« Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, alors il deviendra ce qu'il doit et peut être. »

Behandle die Menschen so, als wären sie, was sie sein sollten, und du hilfst ihnen zu werden, was sie sein können.

J. W. von Goethe, Faust I

Art Therapie Virtus

mercredi 30 janvier 2013

BD – Peinture n° 22 – Le rejet

J'ai parlé d'abandon, et bien je rejet je le vois de la même manière, sauf que c'est plus terrible. Déjà petite et dans mon adolescence et même encore maintenant je ressens ce rejet, cette sensation elle ne me quitte jamais. L'abandon c'est s'éloigner de la personne, pour faire autre chose, et puis à petit à petit on l'oublie et puis plus rien. Et bien le rejet c'est la même chose et cela me fait plus mal, car dans ces moments-là je me sens rejetée, cela veut dire qu’on ne veut plus de moi, que je n'ai plus la place auprès de la personne, qu’elle ne me m'aime plus, que je suis l'élément de trop, et en moi se produit une blessure profonde, elle touche mon âme, je suis la personne qui ne doit plus exister, une chose que j'ai toujours ressentie dès ma naissance venant de mon père, de ma mère. Cette parole que ma mère m’a dite : « je n'ai pas eu le choix de t'avoir car la pilule n’existait pas et je devais te supporter, tu n'étais pas désirée. » Je peux vous assurer que le jour où elle m’a dit cela je me suis sentie comme une moins que rien. Concernant mes mères nourricières elles me l'ont fait ressentir tous les jours ce rejet, par leurs colères, les remarques désobligeantes, leur impatience et par leurs gestes envers mon corps, j'étais ce dgrrrrrr é e é e é ele é e é e é e grrrrrrr je reprends : détritus qu'il fallait éloigner et supprimer de cette terre. Toutes ces blessures n'ont jamais été guéries pour la plupart, et elles se réactivent très facilement dans certaines situations, un mot, un geste, une situation, et je ne deviens plus objective, je délire je m'imagine plein de choses et là je me sens rejeter alors que je le suis pas. Dans ces moments, quand le rejet pour moi je le ressens très fort, je me vois toute petite dans le ventre de ma mère, je considère l'interdiction de grandir je dois rester toute petite pour ne pas embêter ma maman, la rendre malade me faire oublier, fuir ce monde de fous ou je vais naitre. Parfois je me demande que si je ne l'avais pas ressenti déjà dans le ventre de ma mère ce rejet. Quand j'ai attendu ma première fille j'avais lu des livres et ils parlaient du rejet de la grossesse, de grossesse non voulue et ce que la mère pouvats faire pour l'interrompe, des maltraitances qu’elle se faisait ou de ce que on lui avait fait subir etc. j'avais lu qu’il pouvait y avoir des séquelles à la naissance dont le rejet.
Je crois que c'est pour cela aussi quand je me sens en danger devant une situation angoissante je préfère fuir, ne pas y faire face pour éviter de me tromper et d’être rejetée encore. Je ne me donne pas les moyens pour avancer, je reste petite, je ne veux pas grandir, comme quand je me vois dans le ventre de ma mère je me l'interdis.
Quand j'étais petite et quand je voyais qu’on ne voulait pas de moi, je ne savait pas que c'était du rgrrrrrrr é e é e é  e grrrrrrr é e é e t e u e é e é e grrrrrrrr je reprends : rejet envers moi à cette époque, je pensais qu’elles n'avaient pas le temps de s'occuper de moi. Je parle de mes mères alors dans ma chambre ou dehors quand je faisais mes travaux de jardinage je crée mon monde à moi, plein de mamans qui étaient là que pour moi et je leur parlais à voix haute je n'avais jamais de refus, j'arrivais à me faire plaisir et à rire, je n'étais pas rejetée et je me créais des situations pour me sentir vivre, d'ailleurs mes mères nourricières me fâchaient à chaque fois elles me traitaient de débile, je pense que c'est grâce à cela que j'ai pu arriver à survivre mais je n'avais pas de papa dans se monde j'en avais peur.
Je pense que c'est pour tout cela que je veux que on s'aperçoive que j'existe, même si je crois que je n'ai toujours pas le droit, cela me permet de créer des situations ou je me sens bien, rassurée et aimée, d'où peut-être cette façon qui ressort de moi est que j'étouffe les gens que j'aime, je ne m'en apgrrrrrrrr éme mom papa aooa aaaaaaaaa je reprends : aperçois pas, car pour moi il n'y a rien de mal, c'est une chose logique que la personne ne se sente pas rejeter envers moi qu'elle se sente aimée. Par contre, je peux l'aimer très fort et la rejeter aussi après juste à la suite d'une simple petite remarque, réflexion, et là, chez moi, le rejet se met à fonctionner et c'est une grande souffrance pour moi que je me provoque mais c'est pareil je ne m'en aperçois pas. Pour moi c'est la faute de l'autre car elle m’a dit ceci, ou fait cela, le rejet fait aussi ressortir ma souffrance qui ne me quitte pas, une façon de tirer la sonnette d'alarme et de dire je ne vais pas bien aider moi.
Il me semble aussi que au point de vue de ma sexualité il y a les séquelles des sévisses, des viols bien sur, mais qui peut-être inconsciemment je fais aussi un rejet là-dessus. Je me coupe de moi-même, de ma sexualité, alors que j'ai le droit de cette jouissance, mais j'ai tellement été habituée à vivre dans le rejet allez savoir. Ce rejet a fait beaucoup de dégâts chez moi je me crois nulle, sans valeur et je pense que c'est pour cela que j'essaie par tous les moyens d'être parfaite en tout, exemple mon travail avec Emmanuelle pour pouvoir me faire valoriser à ses yeux et aux autres aussi, mais je ne suis jamais satisfaite et la peur d'être jugée équivaut à être rejetée. J'emploie souvent le mot nul il est très présent dans mon vocabulaire pour parler de moi ou des autres, d'ailleurs Emmanuelle me dit souvent que nul n'excite pas, à bannir de mes mots comme pour le mot : je ne veux plus exgrrrrrrrr é e é e é e éele é e é e é e grrrrrrr je reprends : exister je veux disparaître. Comme mon corps je le rejette, une autre façon de me rejeter, je me compare souvent aux autres aux mieux que moi. J'ai du mal à comprendre que l'on peut m'aimer que l'on puisse me prendre comme amie, et me comprendre, le rejet chez moi quand il ressort finir par saboter une situation, comme par exemple une aide que l'on peut me proposer je crois toujours que ce n'est pas clair que ce n'est pas normal que l'on puisse faire cela que l'on puisse ne pas me rejeter. Une chose que j'ai toujours été habituée à vivre et qui est très difficile à changer.
Être aimée pour moi représente la peur d’être rejetée, et la peur de trop aimer représente une grande souffrance : peur de ne pas bien m'y prendre et d'être rejetée après car mon amour ou mon amitié fait mal plutôt qu’autre chose. Cela est bien compliqué pour moi et pour les autres personnes à comprendre.
Mon dessin
J'ai représenté deux mains celle d'un homme et d'une femme, mais ces mains sont prises dans une toile d'araignée et impossible de s’y enlever, ils sont coincés impossible de m'attraper, les traits rouges aux bouts des doigts représentent leurs colères qu'ils éprouvent de ne pas pouvoir m'attraper, m'aimer,  moi je me suis représentée en petite fille et en adulte et je suis derrière cette vitre de protection ou on ne peut plus m'atteindre et ou moi aussi cette chose importante je ne peux atteindre personne afin de ne plus leur faire de mal avec mon amour et comme je ne veux plus souffrir de ce rejet alors cette vitre est blindée et je suis coincée derrière, une façon de protéger tout le monde, plus d'histoire de savoir qui rejette qui... les éclairs représentent ma colère envers ce mot et c'est pour cela que je l'ai écrit en gros REJET.
Ce rejet je le ressens en ce moment. 

