la fin de soirée, dés la nuit. Mais ce qui m'embête le plus c'est que moi je suis de plus en plus fagrrrrrr é e é e é e t e u é e é e grrrrrr je reprends : fatiguée et cela me provoque des convulsions, une déstabilisation complète en moi s'est installée. Je n'ai plus vraiment mes repères parfois je me demande si Béatrice est présente le plus possible dans la journée. Oui, cela m'inquiète. Même dans les ateliers elles sont présentes, comme par exemple hier après-midi elles sont apparues trois fois en deux heures, un coup c'est moi un coup c'est elle. Ça doit les amuser à jouer à cache cache mais pour moi c'est vraiment déstabilisant cette situation, je ne sais ce qui m'embête le plus, si c'est elles qui sont souvent présentes ou alors c'est quand je reviens à moi et que je m’aperçois que j'ai perdu complètement du moment, de ma pensée. Le plus dur, c'est de ne pas savoir ce que je disais ou ce que je faisais car je trouve que en ce moment chaque absences sont de plus en plus fortes. Je trouve aussi que j'ai à peine le temps de me remettre qu'une autre se produit. A l'intérieur de ma tête cela ressemble à une madeleine. La douleur est de plus en plus forte, mes vomissements sont de plus en plus fréquents. Je pense que tout mon corps et mon orgrrrrrr é e é e é e grrrrrr é e é e o e é e é e ele é e é e é e grrrrrr je reprends : organisme sont fatigués et ont du mal à lutter mais je continue à m'accrocher.
Une autre chose importante que j'aimerais vous signaler est que si j'arrive à rester à l’hôpital c'est grâce à trois personnes : Emmanuelle, Catherine et ma grande fille qui sont là chaque jours du matin jusqu'au soir. Elles sont proches, là à mes côtés. Emmanuelle sait aussi me booster quand je commence à baisser les bras, soit parce que j'ai du mal à supporter l’atmosphère ou alors il y a ce mal être à l'intérieur de moi qui me fait souffrir mais voilà, je suis pratiquement à bientôt quinze jours d'hospitalisation. Je réussis également à continuer mon travail pour le mettre sur le blog, toujours avec l'aide d'Emmanuelle afin de vous faire partager un peu mes journées et mes ressentis et c'est aussi grâce à ça que je tiens car mon egrrrrrr é e é e é e é e grrrrrr je reprends : esprit est occupé et que je n'arrive pas tellement à avoir le temps de ruminer. Cette après-midi je retourne à l'atelier création, je ne sais pas ce que je vais y faire mais j'y vais.

mardi 26 février 2013

BD – Le plaisir

Tout d'abord je ne sais pas vraiment si le plaisir est une émotion. Moi je dirai oui, mais je ne suis pas sûre de moi. Par contre je sais que le désir cela correspond aussi au mot satisfaction, je pense aussi que son intensité est aussi plus ou moins grande et peut aller jusqu'à être intense. C'est aussi la sagrrrrrrr é e é e é ele é e é e t e u e é e é e grrrrrr je reprends : satisfaction d'un besoin, d'un désir fin de le combler. Combler ce manque. Le plaisir contribue à notre bien être au niveau relationnel, émotionnel et psychologique. Le plaisir s'exprime pour moi aussi de manière différente comme par exemple il peut aller de l’émerveillement ou contentement à l'extase, à la jouissance à l'euphorie jusqu'à l’excitation. Le plaisir est aussi un effet calmant, il diminue le stress, j’entends souvent des personnes qui disent que faire l'amour peut procurer un plaisir une jouissance suprême puis que peu après on se sent détendu et calme et que par la suite la nuit est douce.
Mais moi je ne suis pas tout à fait d'accord avec ça, je reste septique car pour moi ce n'est pas le cas quand je fais l'amour. Je serai plutôt après énervée exilée ou en colère mais je suis sûre de moi, je pense aussi que nous avons tous besoin de ressentir le plaisir cela nous aide aussi à ne pas nous enfoncer, à ne pas tomber dans la déprime. Bref, le plaisir nous aide à survivre comme je dis souvent, je pense aussi que le plaisir joue un rôle dans notre comportement moi je le vois comme cela. Il nous permet de prendre un bonne direction, pogrrrrrr é e é e é ele é e é e é e grrrrrr  je reprends positive, comme par exemple dans l'emploi moi je n'irai pas travailler dans un lieu ou je m’ennuierai et qui ne m'apporte rien c'est pareil pour la nourriture je ne mangerai pas des choses que je n'aime pas parce qu'elles ne me procurent pas de plaisir. C'est pareil pour les dépenses, exemple les vêtements et cela marche aussi pour le amis je n'irai pas m'encombrer de personnes alors que rien ne passent avec eux et enfin pour les sorties : si je n'ai pas envie, je préfère rester chez moi. Je re-dis bien c'est ma façon de voir le plaisir mais ça c'est du plaisir positif. Mais je reconnais que parfois je n'ai pas le choix donc pour moi c'est du plaisir négatif, je le hais mais en général je fonctionne comme cela : je recherche toujours le plaisir positif quand l'occasion m'est donnée. Je pense aussi que le plaisir c'est pour rechercher une satisfaction d'une demande mais voilà, il arrive que le plaisir nous donne des pièges. Il est trompeur. Je m'explique, si vous cherchez la perfection à tout prix cela ne sera plus un plaisir naturel il se retournera contre nous de façon à ce que l'on ressente un plaisir culpabilisant, moi je ne me donne pas souvent de plaisir car pour moi c'est vouloir toujours trop. Je cherche la perfection donc je reconnais que le plaisir équivaut au danger. Cela je le sais mais vgrrrrr é e é e é e ele é e é e grrrrr é e é e é  aaaaaaa éme mom papa aaaaaaa grrrrrrr je reprends : voilà, c'est plus fort que moi d'avoir cette réaction perfectionniste peut-être aussi je profite de cette perfection et que inconsciemment je ne veux pas ressentir le plaisir, que je me mets une barrière. Trop peur de ne pas savoir comment la situation va tourner, peut-être aussi que j'ai peur de ma réaction face au plaisir c'est encore quelque chose de nouveau pour moi car je peux dire que pendant mon enfance et mon adolescence je n'ai jamais eu l'occasion de savoir ce que sait de ressentir du plaisir sous toutes ses formes. Je sais aussi que le plaisir est provoqué par quelque chose d’extérieur à nous et si on le voit pas on ne le cherche pas on se bloque et cela nous aide pas à nous épanouir, le plaisir alors restera toujours mort.
Pour moi ce thème a été compliqué à écrire pour pouvoir m'exprimer clairement et trouver les bons mots, en effet pour moi il restera toujours un mystère.

lundi 25 février 2013

BD – Modelage n°1 – Atelier créatif « argile »

Lors de mon arrivée dans la salle il avait beaucoup de monde je ne savais pas trop où aller donc je me suis mise quelque part autour de la table. L'animatrice s'appelait Jocelyne, elle était très gentille elle s'est approchée de moi et m'a demandé ce que je voulais faire. Je me suis sentie désemparée car je voyais trop de crayons sur la tgrrrr é e é e é e ele é e é e grrrrrrr je reprends : table, pastels, peintures mais je ne voulais rien faire de tout cela. C'est à ce moment-là qu'elle m'a proposé de faire de l'argile, j'ai dit oui tout de suite sans même savoir ce que c'était et comment on faisait. Elle m'a montré le gros morceau d'argile, quand je l'ai touché j'ai trouvé ça, très dur. J'ai regardé Jocelyne et je lui ai demandé : « comment on fait, cela est trop dur ». Là elle m'a montré qu'il fallait que je mouille de façon à pouvoir la travailler plus facilement comme la pâte à modeler. La première sensation était bizarre, la matière était à la fois lisse, glissante, visqueuse et très difficile à travailler mais je ne me suis pas découragée je voulais absolument faire cet atelier. Une fois bien pétrie j'ai pu commencer à faire une forme mais moi et mon imagination on est fâchés. Jocelyne m'a expliqué qu'il fallait que je me laisse aller, qu'il ne fallait pas que je réfléchisse ; cela me convenait tout à fait. J'ai commencé à l'écarter de tous les côtés sans en faire des morceaux et j'ai pétri la pâte comme l'on pétri du pain, mais toujours pas de formes qui apparaissaient. C'est au bout de 10 minutes environ que j'ai pu apercevoir quelque chose de mgrrrrrr é e é e é e grrrrrr é e é e é e t e u e é e é e ele é e é  e grrrrrr  je reprends : minuscule le début d'une corbeille à chien. Donc j'ai peaufiné cette idée et quand Jocelyne est venue me voir elle m'a dit « c'est très bien pour une première fois ». J'ai adoré ce toucher, ce contact avec l'argile même si j'en avais plein les mains. J'en ai fait une deuxième, je me suis pas découragée, j'avais déjà une idée en tête : un bougeoir, mais étant donné que j'avais trop de pâte je me suis dit on va faire un visage humain. Mais plus je le fabriquais moins cela ressemblait à un visage humain mais plutôt à celui d'une bête. Et là subitement le blanc, j'ai eu du mal à suivre mon idée, je ne savais plus… Ces moments d'égarement qui me font si peur, mais je ne me suis pas démontée, j'ai observé la forme que j'avais commencée  et là je me suis dit pourquoi pas faire une tête de lynx. Quelle idée mais, je la trouvais géniale ! Je lui ai mis des oreilles, des narines et je lui ai peaufiné la gueule. Le résultat était pas mal. Pour une première fois j'étais contente de mon travail sur l'argile matériau que je n'avais jamais travaillé.
Je recommencerai !

