« Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, alors il deviendra ce qu'il doit et peut être. »

Behandle die Menschen so, als wären sie, was sie sein sollten, und du hilfst ihnen zu werden, was sie sein können.

J. W. von Goethe, Faust I

Art Therapie Virtus

vendredi 28 septembre 2012

BD – Dessin n° 5 – Douleurs du corps

Marquer, d'une couleur différente selon la douleur, toutes les parties du corps
Mon démon
Démon, tu crois que tu peux venir sans crier gare ? Tu es en moi tous les jours. Tu ne me lâches pas. Tu me tiens, tu es collé à moi comme une sangsue. mon cœur crie en silence, ma détresse est infinie, mes larmes coulent à cause de toi. Tu m'es néfaste. Je me bats contre toi.  Je ne céderai pas à ton appel, si c'est un appel. Je résisterais. Je refuserais de te tendre la main, tu me fais trop souffrir. Tu m'entraînes vers le fond. Tu te glisses sous ma peau, dans mes veines, dans mon sang, tu es ravageur, destructeur, provocateur, perturbateur, manipulateur. Tu m'humilies à ta guise. Tu joues avec moi, de trop nombreuses fois. Tu me désarmes. Tu me fais perdre la raison.
Tu mets en doute mes capacités. Je ne veux pas imaginer le pire avec toi, car tu es capable de tout. Et tout cela tu n'as pas le droit. J'aimerais apprendre à t'apprivoiser, à te comprendre, mais, mets toi à ma place, rien ne m'attire chez toi, que de la haine, une haine énorme.
Tu me punis je le sais ! mais pourquoi et de quoi ? de vivre peut être, de ne pas t'aimer, pardon, mais je ne t'ai jamais rien fait et rien demandé. As-tu pensé une seule fois à ce que je ressens ? Ma souffrance ! Moi je veux juste oublier mon malheureux passé, perdre ces images qui me hantent, tirer un trait, et c'est déjà assez difficile pour moi comme cela, je me puni assez. Voilà ce que je veux, et ce que tu dois comprendre. Mais toi démon tu ne fais qu'aggraver la situation. Alors je t'en prie va t’en, parts, prends tes ailes ! Disparais de mon corps, laisse moi retrouver une paix intérieure, ma sagesse, qui me disait et me donnait le courage de me relever, mais pour l'instant tu es là en moi, et tu m'empêches de vivre et d'avancer.
_______________________
Les autres billets de BD
BD – Dessin n° 3 – Contours du corps
BD – Dessin n° 4 – Colère/calme
BD – Dessin n° 7 – La douleur dans mon corps
BD – Dessin n° 9 – Le dieu Pan
BD – Dessin n° 10 – Le dieu Pan n°2

7 commentaires:

  1. Pourquoi lui dis-tu : "Tu me punis, je le sais !" alors que tu sais très bien qu'il ne te punit pas, qu'il est l'enfant qui a souffert lors des maltraitances et qu'il crie sa douleur ; N'inverse pas les choses, c'est toi qui le punis. Accepte le comme le premier de tes enfants et console le.

    RépondreSupprimer
  2. Pour aller dans le même sens que Aoa, j'ai trouvé cela (je sectionne) sur un blog:

    L’enfant est, étymologiquement, celui qui n’a pas accès à la parole. S’il fallait aller jusqu’à accueillir en nous, avec une infinie délicatesse, cet enfant acculé au silence… L’accueillir, le prendre tout contre nous, le faire nôtre… Et laisser le Verbe inventer les mots de son cri muet. Notre humanité, accueillant sa propre fragilité, deviendrait alors, terre de liberté où le Tout Autre pourrait demeurer, où la souffrance des hommes trouverait résonnance.

    j'aime la manière dont tu décris...

    RépondreSupprimer
  3. PEDIADOL : un site à explorer !
    qui traite de la douleur des enfants
    http://www.pediadol.org/-Psychologie-.html
    parce que libre, croyant ou aliéné, la douleur, ça se traite... dans les meilleurs des cas, quand les moyens existent déjà et que les professionnels de la santé sont compétents...

    RépondreSupprimer
  4. Bonsoir Aoa et Giboulée,
    Je refais mon message , pour la raison suivante , dure journée hier ! absences plus crises épilepsies! beaucoup de vomissements donc traitement n'agit plus beaucoup! beaucoup à la fois!
    Bon , je ne peux pas le considérer comme mon premier enfant, pas possible, c'est Mélanie ma fille , c'est moi qui souffre, et ma douleur à moi! cette chose passe avant moi!! du délire!, elle me pourrie la vie , me rend malade, et elle ne me punie pas ?? je vous laisse ma place, moi je n'en peux plus, je ne suis pas prête à l'aimer pour l'instant, un peux brusque dans mes paroles , mais la c'est mon avis pour l'instant, je pense que je dois m'aimer avant!!
    A bientôt

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Cette partie de toi que tu rejettes sans cesse, fait partie de toi et ça tu ne peux pas faire autrement que de la considérer.
      Ta place, je l'ai eue, je la connais, et j'ai pris conscience un jour que ce morceaux insupportable, c'était un bout de moi. J'ai commencé à accepter parce que je ne pouvais pas faire autrement. Je l'ai traité comme un enfant à qui on apprend à se tenir "comme il faut" et je n'ai cessé de lui parler. Peu à peu, il m'est devenu plus sympathique et a fait moins de "conneries." J'ai commencé à m'aimer. J'ai mis les choses dans l'ordre.

      Supprimer
  5. Bonjour Althaea,
    Votre site est très bien , je ne suis pas une enfant , j'aimerais bien , renaître et vivre une enfance moins compliqué et avec plus d'amour et de compréhension!
    A bientôt et merci

    RépondreSupprimer
  6. Bonjour ,
    Pour mon alter machin ... il faut me laisser du temps , cela me fais peur!si vous doutez sur ma confiance , vous avez tort , Paris ne c'est pas fait en 1 jours !! alors ce travail c'est pareil, c'est vrai je ne suis pas facile , je suis comme je suis , mais moi je garde espoir! et oublier pas je suis têtue une Berrichonne! donc je m'accroche!
    Aoa mettez ce message il est très important pour moi merci !
    A bientôt!

    RépondreSupprimer