« Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, alors il deviendra ce qu'il doit et peut être. »

Behandle die Menschen so, als wären sie, was sie sein sollten, und du hilfst ihnen zu werden, was sie sein können.

J. W. von Goethe, Faust I

Art Therapie Virtus

mercredi 20 février 2013

BD – Un autre viol par Daniel

Daniel et moi jouions régulièrement aux cartes dans la salle de bains, mais cette fois-ci au moment où j'allais me coucher, et bien je n'ai pas pu. Il m’a dit j'ai un autre jeux à te proposer, pour une fois qu’il me proposait de faire quelque chose avec moi je n'avais pas refusé, il m’a dit. A ce jeux il faut bander les yeux et t'allonger par terre. Je me rappelle de m'être couchée sur le pallier en haut des escaliers et la porte de salle de bains était restée entrouverte, il m'avait bandé les yeux et il m'avait demandé de compter. Il me dirait stop. Alors je comptais j'étais détendue. Je n'avais sur moi que mon pyjama rose. Un moment je sentais sa main qui remontait le long de ma jambe et qui montait montait encore plus haut. Je ne comprenais pas son jeu. Je voulais me retirer je n'aimais pas, il m'avait demandé de ne pas bouger sinon on serait obligé de recommencer, et il rajoute aussi : « ne cris pas sinon elles vont nous entendre. » Il parlait de nos mères nourricières et c'est vrai j'avais peur si on se faisait prendre, j'avais peur de leurs réactions surtout de la punition que j'aurais pu avoir. Je sentais toujours sa main que montait. Je lui ai dit : « je ne comprends pas ton jgrrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrrrr je reprends : jeu et il m’a répliqué aussitôt après : « tu vas voir il est bien mais tu dois te laisser faire. » Moi je le croyais, bien trop contente de jouer avec lui et la sa main était arrivée au bas de mon ventre et il a continué à monter encore jusqu'à ma poitrine, ou je sentais qu’il me tripotait le bout de mes tétons.
Je ne comprenais toujours pas son jeu mais à chaque fois il me disait mais attends : « tu vas voir, surtout ne bouge pas et ne cris pas non plus. » Il me faisait mal avec mes tétons. J’ai senti sa main redescendre vers mes cuisses et elle s'est arrêtée subitement entre mes cuisses, et là il a descendu ma culotte de pyjamas et j'ai senti son doigt qui pgrrrrrr é e é e t e u e é e é e é e grrrrrrrrr je reprends : palpait ma partie intime. J'avais très froid, il prenait tout son temps et moi j'avais toujours mes yeux bandés. Je me rappelais ses mots : « surtout ne cris pas et ne bouge pas », et subitement j'ai senti sa main se poser sur ma bouche, il appuyait très fort dessus, il me disait : « je vais t'aider à ne pas crier et à ne pas parler cela fait partie du jeux », je sentais sa main qui continuait à m'explorer encore et encore ma partie intime. Son corps était pratiquement coucher sur le mien il se retira et subitement, il ma retournée et mis son genou sur mon dos. J'avais très mal et il m’a baissé la tête contre le tapis du palier. J'avais très mal au nez. Il me l'avait baissé violemment, et de l'autre main il touchait mes fesses. Il suivait ma rai, et il a introduit son doigt et il le tournait en l'enfonçant de plus en plus. Je ne pouvais plus bouger il me faisait très mal et à chaque fois régulièrement il me redisait encore et encore « Ne bouge pas et ne cris pas c'est important ! » J'avais très peur et très mal. Et lui continuait à m'enfogrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrrr é e é e o e é e é e ele é e é e grrrrrrrr je reprends : m'enfoncer son doigt encore plus profond dans mes fesses et ensuite il m’a retournée d'un coup avec une telle force qu'il m’a plaquée par terre. Je me suis retrouvée allongée sur le dos. il m'a écarté les jambes et m'a introduit aussitôt son doigt dans mon vagin. Il l'enfonçait le plus loin possible mon corps se tordait dans tous les sens. Plus il enfonçait son doigt plus je soulevais mon bassin encore plus haut, j'avais très mal. Mes larmes coulaient et je ne devais toujours pas crier je n'avais pas le droit et j'avais très peur. Sa main était lourde sur ma bouche. Je ne savais plus de qui j'avais peur si c'était de lui ou de nos mères nourricières. Je le voyait il me regardait sans aucune pitié. Il avait sur ses lèvres ce sourire qu'il avait quand mes mères nourricières me tapaient, et là j'ai senti qu'il s'agitait. Je sentais ses jambes qui me donnaient des coups sur le coté. Je ne voyais pas ce qu'il faisait, j'avais toujours sa main sur ma bouche et j'essayais de le morde. Il appuyait tellement fort que je ne pouvais bouger ma tête. Il se glissait sur moi je sentais le bas de son corps. Je sentais sa peau. Il n'avait plus de culotte de pyjama, et là il m'écarta d'un geste brusque les jambes le plus possible et me pénétra. Je sentais cette chose froide me rentrer dedans. Dans mon vagin. Il commença à me l'enfoncer avec une grande brutalité,  je sentais ses testicules qui touchaient mon vagrrrrr é e é e é e ele é e é e é e grrrrrr je reprends : vagin et il commença les aller et venue avec son sexe et plus il allait en profondeur et plus je me tordait de douleur et j'écartais encore plus mes jambes, cette douleur était terrible en moi, il me regardait dans les yeux, et me disait « alors tu l'aime mon jeu, tu veux qu’on recommence moi je peux ». Ce mot ne me quittait plus « je peux ». Je ne pouvais pas bouger non plus. Son corps était trop lourd et il enfonçait son sexe encore et encore et encore plus vite et là est sorti de sa bouche le son hem. Je sentais en moi cette chaleur, ce liquide que je connaissais pas, qui ressortait en même temps que son sexe et qui coulait ensuite entre mes jambes. Je ne pouvais plus bouger mon corps me faisait très mal, je ne pouvais plus le bouger. J'ai passé la nuit sur ce palier, tandis que lui retournait dans sa chambre en rigolant. Quand je me suis relevée le lendemain il y avait plein de sang sur le tapis du palier, j'avais très peur, alors je l'ai nettoyé rapidement avant que quelqu’un le voit, et quand j'ai voulu faire pipi cela me brulait j'en pleurais. À l'intérieur de mon vagin cela me brulait. A ce moment-là Daniel est rentré dans la salle de bains où était aussi les toilettes et me cria « Alors on recommence ! »