L’inceste dans le couple … version masculine


dimanche 27 janvier 2013par Dallaire (Anne)
Le phénomène des agressions sexuelles dans notre société prend davantage de place comme question sexologique, et les sexologues sont de plus en plus sollicités pour y participer en tant que professionnels. Le vécu de ces femmes dans leur relation avec leur partenaire a grandement éveillé la curiosité de nombreux sexologues. Anne Dallaire M.A., sexologue clinicienne au Québec nous donne ici un aperçu de son expérience.

BD – Mon dessin sur la surprise que Daniel m'ait violée mais…

Cela ressemble à mon visage en train de pleurer car cette histoire me rend dingue de ne pas savoir exactement, ma bouche est cousue avec autour ma douleur car au départ je n'ai pas pu en parler de cette histoire de Daniel je me l'étais interdit, une histoire pas très intéressante pour les autres, et pour moi une situation pas importante donc elle est restée enfouie en moi peut-être à cause de la honte, de la peur, et des retombées aussi que l'on aurait pu me faire. Daniel est toujours en vie je crois.
L'autre visage mélangé toujours avec le mien représente la surprise après avoir lu ce billet sur le blog redonnant la loi, je reconnais avoir été violée par Daniel et je me dis stop c'est vrai, mais il y a ce Mais qui reste en suspens par rapport à cette sensation que j'ai ressentie quand Daniel ma lgrrrrrrr é e é e é e t e u e é e é e ele é e é e grrrrrrr je reprends : lécher et mis son doigt... et celle que je recherche, mais regarder ce ne sont plus des larmes rouges mais des larmes bleues ce qui veux dire que je commence à l'assimiler d'ailleurs regarder la bouche elle est grande ouverte je me donne le droit maintenant d’en parler mais je dis bien « commence » attention, une situation importante que je dois vous redire.
Mon ressenti quand j'ai fait ce dessin et bien cela m’a beaucoup perturbée, j'en ai encore pleuré, et des tremblements surtout quand j'ai dessiné les deux bouches et des palpitations, j'ai eu aussi des absences donc obligation de faire des pauses, j'ai eu beaucoup de mal à trouver ce que j'allais faire comme thème, faire quelque chose cette fois-ci pour ne pas me planter il fallait que cela parle plus afin de mieux me faire comprendre par rapport à celui que j'avais fait hier surtout aussi pour ne pas le recommencer encore une autre fois, car Daniel m’a fait terriblement souffrir dans ma tête « cette sensation » et cela joue sur ma vie privée.
Je pense que c'est une exercice que je referais quand j'aurais trouvé cette orgasme mon dessin sera complètement différent donc à suivre...