BD – Le trop plein est arrivé

Dimanche soir je suis retournée à l’hôpital après une permission de 48 heures qui s'est bien passée, mais voilà depuis ce matin, lundi, je me sens au bout de mes limites… migraines migraines elles ne me quittent plus ! Ce trop plein risque d'être un problème pour mon hospitalisation. Eh oui depuis quelques jours je ne dors plus la nuit et je ne peux me reposer dans la journée trop spide. Mais voilà la fatigue s'accumule de jours en jours et là je suis comme une vraie lionne, je bondis pour la moindre contrariété, je suis cette lionne qui cherche sa proie je ne sais pas si c'est l'impulsivité qui se cache derrière mais je suis très mal. J'ai peur de moi et de mes réactions, c'est à ce moment-là qu’en général je m'enfouis, que je signe une décharge pour éviter les ennuis et de créer des problèmes envers les autres, je suis très très en colère contre moi, je suis une bombe à retardement car je ne peux gérer cette situation. En moi s'installe cette grande sogrrrrrrrr é e é e ele é e é e é e grrrrrrrr je reprends : souffrance car je suis consciente aussi que c'est ma santé que je mets en péril ce qui ne m'aide pas non plus c'est le comportement du psychiatre de l’hôpital qui me suit en extérieur. Je trouve son comportement un peu je-m'en-foutisme envers moi, je trouve qui se la pète derrière son bureau cela fait dix jours que j'attends que l'on me change mon traitement mais rien et je peux vous assurer que je trouve le temps long. En moi je sens cette pression monter. Je sais aussi que dans cet hôpital ils nous mettent en chambre d'isolement pour un oui ou pour un non, je m'en suis rendue compte depuis le début de mon séjour et c'est une chose qui m'est déjà arrivée où je suis restée deux jours avec des piqûres pour me faire dormir. Pour moi, je trouve cette solution un peu… radicale et expéditive. Pourquoi ne pas chercher le pourquoi de cette réaction que j'ai à chaque fois et qui me met en danger ?
Le problème est que quand cette crise commence je deviens super agressive, je réponds très méchamment et je dirais même plus : je n'écoute plus rien, c'est la que mon cerveau disjoncte et plus rien ne m'arrête, les limites sont bousillées elles n'existent plus. Je perds complètement le contrôle. Je suis tellement sanguinaire qu’en moi il y a cette envie de me défouler, faire sortir ce trop plein d'émotions et je sais aussi que dans ces moments-là je peux aller trop loin dans mes actes et dans mon comportement. J'ai cette peur qui s'installe petit à petit, peur de me retrouver en isolement et ce qui me fait terriblement souffrir c'est me dire que dans ces cas là je ressemble à mon père qui lui était dans une exgrrrrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrr é e é e o e é e é e ele é e é e grrrrrr je reprends : extrême violence, constante, tout le temps et pourtant j'essaie de me contrôler pour ne pas lui ressembler. Mais voilà, c'est plus fort que moi et quand ces émotions sont sorties eh bien le mal est déjà fait, je le regrette et je suis en colère car je m'aperçois que je n'ai pas pu encore gérer cette pulsion, en moi cette terrible souffrance ne fait qu’augmenter. Mais avant que ça n’arrive je recherche de l'aide afin d'être aider mais avec ce comportement agressif que je ressorts de moi je fais fuir les personnes et je me retrouve extrêmement, complètement seule face à tout cela alors que faire ? Moi, je ne sais plus.
Mon dessin.
Beaucoup de noir et de rouge, j'ai essayé de faire un dessin se rapprochant de mon thème (le trop plein est arrivé). Dans mon texte je parle du cerveau qui digrrrrrr é e é e é ele é e é e é e grrrrrrrr je reprends : disjoncte donc j'ai dessiné un cerveau. Je dis aussi que je n’écoute plus rien, alors je me suis dit pourquoi ne pas dessiner une oreille. Je parle aussi d'une bombe à retardement me concernant donc comme vous pouvez le constater j'ai dessiné une bombe avec la mèche allumée. Cette mèche, cette fumée remonte vers le cerveau et vers l'oreille ce qui signifie pour moi que tout est mort, que je ne suis plus maître de la situation. Le fond rouge et noir correspond à ma grosse colère de ne pas pouvoir gérer cette situation pour éviter de me mettre en danger.

dimanche 24 février 2013

BD – Encre n°10 – La joie

Mon dessin sur la joie mais pas comme d'habitude..
Bon alors mon premier dessin sans pinceaux,  et bien voilà je devais finir mon travail sur la joie et mon dessin était compris dedans mais je n'avais pas mes affaires elle sont restées laissées à l'hôpital, par contre hier j'ai racheté des encres et le papier à dessin qui va avec et je voulais essayer cette façon de travailler avec les encres qui m'a toujours intriguée, à l'éponge et avec une spatule avec en enbout en mousse. Je vous l'avoue j'étais pressée de le faire mais une fois devant la galère, vous connaissez Peggy la cochonne et bien c'est moi MDR.
Je crois que je n'ai jamais travaillé aussi salement… il y en avait partout... mais bon quand je vois le résultat c'est cool alors ne soyez pas trop sévère avec moi c'est mon premier dessin comme cela. J'ai commencé par le rouleau je l'ai trempé dans l'encre violette et je l'ai passé sur la feuille mais juste le bout en forme de rond pas en entier je veux dire horizontalement. J'ai fait un genre de boucle, j'ai fait la même chose avec le vert, le rouge, et plus j'avançais les couleurs se mélangeaient, mais cela ne me suffisait pas concernant le résultat j'en étais pas contente, je devais trouver autre chose, la paille et oui pour faire glisser le surplus pour souffler dans tous les sens en bougeant la feuille de tous les cotés, génial, et là je vous le confirme le résultat donnait beaucoup mieux, j'ai pris mon pied, je pouvais faire cela dans tous les sens, ce qui confirmait bien mon dessin sur la joie : des couleurs vivent dans tous les sens sens de but apparent, comme la joie elle apparaît alors que rien n'est préparé.

