« Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, alors il deviendra ce qu'il doit et peut être. »

Behandle die Menschen so, als wären sie, was sie sein sollten, und du hilfst ihnen zu werden, was sie sein können.

J. W. von Goethe, Faust I

Art Therapie Virtus

vendredi 14 décembre 2012

BD – ma réaction violente à la lettre de Dominique à sa mère

Bon ce soir je suis très très mal et très perturbée, mais je n'étais pas bien depuis quelques jours. Emmanuelle m'a dit d’aller faire un tour sur le blog, regarder le dernier billet de Dominique : la lettre à sa mère. Elle m'avait demandée de prendre une feuille en cas ou je me dissocierai. Chose qui m'arrive très fréquemment en ce moment et n'importe où. J'avais déjà fait un tour avant, mais je me suis sentie mal, donc je suis partie du blog à une vitesse affolante. J'ai eu la trouille. Je me suis rendue à l'hôpital pour accompagner mon fils à une consultation.
Entre temps, pendant que j'attendais le médecin à l'hôpital, j'avais lu l'article dans l'observateur de cette semaine. Mon cerveau s'est retourné dans tous les sens mon dieu… une réaction m’a envahie, j'en ai vomi dans la salle d'attente. La secrétaire était inquiète, je l'ai rassurée, mais j'ai bien vu qu’elle ne me croyait pas. Elle ne m’a pas quittée du regard. A l'intérieur de moi j'étais très très mal. J'avais ressenti une réaction violente, des frissons désagréables sont apparus. J'en avais mal tellement que c'était violent et apparu soudainement et cette douleur terrible au bas du ventre. J'avais reconnue cette même douleur, que j'avais supporter pendant au moins 8 mois pendant que j'étais indisposée et juste avant de me faire opérer de l'utérus. Cette douleur comme si on m'arrachait les boyaux. Mon dieu que j'étais mal ! Mais pourquoi avoir eu une telle réaction ? cela m'avait complètement retournée et en plus la consultation qui a suivi n'a rien arrangé. Je crois que j'ai même eu une absence, car je ne me rappelle pas de toute la consultation. Un gros problème de concentration, mais j'étais tellement mal.
Mais voilà, en revenant je voulais continuer mon travail dont le thème était la tristesse, oui je suis comme cela, j'aime bien finir à temps et à l'heure. Vous le lirez bientôt… et après je suis allée sur le blog pour lire la lettre de Dominique, je me rappelle d'avoir commencé et après plus rien, quand je suis revenue à moi, la feuille que j'avais prise à été rudement malmenée. Un mal de tête mais très intense, pire que d'habitude et une fatigue au niveau des yeux. Mais quand j'ai voulu me lever de fauteuil pour prendre un comprimé et bien là c'était terminé. Par terre Béa, dans les pommes. Et oui ! Je crois que mon corps n’a pas vraiment apprécié toutes ces émotions. Il a exprimé son mal être. Et moi j'étais dans un état d'épuisement total, obligée de m'allonger un peu. J'étais KO. Avec un mal être total. J'avais mes enfants avec moi. Mais bon ils sont habitués à ce genre de malaise, donc ils sont allés chercher la voisine. Je ne pouvais pas me permette de rester au lit, alors je me suis levée, mais en moi reste ce mal être ce soir et j'ai vraiment vraiment beaucoup de mal avec mes émotions en ce moment.
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Les autres billets de BD

2 commentaires:

  1. Bonjour Béa,

    J'espère que tu vas mieux.Je peux facilement imaginer dans quel état tu t'es retrouvée après avoir lu le dossier du Nouvel Observateur .Il s'attaque au tabou ultime et fait voler en éclats les conceptions aseptisées et romantisées sur les viols par inceste et leurs conséquences.
    Une de mes belles-soeurs dit encore:"oui, il se peut que votre père était amoureux de vous, mais il a été un grand père exemplaire".

    Evoquer les grossesses est au delà de l'entendable. Pourtant, il faut que les verrous sautent afin que d'autres victimes se rendent compte que ces "révélations" doivent paraître à la surface,que ces victimes ne sont pas des monstres, qu'au contraire elles sont armées d'un grand courage .
    Je lis tous tes billets et je suis heureuse de voir comment tu te réappropries de plus en plus ton histoire et arrives à mettre des mots sur ce qui t'est arrivé, comme les autres contributeurs de ce blog.
    Je te souhaite un très bon week end.

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  2. Bonjour Dominique , Je te remerci et te souhaite bon courage , je comprends que certains sujets sont dur à évoquer !
    Je t'embrasse fort , à bientôt .

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