lundi 28 janvier 2013

BD – Le viol est un crime – Mon frère Daniel

Emmanuelle voulait que je reconnaisse que ce que m’a fait mon frère Daniel est un viol, en mettent son doigt dans mon vagin, car l'article 222.23 du code pénal dit que toutes pénétrations sexuelles de quelque nature qu'elles soient comme par exemple (la pénétration du doigt de Daniel dans mon vagin) commis sur la personne : moi Béatrice, par violence et contrainte sous la menace ou par surprise, chose qui c'est produite me concernant : par surprise.
Quand je lis cela effectivement c'est un vgrrrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrrr je reprends : viol mais c'est une chose qui est très difficile à incorporer dans ma tête.
Une situation qui depuis me perturbe, cette question que je me pose sens cesse dans ma tête et pour laquelle je n'arrive toujours pas à savoir le pourquoi et trouver une réponse pour me rassurer et surtout pour me déculpabiliser. Cette sensation que j'ai ressentie, la peur d'avoir eu un orgasme, dans une telle situation aussi violente. Je reconnais que j'ai du mal à accepter sincèrement que c'est un viol. Cette sensation, que je ne peux l'admettre, me pousse à croire que je l'ai voulu et cherché. Une partie de Béatrice sait que c'est un viol et que cela m’a fait énormément souffrir et m’a laissé des séquelles, alors qu’une autre partie de moi me fait barrière. Elle m'empêche de crier haut et fort que j'ai été violée par Daniel.
Il y a une chose essentielle que je ne pourrais jamais comprendre, une chose que je ne peux imaginer : comment peut-on naitre et avoir en soit ce coté d'un prédateur sexuel et d'un violeur ? Mon cerveau ne peut pas intégrer une telle chose et il ne sera jamais prêt à admettre un acte pareil.
Mon dessin
J'ai représenté le doigt de Daniel pénétrant dans mon vagin je l'ai colorié en rouge pour bien montrer celui qu’il ma enfoncé et la petite forme représente mon vagin où j’ai colorié en rouge pour ma douleur lors de l'introduction et en noir ma colère. Ce doigt qu'il à fait bgrrrrrr é e é e é e ele é e é e grrrrrrr éme mom papa aaaaaaaaaa je reprends : bouger dans tout les sens à l'intérieur de moi et qui m’a fait mouiller comme il a su me le dire. Daniel m’a dit que j'ai aimé que c'est pour cela que j'étais humide et que c'est pour ça que mon corps s'est cambré. Les points d'exclamations représentent ma colère et ma surprise d’avoir une partie de moi reconnait que c'est un viol quand j'ai lu le billet d’Aoa sur la loi sur le viol, j'ai dessiné aussi cet œil qui est le mien en train de pleurer car je suis perdue, perturbée dans toutes mes émotions pour reconnaître et pour savoir ce qui est bien ou mal dans certaines situations, et le point d'interrogation représente cette recherche de savoir le pourquoi cette sensation celle que j'ai ressentie car je la retrouve avec mon ami actuel et cela me fait peur. Pourquoi aussi Daniel à eu un tel comportement. Et pour terminer le panneau de l'interdire, interdit de toucher et de faire du mal à une personne sous toute forme de violence, et encore moi de la violer un comportement condamnable par la justice à la plus grosse peine du code pénal, une chose qui envers moi n'a jamais été faite à part pour mon père éventuellement.

samedi 26 janvier 2013

BD – Le dégoût

Je voulais représenter mon dégoût de la situation de mon couple en ce moment, de ces paroles qui m’ont énormément blessée, de mon ami envers nos rapports sexuels, et de son comportement. Je suis en colère et démunie, donc j'ai représenté un visage, moi qui suis en train de pleurer et je me tiens la tête car je suis perdue car ce n'est pas une petite blessure c'est un manque, et que je me pose la question comment résoudre ce problème important dans un couple et j'ai dessiné un rat d'égout, cette bestiole que je trouve dégoûtante, qui pue, et qui est extrêmement méchante je l'ai représentée en train de me morde le bras cette douleur insoutenable et qui ne part pas comme cela.