BD – Texte sur la joie

La joie, encore une émotion que j'exprime avec une intensité qui varie, c'est comme un poste radio pour lequel le son peut être réglé. Et bien la joie c'est pareil, de même qu’il m'est difficile de vous dire que la joie je la ressens dans ma vie au quotidien, il m’est difficile de vous dire oui. Ce serait mentir, car pour moi cette émotion ne ressort que dans certaines situations. Par contre quand je la ressens en moi c'est une chose extraordinaire, je pense à ce moment-là. Toutes les barrières qui m'empêchent de vivre épanouie explosent, peut être un trop plein d'émotions mélangées aussi bien négatives que positives qui a besoin d'être expugrrrrrr é e é e é ele é e é e é e grrrrrr je reprends : expulsé et en profite dans ce moment-là, mais cette sensation est loin d'être désagréable je vous le confirme, si cette joie pouvait devenir mon médicament ma drogue de tous les jours cela me rendrait peut-être plus heureuse, mais pas si facile.
Un exemple de joie, la naissance de ma dernière. Attention les autres naissances aussi, mais la situation à été complètement différente pour ma dernière pour un tas de raisons. Et bien là j'en ai pleuré de joie, dés que j'ai senti sa tête sortir. Toute la tension de ma grossesse que j'avais accumulée en moi, mois après mois, jusqu'à la fin avait disparu. Je prenais mon « pied ». C'était intense, je ressentais une vraie plénitude, j'étais redevenue moi, une maman j'étais comblée, je crois que depuis je n'ai jamais ressenti une telle émotion aussi forte. La joie pour moi ne dure jamais longtemps, au début c'est une grande excitation que mon corps ressent, montre, mais très vite elle diminue, et je deviens dans un état de mélancolie je pleure mais pas de joie. Quand cette joie apparaît, elle emporte mon corps entier, je suis prête à faire n'importe quoi, c'est comme si c'était une grande vague qui m'envahit, et me donne plus de force.
Cette force me permet dans ces moments-là de travailler encore plus et rapidement, et de prendre des décisions sans hésiter et sans recgrrrrrrr é e é e é e é e ele é e é e grrrrrr é e t e u e é e é e é ele é e é e grrrrrr je reprends : reculer après, mais comme je vous l'ai écrit la joie chez moi ne reste pas longtemps, pour moi elle n'est que passagère, car je considère que pas une sensation de joie ne ressemble à une autre jamais, et pour moi c'est normal comme réaction, c'est comme si je demandais qu’elle meurt à chaque fois, pour laisser place à d'autres joies à venir, à des nouvelles, comme si je recherchais encore et encore de nouvelles sensations mais encore plus fortes. Je pense que ce n'est pas parce que je n'ai rien ressenti d'aussi fort qu’à la naissance de ma dernière que je doive absolument retrouver quelque chose d’aussi fort.
Par contre une chose que j'aime beaucoup c'est écouter les autres personnes de mon entourage quand elles font partager leurs moments de joie, cela m'émeut beaucoup et parfois je me dis : regarde Béatrice c'est tout simple il ne suffit pas de grand chose pour ressentir cela le plus souvent possible, et moi je cherche pourquoi je n'y arrive pas, et je ne trouve pas, mais cela n'empêche en rien de prendre plaisir à les écouter, j'aime beaucoup, je trouve que c'est naturel de partager cela avec des amies, une chose que moi pourtant j'ai du mal à faire et c'est à ce moment-là que je me rends compte que dans ma vie les moments de joie ne sont pas vraiment présents mais la bonne question est que je m'en donne le droit aussi et cela je n'en sais rien. Je pense qu’entendre les autres parler cela me permet de ne pas me renfermer sur moi-même, et cela m'aide à rire et à suivre le mouvement de la vie que j'aime bien partager avec eux. Mais je suis capable d'être là quand cela ne va pas non plus, une situation où je me sens plus à ma place.
Maintenant vous allez me dire que la joie on la trouve partout tous les jours, comme par exemple avec des amies, relations dans le travail. Dans son travail alors là je pourrais dire oui mais pas à chaque fois, quand on offre un cadeau à un ami là pour moi je ne le fais pas pour moi je le fais pour la personne en question donc c'est à elle d'être pleine de joie, moi je ne passe pas en premier plan. Dans les cérémonies, les fêtes, par contre dans les moments de partage là j'aime beaucoup, car cela reste dans l'intimité pas grand monde en général, donc j'ai moins peur de me laisser m’exprimer et de faire ressortir ma joie, mais voilà cela ne reste pas longtemps.
Pour moi la joie s'exprime en riant, en pleurant, en bougent, en sautant, en dansant, et je pense aussi que cela se voit sur le visage de la personne, il est moins crispé et les yeux sont pétillants, je pense aussi que la joie ressort quand on est content d'avoir fait quelque chose de bien et d'utile aussi, donc pour finir je dirais que la joie ressort phgrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrrr je reprends : physiquement et psychologiquement.
Me concernant je crois que la joie ressort plus dans mon rôle de maman et ce que mes enfants me donnent de différentes façons. Maintenant moi si je leur apporte assez de joie ne n'en sais rien toujours l'éternelle question que je me pose, est-ce que je donne assez ?

samedi 23 février 2013

BD – La lettre n°4 – Ce que j’ai réussi

La Riche le 23 février 2013
Chère Béatrice,
tu sais ce que tu as fait de bien dans la vie et je vais t'en parler et bien tu as réussi tout tes examens tous dans la même année, tu as réussi aussi ton BAFA et ainsi tu as su apporter un peu de bonheur aux enfants qui étaient malheureux chez eux en faisant des colonies de vacances. Tu as fait une formation à la Croix rouge, ce qui t’a permis d'aider beaucoup de personnes âgées, tu as ramené chez eux le soleil et de la douceur, tu as su les respecter aussi, les écouter et cela tu l’as réussi haut la main.
Tu as réussi à survivre quand tu vivais seule à t'en sortir avec du boulot plus ou moins au noir, à pouvoir payer ton loyer pour éviter de te retrouver dans la rue, une situation pas évidente pour toi et que tu as vécu pas mal d'années...
Ce que tu as aussi bien fait dans la vie c'est de te battre et de ne pas somb grrrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrr é e é e t e o e é e é ele é e é egrrrrr je reprends : sombrer comme tes frères et sœurs qui ont eux coulé.
Regarde tu as donné naissance à trois beaux enfants, qui en général réussissent dans les études, tu les as bien élevés aussi avec le respect envers les autres, ils sont polis et tu leur a appris à se respecter eux-mêmes aussi, même si toi tu as du mal à le faire pour toi. Regarde aussi comme tu te bats pour ton fils tu as bien fait le maximum pour sa prise en charge cela te tient à cœur quoi que tu dises. Tu sais bien garder une atmosphère familiale en général et cela tu le fais bien et tu t'accroches. Tu as bien fait dans la prise en charge de ta belle-mère et le beau-père de ton ami. Tu t’es démenée pour qu'il se fasse soigner correctement et tu les as accompagnés jusqu'à la mort et pourtant cela a été dur pour toi.
Tu es aussi une bonne amie pour certaines personnes, et tu réussis toujours à être là quand ils ont besoin de quoique ce soit.
Et tu peux constater que pour cette fois, tu as su rester hospitalisée, tu n'as pas fugué ou tu n’es pas partie contre avis médical et cela c'est une chose formidable que tu as faite là.

BD – Encre n°9 – Ce que j’ai fait de bien dans la vie

Bon alors, il faut que je vous explique, je l'ai commencé hier ce beau dessin, je sais aussi que je ne l'ai pas fini de bonne heure, mais le problème je ne me rappelle plus du déroulement. J'ai eu des absences, je sais par contre qu’il a été fait aux encres.
Emmanuelle m’a dit aussi qu’hier soir c'est la petite beatrisse qui est intervenue, je pense aussi que mon cerveau n’a pas suivi, j'ai eu une nuit agitée aussi et ce matin j'ai eu beaucoup beaucoup de mal à me lever, j'étais vraiment crevée, mais je devais suivre le mouvement et respecter le règlement de l'hôpital donc pas eu le choix je me suis levée, mais je n'étais pas dans mon assiette. D'ailleurs mon haut je l'ai mis à l'envers, et concernant mon maquillage il ne manquait pas grand chose pour ressembler à un clown alors imaginer mon état.
Maintenant concernant mon dessin d'abord il n’est pas signé car je ne sais pas qui l’a fait réellement. Donc je vais vous le décrire en vous disant mon avis de ce matin ma façon de le voir mais je ne saurais pas si c'est vraiment ce que je voulais faire hier, alors on y vas : le thème était ce que j'ai fait de bien dans la vie, le thème est marqué dans la bulle, je dois m'écrire aussi une lettre ou j'ai bgrrrrr é e é e é e ele é e é e é e grrrrr é e é e t e u e é e é e é ele é e é e grrrrrr je reprends : bien du mal à la faire donc cela sera un premier jet.
Je le trouve très coloré ce dessin, je voie aussi des morceaux de puzzle mais voilà pourquoi, moi je dirais que ma vie ressemble à un puzzle, il manque des morceaux pour les emboîtés afin que cela donne un résultat. Je me vois moi, la tête me ressemble je trouve quand je vois les cheveux, maintenant les petits carrés je dirais mon corps mais là je n'ai pas d'idée expliquer le pourquoi ? Concernant le marron je dirais que cela me fait penser à une toile d'araignée et que dedans un tableau à trous y est coincé. mais c'est pareil pourquoi une toile d'araignée, peut-être que cela veux dire que mon passé est bloqué dedans que cela reste le passé que je ne peux pas revenir dessus ce tableau je dirais exprime ce que j'ai fait de bien dans ma vie, je trouve ce dessin très original.