4 commentaires:

  1. Il n'y a pas à faire de commentaires sur ce que vous avez vécu Simplement je me dis que ce qui est fantastique c'est que vous puissiez aujourd'hui "raconter" cela, avec le déroulement dans le temps et je me demande si ce n'était pas dans une petite poche secrète en vous avec: interdit de dire, interdit d'y penser, cela n'a pas existé. Il me semble aussi que Daniel vous empêche de parler, et de regarder et du coup je me demande si grrr ce n'est pas cette partie qui est baillonnée et qui essaye de crier envers et contre tout pout se faire entendre. Je veux dire que grrr qui est capable de se servir d'un ordinateur est peut être bien la fille de 10 ou 11 ans qui a été interdite.

    Bravo pour ce témoignage qui a dû être surement très difficile à écrire.

    Bisous

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  2. Moi aussi je te trouve très courageuse d'avoir pu écrire tout celà.
    A mesure que tes souvenirs émergent et que les barrières tombent, tu vas voir que tes migraines vont s'apaiser.Toute l'épouvante,le sadisme et les scènes horribles que tes parties gardaient en elles parviennent à ta conscience.
    N'aie pas peur.
    Tu es en sécurité ou tu es et tu peux laisser s'ouvrir ta mémoire.
    Il se peut que tu aies la sensation qu'un barrage cède et que d'autres souvenirs de traumas remontent.

    Oui, comme le dit Giboulée, tu vas passer par différentes phases et lutter contre la sensation que ce n'est pas arrivé, que c'est irréel.Et de plus, la personnalité en toi qui représente ton frère abuseur va essayer de brouiller les pistes et tout éffacer.
    C'est un processus normal pour nous tous qui souffrons de trouble dissociatif.

    Quand arrive à nous les flash backs de toutes les personnes qui ont abusé de nous, c'est un grand choc et on est incrédule devant ces révélations.
    La dissociation en parties différentes nous a permis de survivre , mais on s'est construites de façon dysfonctionnelle. Maintenant, c'est un processus de guérison qui s'amorce, ce jaune d'or de tes dessins, il se dessine dans tout ton être.C'est dur, mais tu as une grande force et les ressources intérieures pour passer ce cap.
    Prends bien soin de toi.
    Je pense à toi et t'embrasse.

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  3. Bonsoir Giboulée et Dominique,
    Je suis en colère j'avais écrit quelque chose de bien et cela à pas marcher, mais là je ne sais plus ce que je vous avez écrit, je suis complètement perturbée, et en colère, je vous referai un commentaire demain sans faute, je suis désolée.
    Bonne soirée.

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  4. Bonjour Dominique et Giboulée,
    Comme promis je vais vous répondre, Dominique je ne suis pas sur d'avoir cette grande force comme tu me l'écris si gentiment, maintenant dans mes dessins je me force à mettre de la couleur, mais j'aime bien garder le rouge et le noir il y aurait que moi je ne mettrais que cela. Maintenant les flachs backs oui j'en ai et cela me fait terriblement souffrir car je ne peux pas les éviter! maintenant c'est mon corps qui parle et il ne se gène pas entre les convulsions qui sont plus fortes et mes migraines cela devient invivable et cela me met en colère! maintenant Giboulée pour écrire ce texte oui j'ai énormément pleuré surtout quand je devais le relire , en l'écrivant je ressemblais à cette machine automate que rien ne peut arrêter le monde exterieur n'a pas excisté dans ce moment là, je foncais mais l'attérissage est dur croyez moi surtout que Daniel est toujours vivant et toujours peur qu'il me retrouve! et oui j'ai ma poche secrette mais il y a des choses qui n'en sortirons jamais hélas pour des raisons de honte et je me dis que c'est de ma faute.
    Je vous remercie à toute les deux de votre commentaire, à bientôt pour vous relire et bon courage Dominique.

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