BD – La surprise et la surprise à venir

Et bien ce mot me cause un souci : ressentir les sensations d'une surprise, et bien je ne saurais pas quoi vous dire, oh oui j'ai beaucoup de surprise concernant mes enfants, des bonnes et des moins bonnes, tout me surprend venant d'eux et plutôt coté positif en général je trouve que c'est merveilleux de voir et de constater qu'ils trouvent à chaque fois de choses nouvelles pour me surprendre que se soit dans leurs façon de réagir, de trouver une solution dans chaque problème, de savoir comment ils doivent s'occuper ils sont d’une imagination débordant donc les surprises dans le cocon familial ne sont jamais absentes et beaucoup de rires. Nous avons tous une façon différente de concevoir le mot surprise de le ressentir, exemple je peux être surprise par rapport au comportement de certaines personnes face à leurs réactions d’interprétation des choses et de les assumer. Parfois je me trompe je pense qu’ils ou elles ne sont pas capables de faire ou de comprendre quoique ce soit alors que je me trompe et en général ce sont ils ou elles les meilleur-e-s, et c'est toujours une belle surprise de le constater. Je peux être surprise de voir combien de choses me touche dans la vie de tous les jours, certaines de mes réactions le montre bien dans ma sensibilité. Elles peuvent êtres négatives ou positives.
Je suis surprise comme parfois je peux changer d'avis sur une situation alors que c'est toujours une chose qui me pose un problème, comme par exemple le billet qu’Aoa avait mis hier sur le blog qui était intitulé c'est quoi un viol ? Quand je le l'ai lu cela m’a beaucoup pgrrrrrrrr é e é e é  e éele é e é e é e grrrrrrrr je reprends, perturbée car dans le texte que j'ai fait sur Daniel j’avais expliqué les attouchements qu'il m'avait faits, j’avais écrit qu’en fin de compte je ne devais pas me plaindre car il ne m'avait pas violée, mais en lissant ce billet cela m’a fait comprendre tout le contraire il m'avait bien violée, même avec une force inimaginable. Mais il y a une chose importante que je n'ai pas mise dans le texte de Daniel une situation qui me perturbe beaucoup, c'est qu'il agrrrrrrr émé mom papa aaaaaaaaa grrrrrrr je reprends, avait sucé mon sexe. Le problème est que je suis incapable de vous expliquer ce que j'ai ressenti. Cette sensation n'était pas comme les autres ces affreuses douleurs qui sortaient de partout de mon corps, mais là dans son geste et bien c'était différent et c'est à cause de cela que je ne l'avais pas écrit, une chose qui me fait souffrir et j'en ai honte, je me pose aussi la question de savoir si ma réaction par rapport à cela est bien normale. Je me suis demandé si une petite fille pouvait éprouver de la jouissance si jeune, car quand mon frère a sucé mon sexe il m’a dit que je mouillais et qu’il était sûr que j'aimais cela. Le fait que mon corps se soit cambré à ce moment-là, cela le confirmait pour lui. Mais moi je suis affolée et pétrifiée de reconnaître que pendant un tel acte je puisse regrrrrrr «é e é e é e ele é e é e é e grrrrr é e t e u e é e é e é e grrrrrrrr je reprends, ressentir une jouissance. Je ne peux pas l'admettre, mais il y a aussi que quand Yannick m’a violée, j'ai ressenti cette même sensation et Yannick je l'aimais fort il était un très bon ami, mais il ma violée, pour moi c'est une chose inconcevable que je ressente du bien-être dans un tel acte avec un comportement aussi violent, je me dis que je ne suis pas normale, et la mauvaise surprise serait que peut-être je dois l'admettre que j'aurais pu jouir, même si c'était un viol cela me répugne, j'en suis terrifiée. Dans mon couple je rencontre et ressens cette même sensation et régulièrement quand mon ami fait cela comme un lapin, je ne sais plus quoi penser.
Depuis tous ces attouchements ces viols, ce vécu de mon enfance, de mon adolescence je n'arrive pas à trouver une sexualité convenable, j'ai du mal à trouver du plaisir, à jouir lors des relations avec mon ami car je crois que lui aussi il est mal à l’aise pour d'autres raisons dont je ne peux parler.
Mon psychiatre nous avait proposé d’aller voir une sexologue que nous avons rencontrée une seule fois et mon ami ne veut plus y retourner il me dit que cela ne sert à rien. Bien dommage.
Je ne sais pas si cette sgrrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrr je reprends, sensation que j'ai ressentie envers Daniel et Yannick en est responsable et que cela me bloque et me fait peur mais cela me donne à réfléchir.
Je pense aussi que comme j'ai un problème avec mon corps cela ne doit pas arranger la situation pour me laisser aller, passer outre avec cette barrière et de pouvoir ressentir cette jouissance cette symbiose.
Je vais commencer à m'aimer moi, je vais faire une chose qu’Emmanuelle m’a proposée mais là je ne peux en parler, j'ai commencé et les premières expériences ont foiré donc à recommencer mais pour l'instant je vois cela avec Emmanuelle et après je pourrais vous en parler, et cela concerne la surprise, et cela sera une agréable et bonne.
Le mot surprise peut être ressortie de façons différentes. Elle peut nous mettre dans des états comme par exemple en colère, elle peut nous faire pleurer, elle peut nous étonner, et nous rendre heureuse, la meilleure chose pour nous aider à vivre dans de bonnes conditions dans la vie. Profiter de toutes ces bonnes surprises en tous genres.

Et l'essentiel d'une surprise est de savoir et de reconnaître que certaines blessures graves peuvent guérir grâce à elle.
Mon dessin
Je voulais représenter quelque chose de gai, la première chose qui m’est venue : la surprise d'une fête le cadeau surprise rien de tel pour retrouver une bonne humeur, rire et partage donc c'est pour cela que j'ai mis des couleurs vives qui sortent de partout. Je voulais faire ressortir cela avant une chose importante pour moi, car les surprises cela n'est pas toujours positif hélas on ne peut pas l'ignorer. Je les ai représentées avec des têtes de bonhomme qui sont les émotions diverses. Il y a la colère, la tristesse, la joie, et quand nous sommes choquer ces surprises peuvent nous mettre dans tous nos états. Plus ou moins forte en émotion. Sur le coté, une plante sortie d'un cadeau car je me dis que la plante représente la vie et la vie est une suite de surprises, j'ai aimé faire ce dessin avec les encres.