6/ Mieux délimiter les parties entre elles par Richard Schwartz

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Le travail que j'ai effectué pendant plus d'une décennie, avec des centaines de patients, m'a amené à cette conclusion que chacun dispose d'un Self intact, quelle que soit la sévérité de ses symptômes, ou le degré de polarisation de son système intérieur. Le Self possède une perspective claire ainsi que d'autres qualités qui font de lui un guide efficace. Lorsqu'il est complètement différencié, l'individu fait l'expérience de ce sentiment de clarté. Cela peut survenir à la faveur d'un exercice d'imagerie mentale par exemple quand le thérapeute demande au patient d'imaginer qu'il escalade une montagne, et suggère que les parties demeurent dans la vallée.
Les patients disent alors se sentir « centrés », dans un état de bien-être, de calme et de légèreté. Ils disent se sentir libres, confiants et le cœur ouvert.
Ils disent « être dans le présent » (état où il y a absence de pensée, présence de l'expérience seule). Leur sentiment d'isolement disparaît, et ils éprouvent un sentiment de connexion, une fusion avec l'univers. Cet état est similaire à celui dont certains font l'expérience lorsqu'ils méditent. 

À l'occasion de la pratique d'activités sportives, artistiques, ou d'autres activités créatives, il est possible de faire une expérience du même ordre. Le psychologue Mihalyi Csikszentmihalyi (1990) a étudié cet état, qu'il appelle inspiration. L'inspiration est caractérisée par une concentration profonde et une absence de pensées pouvant faire diversion, un désintérêt pour ce qui ne concerne pas l'activité en elle-même, un sentiment d'assurance, de maîtrise et de bien-être, une perte de la notion de temps ou du souci de l'opinion d'autrui, et un sentiment de transcendance. L'attention est totalement investie dans l'activité elle-même, sans souci de récompense ni de reconnaissance. Ayant observé que les individus, partout dans le monde, décrivent ce même état lorsque leur attention est pleinement absorbée dans une activité, Csikszentmihalyi en a conclu qu'il s'agit d'une expérience universelle.
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Autres billets sur Système familial intérieur blessures et guérison

vendredi 22 février 2013

BD – Encre n°8 – La culpabilité suite…

Toujours ce thème : la culpabilité, un domaine que je connais bien, elle ne me quitte pas. Pour moi tout est de ma faute, comme par exemple si mon garçon ne va pas bien, je me pose des tas de questions du genre : j'ai loupé quoi, ce que j'aurais du faire quoi pour qu'il se sente mieux. Je ne sais pas non plus si je donne assez d'amour. Un domaine qui me fait beaucoup souffrir. Encore un autre exemple, je culpabilise si ma grande fille a du mal dans son travail, je me dis que je devrais l'aider plus comme par exemple sa philo. Je culpabilise aussi sur les viols que j'ai subgrrrrrr é e é e é ele é e é e é e grrrrrr je reprends : subis, comme par exemple si mon comportement n'a pas aidé à ce que cette situation arrive. Je me culpabilise aussi pour notre couple, je me dis que je devrais être plus patiente avec mon ami, le laisser prendre plus de responsabilités que je devrais peut être moins râler et être plus à l'écoute. J'ai aussi cette culpabilité par rapport à mes malaises je me dis que c'est de ma faute si la famille est parfois déstabilisée. Pour ma sœur de Bourges je me demande si l'ignorer est un bon comportement je ne sais pas si c'est bien pour elle.
Pour moi la culpabilité n'a rien de bien, c'est un sentiment dangereux, elle fait souffrir et nous empêche d'avancer, car on doute de tout, ce qui est mon cas. Pour moi la culpabilité est la même chose que de faire une faute, je crois aussi qu’il n'y a pas de bonne culpabilité elle est négative et n'apporte que le mal. Se sentir constamment coupable peut revenir à se transformer en une destruction. La culpabilité c'est un jugement et une pression que l'on se met tout seul. Pour moi, c'est moi qui culpabilise pour un oui ou pour une non, et c'est un jugement que je me provoque pour diverses situations et personne d'autre ne me la met ou me la fait ressentir, une sorte de remord que j'ai souvent, un acte que j'ai fait et que je regrette.
Voilà tout ce que ce que je viens d'énumérer ce sont de grandes culpabilités, importantes et c'est difficile de s'en défaire. Cela ressemble à une croyance erronée, maintenant il y en a d'autres pour se culpabiliser comme par exemple de petite chose qui on peu d'importance, comme par exemple de manger beaucoup, faire aussi trop de dépenses dans les fringues, dans les jouets, etc...
Se sentir toujours coupable peut virer aussi à provoquer de grangrrrrrr é e é e é e t e u e é e ele e é e é e grrrrrr je reprends : grandes angoisses, par contre si elle n'étant pas positive elle peut ressortir sous différents degrés, je pense que cela permet aussi de mieux la gérer et de ne pas se rendre malade, ce qui est mon cas.
Mon dessin.
Comme vous pouvez le voir j'ai dessiné deux boulets attachés à chaque pieds car la culpabilité est lourde à gérer et on ne plus se détacher. On la traine comme un boulet. J'ai dessiné un cœur aussi car pour moi elle fait mal au plus profond de moi au cœur par exemple, elle me fait souffrir parfois et mon comportement change. Les deux chaussures représentent le coté de la culpabilité mais la moins forte, le fait de dépenser de l'argent dans les fringues et les chaussures. Concernant le fond il n'est pas de couleur foncée, car pour moi tout n'est pas noir donc il y a aussi du rouge qui est mélangé avec du jaune une couleur qui fait espérer afin de pouvoir changer pour mieux vivre.
J'ai commencé par dessiner la jambe après les deux boulets, après est venue l'idée du cœur, j'ai dessiné aussi un œil qui surveille tous le temps pour dire attention...

jeudi 21 février 2013

BD – Grosse crise d'épilepsie dans la nuit du 20 au 21 février

Je suis toujours très fatiguée j'ai du mal à remonter la pente et je vais bientôt regretter mon séjour en psychiatrie. Cette nuit a été ma deuxième crise d'épilepsie depuis mon arrivée mais, cette fois la crise à été particulièrement forte d'après le pgrrrrrr é e é e é e ele é e é e grrrrrrrr é e é e t e u é e é e é e grrrrr je reprends : psychiatre qui me suit (celui que je vois à l 'extérieur également) à l’hôpital. Il m'a raconté un peu les faits car moi j'en suis incapable. J'ai repris connaissance dans un unité de surveillance constante un service de réanimation encore plus performant dans tous les domaines. Vu mon état de santé après la crise, c’était nécessaire. D'après le psychiatre ma crise aurait commencée vers 3h30 c'est l'infirmière de nuit qui a entendu du vacarme au loin et est vite rentrée dans ma chambre : c'était moi en pleine crise, je me trouvais dans la salle de bains. Cette crise était très impressionnante à ce que m'a dit le psychiatre mais le problème a été d'autant plus important qu’au bout d'une heure je n'étais pas vraiment consciente je ne réagissais pas malgré la stimulation des infirmiers qui appuyaient fort au niveau de mes deux seins (cage thoracique) je n'avais aucune réaction ce qui inquiétait énormément l'équipe médicale qui à la suite de cela a prévenu le médecin de garde de la neurologie. Après m'avoir examinaée et constaté les résultats, dont la tension qui jouait au yoyo je pouvais monter à 18 de tension et redescendre à 8, a prévenu le médecin du service de réanimation afin de pouvoir me transférer dans le service mais dans le sgrrrrr é e é e é e ele é e é egrrrrr je reprends : service ils ont jugé bon de me mettre dans l'unité de surveillance constante c'est un service beaucoup plus performant que la réanimation c'est là que j'ai repris connaissance.
J'étais branchée partout. Au loin j'entendais le bruit quand la tension est très basse : ce bip bip. Ce bruit venait de ma chambre mais j'étais tellement dans le brouillard que je ne m'en rendais pas compte, j'avais mal partout comme à chaque fois, à chaque crise mais là c'était comme si j'étais passée sous un rouleau compresseur, je n'arrivais plus à soulever mes jambes. A côté de moi je sentais un bon parfum qui se diffusait partout, c'était l'infirmière qui était en train de faire son possible pour me faire une prise de sang et pour me poser aussi un perfusion mais voilà, impossible elle avait déjà essayé quatre fois. Elle était désolée ce n'est qu'au bout de six fois qu'elle a réussi j'avais très mal, je retenais mes larmes l'infirmière qui l'avait remarqué m'a dit très gentillement « vous avez le droit de pleurer, vous avez été très courageuse et patiente. Je suis désolée de cette situation qui ne m'est jamais arrivée jusqu'à présent et je comprends tout à fait votre douleur. » je sentais une larme qui coulait sur le côté gauche mais je faisais mon possible pour ne pas pleurer j’immergeais peu à peu mais j'avais un mal de dos terrible malgré les traitements qui passaient dans la perfusion. Je n'osais plus bouger alors que le lit été très confortable. Plus tard j'ai passé un électrocardiogramme et un ECG. Je suis retournée après dans le service psychiatrique mais j'étais toujours très fatiguée. Congrrrrrrr é e é e é e ele é e é e grrrrrrrr je reprends : concernant ce service d'unité de surveillance constante j'ai pu rencontrer une équipe soignante très à l'écoute avec toujours le sourire. Concernant cette équipe, ils ont tous fait le nécessaire pour que je me sente mieux j'étais très surveillée au cas au j'aurais fait une autre crise. Par contre quand je suis retournée en psychiatrie là c'était complètement différent je dirais même un je-m’en-foutisme total et c'est très dommage de constater cela. Demain le professeur de neurologie qui me connaît depuis longtemps sera mis au courant concernant cette nouvelle crise. J'espère passer des jours meilleurs car là, cela fait un peu trop.