Film – Elle ne pleure pas elle chante – Dissociation

Il y a ce moment où elle appelle l'un de ses amants, un moment d'intimité et hop elle dissocie, elle insiste pour qu'il s'en aille.
Une immense crise d'angoisse. Depuis Noël, j'ai de nouveau des crises d'angoisses, ils ont retroué ma peau.





_____________________________
 Autres billets 
Ravage intergénérationnel dans les viols par inceste

vendredi 25 janvier 2013

BD – Ma rage et mes sensations quand j'écris mes textes

Depuis quelques jours je ne suis pas dans mon état normal, mon écriture est illisible, Emmanuelle se posait la question pourquoi alors que quand j'écris sur facebook on ne comprend rien et que mes textes sont presque parfaits. D'abord par respect je demande souvent à ma grande si il y a des fautes et j'ai Open Office aussi, concernant mon travail Emmanuelle m’a toujours demandé de faire en sorte que cela soit correct je suis d'accord avec elle une question de respect. Je ne sais plus trop ou j'en suis dans tout cela donc maintenant je lui enverrais l'original de mes écrits, sans rien corriger cela lui confirmera mon état.
Emmanuelle décortique tout je comprends le pourquoi mais là non, je lui ai expliqué que pendant que j'écrivais concernant les sujets que je travaille, mes sgrrrrrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrrrr je reprends, mes sensations n'étaient jamais les mêmes, je peux être assez calme, mais calme non pas possible je n'y suis jamais je ne sais pas ce que veut dire se mot-là, on peut arriver à arrêter mes crises comme Emmanuelle fait mais voilà, donc le mot assez calme pendant mon travail cela ne dure pas, car dès le début ce qui commence à m'énerver c'est comment tourner les textes avec les bons mots, afin que l'on me comprenne bien et peur de ne pas y arriver il y a aussi le problème de rendre à temps mon travail, si cela devait m'arriver de ne pas le rendre cela n'aug aaaaaa éme mom papa aaaaaaaa pa jentile aaaaaaaaaaa je reprends, augmenterait mon angoisse et mon mal de tête. J'ai trop peur de ressentir cette sensation de n'avoir rien fait est c'est terrible pour moi me sentir inutile, me sentir bonne à rien, je ne peux pas admettre cela car tout le monde est capable de le faire, à différent degrés bien sur. J'ai peur aussi qu’Emmanuelle me dise que je ne fais pas d'efforts, que je ne veuille pas avancer, j'ai peur aussi de la réaction de mes psychiatres aussi qu'ils pensent que je ne veux pas m'attacher à ce travail et pas évoluer. Une chose pas vraie. Je ne sais pas si je me mets des idées en tête ou alors si c'est la pression, je peux aussi ressentir des sensations de rage comme par exemple l'écriture de la lettre de mon père. En moi j'avais cette rage et dans ma tête je m'imaginais en train d’étrangler mes deux mères nourricières et ma vraie mère, cette pulsion de vouloir les faire souffrir et de les tgrrrrrr é e é e  é ele é e é e t e u e é e é e grrrrrrrrr je reprends, de les tuer ou alors appeler ma vraie mère, l'insulter, la rabaisser, la faire souffrir. J'aimerais dans ces moments-là, les entendre hurler à mort, faire sortir cette énorme colère que j'ai, je me dis souvent que heureusement j'habite pas à coté d'elle je pense et je suis sûre que cela aurait très mal tourné. Je me serais retrouvée enfermée en psychiatrie, je crois que je ne serais plus contrôlable, mais là c'est pareil, pourquoi penser à ces mères alors que je parle de mon père dans se texte ?
Il m'arrive de ne faire que de pleurer comme par exemple le texte sur les attouchements de Daniel je me dis que je ne devrais pas me plaindre que finalement il ne m’a pas violée, par contre dans ma tête je n'arrive toujours pas à mettre des ressentis et des mots sur cette sensation que j'ai éprouvée quand il a sgrrrrrr é e é e  éele é e é e o e é e é e ele é e é e grrrrrrrr je reprends sucer mon sexe. Cela me perturbe beaucoup. J'ai trop peur d'avoir ressenti une chose qui ne peut être possible dans cette violence de ses attouchements et je me dis que je ne suit pas normale c'est effrayant, je ne sais pas si c'est normal d'être effrayée, car si je n'avais rien à me reprocher, je ne me mettrais pas dans un état comme cela, et là je suis en rage contre moi et non contre Daniel. Il m'arrive parfois de tourner en rond chez moi car je ne veux pas faire un travail, car je me dis à quoi bon elles sont mortes et je ne peux plus rien y faire comme par exemple la lettre aux mères nourricières, ou alors cela peut être que dans ma tête les idées tournent trop vite et que cela me fait l'impression que l'on dgrrrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e grrrrrrrr je reprends, danse et que les bruits sont amplifiés et je cherche toujours le pourquoi et je n'arrive jamais, et enfin pour terminer il m'arrive de déchirer le commencement de mon travail. Ces deux pulsions sont présentes et cela dépend du moment. L’une est de vouloir tout bousiller et je me mets en rage je déchire et je chiffonne tout, l'autre c'est qu'il faut que j'y arrive absolument que je ne vais pas assez vite que je devrais faire le contraire pour avancer évoluer être autonome cette chose que je veux absolument et qui ne me quitte plus.