mercredi 20 février 2013

BD – La culpabilité de ce viol par Daniel

Oui c'est vrai que je culpabilise beaucoup concernant le comportement que Daniel a eu envers moi : ce viol. Je me sens tellement mal à l'intérieur de moi. J'ai cette oppression qui monte à chaque fois au niveau de ma poitrine quand j'y pense. C'est comme si elle apparaissait pour me confirmer que j'ai tout fait pour être violée. J'ai tellement de doutes dans ma tête. Cette image de pallier qui se trouve en haut des escaliers avec cette tache de sang sur ce tapis. Ce comportement que j'ai eu en voulant la cacher la nettoyer le plus vite possible, pour moi ce n'est pas un comportement normal. Oui, c'est vrai je le reconnais, je doute, je me dis aussi que si mes mères nourricières nous avaient appris à nous respecter. Disons que je dirais qu'elles ne nous ont pas donné une bonne éducation comme par exemple de ne pas prengrrrrrrrrrr é e é e é e é e grrrrrrrr je reprends : prendre un bain ensemble, Daniel et moi. Cela lui aurait peut-être pas donné cette idée lui qui me lavait régulièrement à la demande de mes mères nourricières, lui qui voyait aussi mon corps de jeune fille se transformer, lui qui se rendait compte de l’apparition de mes premiers poils. Bref, je pense que ce comportement que Daniel a eu envers moi ne serait peut-être pas arrivé, cela lui aurait peut-être pas non plus donné des envies. Une chose que je pense normale pour un garçon qui ne peut lutter contre une réaction de son corps, je parle de sa partie intime car on sait tous qu'un garçon à cet âge a des érections qui se produisent pour un oui ou pour un non moi-même j'ai des souvenir de cela. De l'avoir vu dans un état pareil, dans cette situation mais voilà à mon âge comme on ne m'a jamais expliqué je trouvais son comportement normal concernant sa réacgrrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrrr je reprends : réaction Me concernant je ne me suis jamais posé de questions et que peut-être aussi Daniel, lui aussi on ne lui a jamais rien expliqué non plus et peut-être qu'il ne se rendait pas compte de ce comportement vis-à-vis de moi. Oui, c'est vrai tout cela me fait douter et dans ma tête même en ce moment tout est embrouillé, je ne sais plus quoi penser à force, ce doute s'est installé en moi, je me sens fautive et puis je me demande si aussi je n'ai rien fait pour le provoquer et provoquer cette situation cela me perturbe beaucoup. Le fait aussi que jamais avec Daniel nous n'en avons reparler, que je lui donne cette chance de s'expliquer c'est vrai je le regrette beaucoup et je me pose cette question si lui aussi le regrette même si plus tard il a eu un comportement malsain en allant voler chez des gens. Je sais aussi qu'il a fait une agression mais là je n'ai jamais connue cette histoire. Mes mères nourricières me faisaient un lavage de cergrrrrr é e é e é e ele é e é e t e u e é e é e grrrrrrr je reprends: cerveau en me disant, tu vas à l'église donc tu dois pardonner. C'est pareil les concernant je me pose cette question : ont-elles entendu du bruit ce soir-là et elles ne voulaient pas intervenir ? Car je savais que tous les soirs la porte du salon restait entrouverte cette question que je me pose je sais que je ne connaîtrai jamais la réponse, que de questions sans réponses et que de doutes dans ma tête cela me rend malade et me provoque un mal être à l'intérieur de moi.
Mon dessin
Au début je me disais représenter la culpabilité et bien, c'était bien compliqué j'ai mis du temps à trouver quelque chose car plus je feuilletais le journaux moins je trouvais et pourtant tout était là sous mes yeux je n'allais pas plus loin concernant les personnes, exemple : moi et Daniel. J'étais focalisée dessus cela a fini par m’angoisser mais à un moment donné j'ai vu le mot coupable, coupable de quelque chose, d'avoir provoqué une situation et là j'ai vu une main qui montrait du doigt j'ai commencé à la dessiner sur une feuille afin de la décalquer après. Sur le bouquin la couleur était trop fongrrrrrrr é e é e é ele é e é et e u e é e é e ele é e é e grrrrr je reprends : foncer donc impossible de le faire donc une fois terminé j'ai positionné les mains comme je voulais mais après je devais trouver autre chose concernant la culpabilité j'ai pensé à un personnage qui se culpabilisait, cela été facile mais après comment trouver le reste ? Je bloquais toujours mais je savais qu'il y avait quelque chose d'autre que l'on pouvait mettre donc j'ai continué à chercher avec le mot coupable, coupable de faire et d'avoir fait quelque chose. Là-dessus j'ai trouvé, avoir la culpabilité d'avoir dépensé trop de sous qui aurait pu servir par exemple à aider à payer une facture et là je me suis dis pourquoi pas des chaussures qui ont coûté extrêmement cher après le reste est venu tout seul, un autre exemple : avoir la culpabilité d'avoir acheté un gâteau alors que je faisais un régime. Maintenant concernant les couleurs je voulais quelque chose de gai et de voyant et concernant le rouge au bout des doigts qui ressort cela confirme la culpabilité du malaise qui reste en moi.