Maintenant concernant le physique, je peux ressentir des frissons, des périodes de froid du corps entier ou alors juste aux extrémités des doigts et cela me fait mal car en général, j'ai toujours les mains enflées alors je suis obligée de me remettre un gilet ou des chaussettes en double, il m'arrive d'avoir aussi des poussées de salive dans la bouche et ne pas pouvoir l'avaler car ma langue se mélange aussi dans ma bouche dans ces moments-là elle a doublé, donc obligée de cracher dans l'évier, des palpitations, une impression que mon cœur va sortir de moi et de ne plus ressentir l'air suffisamment entrer dans mes narines, il m'arrive d'avoir des coups de transpiration cela commence sous les bras. En général après au niveau de la nuque je ressens une brûlure, une barre et après le reste du corps mais une chose que j'ai remarquée que cela ne touchait jamais les pieds ou les mains et je peux avoir des tremblements de l'intérieur de moi est de l'extérieur. Je vois mes mains trembler ou le tique de secouer mes jambes avec une grande force et ce mal de tête aussi qui ne me quitte plus cela dépend de la journée cela peut être très fort comme douleur à modérer, et pour terminer des nausées et vomissements et un problème de concentration, là je pense que cela vient des absences quand j'en ai beaucoup.
Voilà se que je peut dire concernant mes états pendant mes écrits, une autre chose je pense que mon état aussi dépend beaucoup de la nuit que j'ai passée et des soucis que je rencontre dans la journée.

Viol et réactions génitales et sexuelles par Marie-France Casalis

Page 25
Pendant l'agression sexuelle, la victime peut éprouver des réactions mécaniques dans la zone génitale.
Ces réflexes ne témoignent pas d'un plaisir sexuel en ce sens qu'ils sont des réactions physiologiques réflexes. Pour celles des victimes qui les ont éprouvés ils aggravent souvent son sentiment de culpabilité. Ces réactions provoquent fréquemment des conséquences difficiles dans son rapport à son propre sexe et dans ses relations sexuelles avec l'autre. Ayant été trahie par les réactions les plus intimes de son corps, il lui devient parfois difficile, dans un rapport sexuel désiré, de laisser venir la sensation de l'orgasme. De plus, quand l'agresseur cherche à obtenir cette réaction mécanique que la femme violée ressent à son corps défendant, cela s'inscrit dans une stratégie pour leurrer la victime, comme l'auteur, sur la réalité de l'agression en faisant accroire que réaction sexuelle de plaisir signifie consentement. L'agresseur exploitera cette réaction pour s'innocenter. 

jeudi 24 janvier 2013

BD – Féroce colère et plaisir

Ce matin j'ai fait un texte sur ce que j'éprouve comme sensation au niveau de mes écrits, j'ai en moi parfois de la rage, de la colère, de l'énervement et des pleurs. Je devais le représenter en dessin, aujourd'hui a été une journée très dure sur tous les points à cause des médicaments, de la fatigue qui s'accumule, au manque de sommeil et à des nuits agitées. Ma concentration, mes absences n'arrangent rien, alors pour le dessin je ne savais plus du tout ce que je devais faire et quand j'avais une idée elle repartait aussitôt et plus je m’y accrochais plus le phénomène augmentait, cela m'énervait. Je voulais faire ce dessin à tout prix, et plus j'avançais dans ce travail et moins cela ressemblait à quelque chose. Éventuellement des formes bizarres ressortaient et je ne trouvais toujours rien pour trouver les mots pour l'expliquer donc je suis passée à l'étape suivante : j’ai commencé à peindre avec les huiles. Je savais que je partais dans le brouillard sans aucun but, j'allais droit dans le mur, mais cette pulsion était bien installée : avancer avancer je n'avais que cela en tête, faire sortir une forme de ce dessin, donc j'ai pris un gros pinceau et j'ai fait du noir après un peu de gris, du rouge et je rajoutais de plus en plus d'eau pour jouer avec le dégradé de couleurs et plus j'effaçais l'inutile des formes qui ne ressemblaient à rien, plus je découvrais des yeux qui se formaient mais en position comme des jumeaux des siamois. J’y prenais goût j'avais enfin découvert une forme, si vous regardez bien en haut on peut imaginer un front et en bas une bouche autour je dirais que cela ressemble à une crinière de lion cela me fait penser à la série Daktari et Clarence le lion qui voit double. Donc je peux dire lion égale rage férocité colère et je confirme que mon dessin n'est pas si nul et je ne l'ai pas si foirer, c'est cool non !

Qu'est-ce que le viol ?