BD – Un autre viol par Daniel

Daniel et moi jouions régulièrement aux cartes dans la salle de bains, mais cette fois-ci au moment où j'allais me coucher, et bien je n'ai pas pu. Il m’a dit j'ai un autre jeux à te proposer, pour une fois qu’il me proposait de faire quelque chose avec moi je n'avais pas refusé, il m’a dit. A ce jeux il faut bander les yeux et t'allonger par terre. Je me rappelle de m'être couchée sur le pallier en haut des escaliers et la porte de salle de bains était restée entrouverte, il m'avait bandé les yeux et il m'avait demandé de compter. Il me dirait stop. Alors je comptais j'étais détendue. Je n'avais sur moi que mon pyjama rose. Un moment je sentais sa main qui remontait le long de ma jambe et qui montait montait encore plus haut. Je ne comprenais pas son jeu. Je voulais me retirer je n'aimais pas, il m'avait demandé de ne pas bouger sinon on serait obligé de recommencer, et il rajoute aussi : « ne cris pas sinon elles vont nous entendre. » Il parlait de nos mères nourricières et c'est vrai j'avais peur si on se faisait prendre, j'avais peur de leurs réactions surtout de la punition que j'aurais pu avoir. Je sentais toujours sa main que montait. Je lui ai dit : « je ne comprends pas ton jgrrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrrrr je reprends : jeu et il m’a répliqué aussitôt après : « tu vas voir il est bien mais tu dois te laisser faire. » Moi je le croyais, bien trop contente de jouer avec lui et la sa main était arrivée au bas de mon ventre et il a continué à monter encore jusqu'à ma poitrine, ou je sentais qu’il me tripotait le bout de mes tétons.
Je ne comprenais toujours pas son jeu mais à chaque fois il me disait mais attends : « tu vas voir, surtout ne bouge pas et ne cris pas non plus. » Il me faisait mal avec mes tétons. J’ai senti sa main redescendre vers mes cuisses et elle s'est arrêtée subitement entre mes cuisses, et là il a descendu ma culotte de pyjamas et j'ai senti son doigt qui pgrrrrrr é e é e t e u e é e é e é e grrrrrrrrr je reprends : palpait ma partie intime. J'avais très froid, il prenait tout son temps et moi j'avais toujours mes yeux bandés. Je me rappelais ses mots : « surtout ne cris pas et ne bouge pas », et subitement j'ai senti sa main se poser sur ma bouche, il appuyait très fort dessus, il me disait : « je vais t'aider à ne pas crier et à ne pas parler cela fait partie du jeux », je sentais sa main qui continuait à m'explorer encore et encore ma partie intime. Son corps était pratiquement coucher sur le mien il se retira et subitement, il ma retournée et mis son genou sur mon dos. J'avais très mal et il m’a baissé la tête contre le tapis du palier. J'avais très mal au nez. Il me l'avait baissé violemment, et de l'autre main il touchait mes fesses. Il suivait ma rai, et il a introduit son doigt et il le tournait en l'enfonçant de plus en plus. Je ne pouvais plus bouger il me faisait très mal et à chaque fois régulièrement il me redisait encore et encore « Ne bouge pas et ne cris pas c'est important ! » J'avais très peur et très mal. Et lui continuait à m'enfogrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrrr é e é e o e é e é e ele é e é e grrrrrrrr je reprends : m'enfoncer son doigt encore plus profond dans mes fesses et ensuite il m’a retournée d'un coup avec une telle force qu'il m’a plaquée par terre. Je me suis retrouvée allongée sur le dos. il m'a écarté les jambes et m'a introduit aussitôt son doigt dans mon vagin. Il l'enfonçait le plus loin possible mon corps se tordait dans tous les sens. Plus il enfonçait son doigt plus je soulevais mon bassin encore plus haut, j'avais très mal. Mes larmes coulaient et je ne devais toujours pas crier je n'avais pas le droit et j'avais très peur. Sa main était lourde sur ma bouche. Je ne savais plus de qui j'avais peur si c'était de lui ou de nos mères nourricières. Je le voyait il me regardait sans aucune pitié. Il avait sur ses lèvres ce sourire qu'il avait quand mes mères nourricières me tapaient, et là j'ai senti qu'il s'agitait. Je sentais ses jambes qui me donnaient des coups sur le coté. Je ne voyais pas ce qu'il faisait, j'avais toujours sa main sur ma bouche et j'essayais de le morde. Il appuyait tellement fort que je ne pouvais bouger ma tête. Il se glissait sur moi je sentais le bas de son corps. Je sentais sa peau. Il n'avait plus de culotte de pyjama, et là il m'écarta d'un geste brusque les jambes le plus possible et me pénétra. Je sentais cette chose froide me rentrer dedans. Dans mon vagin. Il commença à me l'enfoncer avec une grande brutalité,  je sentais ses testicules qui touchaient mon vagrrrrr é e é e é e ele é e é e é e grrrrrr je reprends : vagin et il commença les aller et venue avec son sexe et plus il allait en profondeur et plus je me tordait de douleur et j'écartais encore plus mes jambes, cette douleur était terrible en moi, il me regardait dans les yeux, et me disait « alors tu l'aime mon jeu, tu veux qu’on recommence moi je peux ». Ce mot ne me quittait plus « je peux ». Je ne pouvais pas bouger non plus. Son corps était trop lourd et il enfonçait son sexe encore et encore et encore plus vite et là est sorti de sa bouche le son hem. Je sentais en moi cette chaleur, ce liquide que je connaissais pas, qui ressortait en même temps que son sexe et qui coulait ensuite entre mes jambes. Je ne pouvais plus bouger mon corps me faisait très mal, je ne pouvais plus le bouger. J'ai passé la nuit sur ce palier, tandis que lui retournait dans sa chambre en rigolant. Quand je me suis relevée le lendemain il y avait plein de sang sur le tapis du palier, j'avais très peur, alors je l'ai nettoyé rapidement avant que quelqu’un le voit, et quand j'ai voulu faire pipi cela me brulait j'en pleurais. À l'intérieur de mon vagin cela me brulait. A ce moment-là Daniel est rentré dans la salle de bains où était aussi les toilettes et me cria « Alors on recommence ! »

lundi 18 février 2013

BD – Peinture faite en atelier dans l'après midi du 18 février

Comme d'habitude pas d'idée pas de thème comme ce matin mais en rentrant dans la salle j'avais repéré un petit tableau. Dessus ce trouvait un collage un peu abîmé et de la peinture à moitié enlevée. J'ai demandé à l'animatrice si je pouvais le refaire elle m'a répondu « oui, oui, oui » car personne n'a le courage de le refaire. A ce moment-là, dans ma tête, toujours pas d'idée mais ce petit tableau m'inspirer énormément. Dessus il y avait une espèce de toile de jute rouge qui me plaisait beaucoup mais c'est vrai il y avait beaucoup de travail pour en faire quelque chose de potable. Après une pause en réfléchissant je me suis dit je devais tout arracher donc j'ai eu l'idée de le passer sous l'eau pour enlever le collage, j'ai passé pas mal de temps pour le faire. Dans ma tête cela commencait à tourner dur je m'étais dit que je n'aurai jamais le temps pour finir je n'avais qu'une heure et demie cela m'angoissait rudement, j'y tenais à ce pgrrrrrrrrr é e é e é e ele é e t e u é e é e grrrrrrr je reprends : petit tableau. Puis ce matin, j'étais pas mal énervée car l'entretien avec le psychiatre a été un peu froid je n'ai pas du tout apprécié ses réflexions mais bon.
J'en reviens au tableau une fois que j'avais tout décollé, il lui restait cette toile de jute même si elle me plaisait je voulais changer la couleur alors j'ai pris de la peinture que l'on met sur les murs. Elle était verte, et je repassais dessus mais pas au pinceau, au rouleau. Une chose nouvelle pour moi, il fallait passer plusieurs couches une fois à moitié sec. Là j'ai pris une autre couleur, du rogrrrrrrrr é e é e é e ele é e é e grrrrrru je reprends : rouge. Je m'y suis prise autrement je voulais faire quelque chose de nouveau donc je n'ai pas pris un pinceau ni de rouleau j'ai laissé ça de côté mais j'ai pris, à la place, une espèce de spatule en bois que j'ai recouverte de rouge et là j'ai laissé tomber la couleur sur le cadre en faisant des filaments un peu partout j'adorais faire cela et je trouvais au fur et à mesure que cela ressortait bien mélange avec le vert c'était top. Je voulais mettre des couleurs vives absolument. J'ai refait la même chose avec la spatule mais avec une peinture jaune, même procédé un peu partout et là j'ai remarqué qu'au milieu de tout cela ressortait un visage. Moi qui n'avais pas d'idée au départ j'ai laissé mon esprit me guider c'était super chouette j'ai donc rajouté, toujours avec la spatule, une bouche, un nez et les yeux qui ont fini le visage. Ce qui m'a plu dans tout cela c'était de me servir d'un matériel nouveau moi qui adore rechercher de l'originalité. J'étais bien servie. J'ai compris que même avec un matériel nouveau je trouvais toujours le moyen d'en sortir de la nouveauté et quelque chose d'original. Comme l'activité de ce matin ça m'a beaucoup plu et j'en referais.