¤ Le viol est un crime 
« Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui, par violence, contrainte, menace ou surprise, est un viol. » 
Article 222.23 du Code pénal.
Chaque terme a son importance :
  – pénétration sexuelle : c’est ce qui distingue le viol des autres agressions sexuelles ;
  – de quelque nature qu’il soit : ceci désigne toute pénétration sexuelle, qu’elle soit vaginale, anale (sodomie) ou orale (fellation), ou pénétration sexuelle par la main ou des objets ;
  – commis sur la personne d’autrui : ceci désigne soit une femme, soit un homme, soit un enfant – fille ou garçon – que la victime soit connue ou inconnue de l’agresseur ; ce dernier peut être extérieur à la famille ou lui appartenir (viol incestueux, viol conjugal) ;
  – par violence, contrainte, menace ou surprise : ceci désigne les moyens employés par l’agresseur pour imposer sa volonté, au mépris du refus ou de l’âge de la victime ; c’est le non-consentement ou l’abus de minorité qui caractérisent le viol.
¤ Les autres agressions sexuelles sont des délits
______________
Les billets sur le blog en témoignage de viol
BD — Lettre à son père violeur
BD – Mon « frère » Daniel – suite – Revictimation

mercredi 23 janvier 2013

BD — Lettre à son père violeur

La Riche le 23 janvier 2013
A mon Père,
J'ai tellement de chose à vous dire et tellement de question sans réponse, que je suis complètement perturbée, j'ai pu me procurer des documents concernant votre premier mariage, j'ai lu comment le juge vous a décrit, vous êtes un homme ignoble et sans cgrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrrr je reprends : sans scrupules, comment vous avez vécu et fait subir à vos quatre premiers enfants des choses qui sont pour moi impardonnables et intolérables, et refaire la même chose sur moi cette colère que j'avais envers vous avant n'a fait qu’augmenter suite à ces documents.
Quand je pense envers vous et que je prononce le mot père cela me donne envie de vomir, de vous étrangler, je voudrais vous hurler dessus, je voudrais vous faire hurler ma douleur, que vous ressentiez en vous cette souffrance qui ne me quitte plus et qui m’a bousillée pour la vie, mais je ne le peux pas : vous êtes mort mais en moi je me dis que vous n’en valiez pas la peine. Vous ignorez je pense qu’envers vous c'est un comportement que vous n’auriez pas apprécié, je pense que c'est la seule chose que je peux faire qui puisse vous blesser au plus profond. Il y a une chose que j'aurais voulu savoir vous concernant : Avez-vous imaginé et étiez-vous conscient du mal que vous m'avez fait à mon corps et de ce comportent immature et malsain : poser vos mains sales sur moi sur cette une petite fille que j'étais à cette époque-là. Pour moi vous le saviez que j'étais sans défense, vous saviez que vous me souilliez que vous enleviez en moi cette petite âme d'enfance, cette pureté, vous m'avait meurtrie, vous aviez entrer en moi dans cette partie si fragile votre sperme, ce lgrrrrr é e é e é e t e u e é e é ele e é e é e grrrrrrr je reprends liquide rempli de haine, votre jouissance, qui ne représentait pour moi que le démon, cela vous l'avez fait plusieurs fois, et je ne peux vous pardonner et tolérer un tel comportement. Vous avez eu un comportement machiavélique et je veux que vous le compreniez, que vous preniez conscience de la personne que vous avez été toute votre vie, un père infectieux et répugnant.
Vous n'avez jamais su ce que c'était d'avoir un comportement d'un papa normal, d'ailleurs avez eux au moins l'idée de y réfléchir, vous n'avez pensé qu'à votre bien être à savourer et faire ressortir ce monstre que vous étiez. Vous n'avez chercher qu'à vous défoncer avec l'alcool et vous avez défoncer, cogner faaaaa éme mom papa aaaaaaa grrrrrr éme mom papa grrrrrrrrrrrr je reprends frapper après ce corps de petite fille, vous n'avez jamais eu le moindre respect envers qui que ce soit, vous étirez et vous vous êtes comporté en une bête humaine ignoble voilà se que vous étiez vous êtes une personne que je haïs au plus profond de moi et cette haine je la garderai envers vous à jamais et je tenais à vous l'écrire. Je suis heureuse que vous vous soyez pendu, vous ne pouvais plus me nuire.
Le problème c'est qu’en moi reste cette petite fille qui n'a pas su que votre comportement était abominable et qui vous aime toujours et elle s'exprime partout et c'est pour cela que vous écrire cette lettre est important afin quelle puisse voir et se rendre compte qu’elle ne doit plus vous aimer que la façon dont vous l'avez aimée était malsaine, qu’elle doit vous oublier et apprendre à grandir sur de nouvelles bases de nouvelles expériences qui sont elles tout à fait normales.
Moi maintenant je dois me construire de nouveau, trouver d'autres sensations nouvelles autre que celles que vous m'avez données et bafouées. Mais je vais me montrer forte, je vais vous montrer que je suis capable d'être plus forte que vous, je vais vous montrer que vous n'avez pas réussi à tout détruire en moi, que de superbe choses peuvent revivre et resurgir, je vais vous montrer comment on aime et apporte l'amour à ces enfants, une chose que vous n'avez jamais montrer à mon égard, oui je vais vous montrer tout cela, je vais vous mettre la honte sur vous, et j'aurais gagné, voilà ce que je compte faire, et cela sera ma vengeance.
_________________________
Cette lettre a été relue par sa fille aînée. En ce moment, Béatrice prend énormément de médicaments. Ce qu'elle écrit n'est pas très clair.