5/ Penser en termes de systèmes par Richard Schwartz

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Un système se verra limité dans son développement s'il accumule des fardeaux (contraintes) sur son chemin. Cela se produit quand le système est traumatisé (il perd son équilibre) avant de s'être complètement développé. Le traumatisme a aussi pour effet de figer les membres du système dans le temps, au moment où il survient. Ces membres ainsi figés non seulement ne sont plus disponibles pour aider, mais de plus imposent, du fait de leurs émotions extrêmes, des contraintes supplémentaires au système, en forçant certains membres à adopter des rôles surprotecteurs. 
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Autres billets sur Système familial intérieur blessures et guérison

BD – Activité collage à l'hôpital

Collage de ce matin, matériel : colle synthétique (colle blanche à eau), journaux, divers feuilles de papier dessin, ciseaux, pinceaux verre d'eau et encres de couleur.
Quand je suis arrivée ce matin à cet atelier j'étais un peu désemparée je ne savais pas quoi faire je regardais autour de moi je n'arrivais pas à trouver de thème. Imaginer, ce problème que j'ai. Le voyant, l’éducatrice spécialisée m'a montré des exemples de collages mais même avec cela rien ne sortait de ma tête par contre ma voisine de droite avait plein d'idées elle était comme je dirais « un poisson dans l'eau » mais moi je coulais, au secours !
J'ai quand même cherché à feuilleter les journaux, je voulais absolument trouver quelque chose de magique avec plein de couleurs et je suis tombée sur une belle rose, c'est à ce moment-là que j'ai eu mon idée les fleurs. Voici comment j'ai fait : j'ai cherché plusieurs fleurs diverses dans les journaux je les ai découp grrrrrrrrr é e é e é e ele é e é e é grrrrrr je reprends : découpés afin de les mettre sur une feuille de dessin, il fallait que je trouve la bonne position avant de les coller une situation ou je n'ai pas eu de problème pour le faire. Une fois fait, je passais au collage.
J''ai mis ce cactus car il fait partie des plantes et je trouve qu'il est très résistant aussi. Il représente la force c'est une plante qui met du temps à mourir.
Une fois finit il y avait quelque chose qui n'allait pas qui me trottait dans la tête je trouvais que le fond blanc n'allait pas avec le collage. Sur la table non loin de moi il y avec des encres de diverses couleurs et là je me suis dit pourquoi ne pas peindre le fond en faisant des dégradés de couleur, une idée géniale que je trouvais car une fois terminé cela le confirmait bien. Superbes couleurs, génial ! Un résultat que je n'aurais pas cru le dégradé de couleur ressortait bien j'étais contente pour une fois de mon travail je recommencerai bien donc si cela est possible je retournerai à la prochaine activité.

dimanche 17 février 2013

BD – Encre n°7 – Migraines à l'hôpital

Je suis toujours à l’hôpital depuis quelques jours mes migraines sont de plus en plus fortes malgré les traitements ça ne diminue pas, la douleur est toujours aussi forte. Maintenant mes yeux sont tout rouges et me piquent de plus j'ai aussi les petits vaisseaux qui pètent je ressens une douleur terrible ça me tape de chaque côté au niveau des tempes. Je ne peux plus maintenant me coucher sur le dos tellement la douleur est là toujours plugrrrrrrrrr é e é e ele é e é e grrrrr é e é e ele é e é e t e u e é e é e grrrrrrrrr je reprends : plus lancinante je sens mon pou une sensation vraiment désagréable donc maintenant je me couche sur le côté ça me fait un peu moins mal mais je ne suis pas à l'aise la lumière me gène et impossible aussi de regarder la télévision sur le fauteuil que j'avais repéré qui est pour moi devenu un lieu de sécurité pour m’éloigner des autres patients. Mais aujourd'hui mon comportement a changé un tout petit peu : je parle, mais ma voix n'est pas forte je ne veux pas me faire remarquer. L’équipe soignante est très gentille avec moi, jamais une parole de travers j’apprécie beaucoup ce comportement qu'ils ont envers moi.
Comme je vous l'ai écrit mes migraines ne me quittent plus elles sont collées dans mon cerveau et se promènent à l'intérieur j'ai l'impression qu'elles dansent le rock tout en s'éclatant alors que cela devrait être le contraire, cela devrait être moi.
Cette nuit j'ai fait une crise d’épilepsie l'infir grrrrrrr é e é e é e grrrrrrr é e é e ele é e é egrrrrrrr je reprends : l'infirmière m'a dit que comme je manque de sommeil et que mes migraines sont fortes cela aurait pu provoquer la crise quand j'ai encore beaucoup de nausées et je saigne toujours du nez, je n'aime pas être comme cela je me sens bizarre après je ressemble à une petite fille qui a fait pipi dans sa culotte je me sens petite sale et souillée sur moi. A chaque fois je pleure, dans c'est moment-là. A chaque crise car il me faut une aide pour me changer tellement mes muscles me font mal, mais j’essaie quand bien même de profiter de certains moments au cours de la journée. Je continue toujours mon travail que je fais avec Emmanuel. J'ai pu récupérer ma peinture et ça c'est chouette demain lundi, je vais participer et découvrir des ateliers qui sont encadrés par des infirmières comme ça mon cerveau sera occupé et arrêtera de me faire tourner en bourrique, cela me permettra aussi de faire des progrès dans mes dessins. Je vous écrirai un texte pour vous dire mon opinion, une situation à suivre mais c'est dommage que mes migraines m'empêchent de profiter pleinement de ce séjour. J'espère sincèrement qu'ils vont trouver un nouveau traitement pour apaiser toutes ces douleurs qui fond souffrir mon corps.
Mon dessin
J'aime bien les visages. Je trouve que c'est une partie du corps qui très importante, celui que j'ai fait est pas mal déformé, la bouche de travers ce qui montre ma crise d'épilepsie les yeux sont rouges et regardez bien j'ai dessiné le cerveau avec tous les petits vaisseaux. Je voulais représenter mes migraines et les dégâts que cela faisait. Le fond de ce dessin a du rouge cela représente ma colère de ne pas m'occuper de tout et le jaune représente la guérison quand on aura trouvé le bon traitement, une chose très importante pour moi car là j'en peux plus je ne supporte plus tous ces symptômes qui me bouffent tous les jours voilà ce que je peux vous dire concernant mon dessin.

BD – Journal d'hospitalisation – Mon arrivée à l'hôpital

La matinée du jour de mon entrée à l’hôpital a été très angoissante, j'ai pas mal pleuré et évidement cette pulsion de vouloir partir était au rendez-vous. Dans ma tête je ne savais plus quoi faire et plus je regardais mon fils plus je m'enfonçais dans mon angoisse, je culgrrrrrrr é e é e é e é ele é egrrrrrr je reprends : culpabilisais aussi beaucoup car à la suite de la réunion éducative de mon fils m'a été faite une petite réflexion « vous savez votre état de santé et votre hospitalisation n’arrangent pas pour la stabilité de votre fils. » La douche froide.
Ce matin dans ma tête m’est venue l'idée qu'en restant hospitalisée je rendrai mon fils plus mal et j'ai énormément culpabilisé je me disais que tout ce petit monde avait raison, j'étais en colère contre moi de ne pas être une bonne maman, j'étais une maman bancale. Il fallait remédier à cela et plus les heures passaient plus je pleurais, j'étais noyée dans mes larmes mais l'heure de partir était là. Mes deux filles étaient à l'école restait mon fils, mon départ à été difficile je ne pouvais plus le regarder en face j'étais la maman qui abangrrrrrr é e é e ele é e é e grrrrr é e é e t e u e é e grrrrrrrr je reprends : abandonnait ses enfants. Surtout au moment où mon garçon m'avait accompagnée sur le parking, le fait de le laisser sur place une fois que l'on s'est dit au revoir, cela a été dur pour moi, flagrant : une terrible douleur.
A mon arrivée à l’hôpital, je me suis sentie perdue que de bâtiments collés côte à côte, je me suis dit tout de suite je vais me perdre. Arrivée dans le service qui s'appelait Ronsard, une infirmière m’a accueillie avec le sourire mais moi j'étais renfermée sur moi-même, je ne voulais que pleurer. Elle m'a emmenée dans le bureau où je devais laisser toutes mes affaires, elles devaient être fouillées par sécurité pour les autres et pour moi (pas de chose coupante, pas de cordon) à ce moment-là je me suis sentie toute nue, plus rien ne me reliait à quoi que ce soit et là j'ai fondu en larmes. J'ai récupéré mes affaires beaucoup plus tard, ma chambre n'était pas grande il y avait une chose que j'avais repérée en arrivant à l'intérieur : je pouvais ouvrir la fenêtre, je pouvais respirer. J'ai eu beaucoup de mal à m'intégrer dans les heures qui ont suivi mon admission, en fin de soirée j'ai rencontré le psychiatre, une tête que je connaissais enfin c'est celui qui me suis, quand je suis à l'extérieur. L'entretien s'est passé avec une infirmière aussi. Ils m'ont expliqué les règles etc.. Le psychiatre m'a dit que je n'aurais pas de visites pour le week-end que par contre je pouvais garder mon portable à une condition : que je reste raisonnable. C'était une chose primordiale qu’il me demandait là. Il y tenait, je dois prendre du recul par rapport à la situation que je vivais dans le cocon familiale mais c'était plus fort que moi dans ma tête je me posais des questions et j'avais toujours cette angoisse, ce mal être et ce sentiment d'abandon qui ne voulait pas me quitter. Et j'avais aussi toujours cette peur de me mégrrrrrr é e é e é e ele é e é e grrrrrr e t e u e é e é e ele é é e é e grrrrrrrr je reprends : mélanger avec les autres patients, ce côté de chez moi qui ressort à chaque hospitalisation. La peur d'être agressée. Ce comportement je l'ai gardé jusqu'au coucher. Cette entrée à l’hôpital a était très difficile à gérer et j'avais cette souffrance en moi qui commençait à s'installer ce qui n'arrangeait pas cette situation mais malgré tout cela je ne suis pas partie, je suis restée.
Mon deuxième jour
Nuit pratiquement blanche une migraine pas possible m'envahit la tête, les infirmières étaient obligées de me donner mon traitement à 5h30 du matin. Je n'ai pas réussi à dormir après. A l'intérieur de moi ce sentiment d'abandon est toujours prés grrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrr je reprends : présent,  je me sens seule, j'ai toujours la difficulté de me mélanger avec les autres malades, je ne sais pas ce qui provoque cela.
Je m'assois toujours à la même place, j'ai trouvé un fauteuil bien éloigné des autres, il est dans un coin. Je n'arrive pas non plus à écouter la musique de mon mp3, c'est pareil je crois que j'ai peur de la réaction des autres. Alors je reste prostrée dans ce fauteuil qui se trouve en face de la télévision que je regarde sans vraiment suivre le programme. Mes idées sont ailleurs. J'ai toujours cette peur qui est en moi, peur que quelque chose de grave se produise à la maison. C'est plus fort que moi ma seule occupation en ce moment c'est de faire des allers et venues de ma chambre à cette télévision, qui pour moi va devenir mon refuge pour continuer à ignorer les autres patients. Dans ma tête je me dis que je n'ai rien à faire là, ce n'est pas ma place c'est terrible cette souffrance que je ressens. En moi je n'arrive pas à savoir ce qui me fait le plus mal si c'est de prendre ce fameux recul ou d'avoir laissé les enfants à la maison. Une chose est grrrrrrr é e é e é e é e ele é e é e grrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrrrr é e é e t e u e é e é e ele é e é e grrrrrrr je reprends : sure, je n'arrive pas à me mettre à l'aise je ne sais pas non plus si je me l'interdis. Dans tous les cas, tout mon corps est renfermé dans cette angoisse, cette souffrance avec un mal aux yeux pas possible. Je n'attends qu'une chose : avoir ma peinture pour pouvoir dessiner, exprimer ce que je ressens ce qui est le plus dur aussi c'est que je ne peux pas utiliser mon portable comme je veux, les infirmières me guettent toujours. Je me sens terriblement seule. En plus de cela il y a ce silence qui me provoque des frissons de temps en temps interrompu par le cris d'un malade qui s'agite parfois mais, je suis toujours là.

vendredi 15 février 2013

Le modérateur d’un forum peut-il librement décider de supprimer des messages ou bannir des utilisateurs ?

Vous êtes un internaute ou un créateur de site et vous souhaitez savoir si le modérateur d’un forum de discussion peut librement décider de bannir certains messages voire certains utilisateurs.
A l’heure actuelle, les solutions apportées notamment par le juge ne permettent pas de déterminer si un modérateur d’un forum de discussion risque d’être condamné pour des messages qui sont publiés sur son espace de discussion.
Deux tribunaux ont ainsi imposé à un responsable d’un forum de discussion une obligation de surveillance des messages diffusés, et plus précisément, une obligation de supprimer les propos qui sont susceptibles d’être jugés manifestement illicites. En conséquence, il semble possible à un modérateur de procéder à la suppression de certains propos.
Par ailleurs, le juge a reconnu au responsable d’un forum de discussion le pouvoir de prendre l’ensemble des initiatives qui s’imposent afin d’assurer son bon fonctionnement. Ainsi, le juge permet à un modérateur d’exclusion d’un espace de discussion l’un des utilisateurs qui publierait notamment des propos hors sujets, violents ou même illicites.

jeudi 14 février 2013

BD – Hospitalisation confirmée – 15 février 2013

Aujourd'hui extrêmement angoissée j'attends l'heure de mon hospitalisation l'hôpital doit me rappeler, je sais depuis hier que mon hospitalisation est prévue normalement pour le 15 février, mais j'ai du mal à l'intégrer.
Je crois que ce qui m'angoisse le plus c'est d'abord je ne sais pas combien de temps je vais être hospitalisée, le fait que je laisse mes enfants aussi, même s’ils comprennent bien la situation, qu’on doit revoir mon traitement (migraines) convulsions et prendre du recul. Je pense aussi que mes troubles dissociatifs qui sont un peu plus présents en ce moment ont fait que cette décision à été prise aussi plus rapidement. C’est aussi lié au stress que je vis dans mon milieu familiale depuis fin octobre, des soucis en général qui sont parfois pas faciles à gérer, comme par exemple trouver des solutions devant l'impuissance devant le mal être de mon fils qui me ronge à l'intérieur de moi mais voilà c'est comme cela, mais mon fils n'y est pour rien attention ne mélanger pas tout, c'est moi qui en moi ai du mal à gérer c'est tout.
A l'heure où je vous écris ce texte, montent mes larmes car maintenant je n'ai plus le choix, je dois me lancer, je ne sais pas si c'est la bonne période non plus, j'ai peur que pour mon garçon cela augmente son angoisse et son mal être. Dans ma tête tout tourne à une vitesse folle, je pense aussi que c'est une façon que j'ai quand je ne vais pas bien du tout de tout mélanger et aujourd'hui c'est le cas. L'angoisse de ne pas être sûre de moi augmente aussi encore un peu plus, cette façon que j'ai de réagir à chaque fois, cette pulsion de doute, de ne pas bien faire s'installe et prend de plus en plus de place, comme si c'était pour donner le départ à mon cerveau quand je serai hospitalisée de me dire barre-toi, allez vas-y tu n'as rgrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrrr je reprends : rien à faire! mais là non je dois résister à cette pulsion, je ne sais pas comment, mais je sais une chose qui me rassure c'est que le docteur Louboff m'appellera sur mon portable pour m'aider à tenir le coup. Ce psychiatre est génial il est toujours présent quand j'ai besoin, car lui sait que chaque hospitalisation pour moi ressemble à un abandon et une terrible souffrance et que après elle se passe mal et il sait que surtout là c'est une période où mon doute va être très fortement encré en moi, et puis comme je vous l'ai expliqué aussi il y a ce travail que je fais sur moi et je dois une fière chandelle à Emmanuelle, Catherine, et au autres membres du blog. Cela aussi m'aide à me dire « allez Béatrice grandi un peu, c'est pour ton bien tu ne peux pas rester comme cela à souffrir avec tous ces symptômes qui ne font qu’augmenter alors secoue toi ! Et cela je le dois à ces personnes qui sont là tous les jours pour moi alors dans ma tête je dis respect pour elles et tu dois tenir pour leur montrer que tu es capable de… de guérir ou alors de faire plus encore pour mes enfants : être une maman plus forte voilà mon but, voilà à quoi je m'accroche mais comme je vous l'écris tout cela dans ma tête est pour l'instant mélangé.
Mon dessin
Je me suis représenter comme si j'étais dans une camisole, car il est arrivé que pendant certaines hospitalisations de m’être retrouvée en chambre d'isolement pour plusieurs raisons, et là en moi je suis terrifiée que cela se reproduise. Mais cette cagrrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrrrrr é e é e t eu e é e é e é ele é e é e grrrrrrr je reprends : camisole, j'ai mis de la couleur, une façon à moi de me dire et de jeter un sort pour ne pas que cela arrive.
Comme vous pouvez le constater aussi j'ai dessiné les mains à coté du corps une façon à moi aussi de dire que ces mains ne doivent pas se montrer violentes envers mon corps. Une chose qui arrive aussi lors des hospitalisations : me faire du mal tellement que je suis malheureuse.
Concernant les couleurs de la bouche qui en sort alors, le rouge ma colère qui évolue vers le positif donc jaune foncé et ensuite un beau jaune qui prend de plus en plus de place, une façon encore de vous expliquer et vous dire que j'espère que cette hospitalisation va me faire du bien et j'y compte bien.