mardi 22 janvier 2013

BD – Lettre réparatrice à mes mères nourricières

A la Riche le 22 janvier 2013
Tatie et à Marraine,
Je vous écris cette lettre pour vous dire ce que j'ai sur le cœur. C’est une chose essentielle à entreprendre pour ma guérison. Je parlerais de moi en la petite fille que j'étais à cette époque-là.
Tatie et Marraine je vous haïs tellement vous m’avez fait souffrir. Je haïs cet amour que vous m'avez apporté. Je le haïs car il m’a laissé des souvenirs qui viennent me hanter : chaque mot, chaque événement et je ne parle pas de ce comportement que vous avez eu envers mon corps. Ce comportement qui restera gravé à jamais dans mon cerveau et qui me fait tant souffrir chaque jour.
C'est à cause de vous deux car vous avez mis en miette ce corps de petite fille. Vous vous êtes crues respectables, sans défauts et qui savez tout. Vous vous êtes permises de jouer avec cette petite fille sans défense, si fragile, qui ne se rendait pas compte que ce qu’elle vivait. C’était une chose terrible et impardonnable. Comment avez-vous pu avoir un tel comportement sans avoir un seul remord ? Comment avez-vous pu me regarder dans les yeux qui eux étaient remplis de larmes, de souffrance sans avoir pu avoir ce geste d'une personne normale qui quand elle voit son enfant pleurer, hurler et en souffrance aller la consoler, la rassurer, la câliner, la serrer dans ces bras. J'aimerais tant savoir pourquoi ?
Parfois il m'arrive de regretter que vous n’ayez pas eu un moment pour vous remettre en question, un moment de lucidité afin de vous posez la question quant à savoir si votre comportement était normal. J'aurais voulu que toutes les deux veniez en parler avec moi, que vous reconnaissiez vos tords, que vous reconnaissiez que les séquelles que j'ai maintenant à jamais m'empêchent de m'épanouir, d'aimer pleinement sans avoir peur, que ces troubles me font terriblement souffrir et m'empêchent d’aimer et de m'aimer sans avoir peur. Ils ont été causés par votre faute, par votre comportement à toutes les deux. Ce manque d'amour de votre part. J'aurais voulu vous voir pleurer comme moi comme vous m'avez fait pleurer, j'aurais voulu que vous ressentiez ne serait-ce qu'une fois la souffrance que vous m'aviez fait subir et que j'ai et qui ne me quitte plus. Peut-être que cela vous aurez permis de changer de comportent envers cette petite fille qui était moi, qui à cause de vous a arrêté de grandir et qui reste effrayée et qui n'ose toujours pas s’exprimer, car elle a toujours peur de vous tous.
J'aurais voulu que vous présentiez des excuses, que vous ayez des regrets envers moi. Expliquez à cette petite fille qu’elle n'était pour rien dans tout cela dans votre comportement, dans vos gestes, que ce n'était pas de sa faute et qu’elle n'a rien fait pour avoir à subir de telles atrocités, qu'elle était innocente.
J’ai reçu des coups plusieurs fois dans les escaliers, pour me les faire monter plus vite et quand je les nettoyais. Comme cette salle de bains dans laquelle je me revois petite en boule sur le palier justement de ces escaliers. Je ne sais pas si c'est un hasard parce que cela revient à chaque fois dans ma tête. Je faisais souvent des malaises aussi là dessus sur ces escaliers. Ces pertes de conscience, de connaissance et je les ai souvent dévalés aussi. Que de souvenirs et quand je m'arrêtais en route et que vous m'aidiez à les dévaler encore plus vite mais à votre façon et là j'avais très mal.
Une fois je me suis retrouvée avec un poignet foulé et avec deux cotes esquintées ; j'avais trop trop de mal pour respirer. J'avais beaucoup pleuré dans ce coin dans cette chambre mon coin sgrrrrr é e é e é et e u e é e é e é e ele é e é e grrrrrrrr je reprends : sécurisé et j'avais beaucoup de mal aussi pour faire mes corvées.
Tatie avait dit au médecin que j'étais tombée dans les escaliers. Mais non ! J'avais fait un malaise et cela vous faisait rire à chaque fois, pour vous c'était une attraction de plus pour vous amuser encore plus avec moi, pour vous défouler. Alors quand cela m'arrivait pour me remettre d'aplomb vous me fouettiez avec le martinet et quand je n'arrivais pas à reprendre mes esprits assez rapidement pour vous, alors vous me donniez des coups de pied et vous criiez en même temps. Enfin je devrais dire hurliez, cette foutue manie que vous aviez toutes les deux avec vos yeux noirs qui ressortaient et je voyais sur les cotés les veines qui gonflaient. C'était impressionnant, mais moi cela m'intriguait mais j'en avais peur.
Mon corps tremblait tellement que cela raisonnait dans ma tête oui alors vous hurliez à chaque fois que je faisais ces pertes de connaissances, vous criiez que je devais arrêter mon cinéma, que jamais je ne vous aurais avec mon cirque, qu'il faillait que je fasse et que je trouve autre chose pour me faire remarquer. Et moi, à chaque fois que cela m'arrivait, je ne comprenais pas ce qui s'était passé. J'avais mal partout. Je n'osais pas hurler. J'avais peur. Et de toute façon plus je criais et plus vous me tapiez, cela je l'avais bien compris.
C'était pour m'endurcir vous disiez, pour me rendre plus forte face à la douleur. Mon dieu ! mais comme j'avais mal j'avais l'impression que grrrrrrr é e é e é e éme mom papa aaaaaaaa je reprends : on me dépeçait la peau de mon corps, mais pour moi je trouvais ce comportement normal et je n'avais pas le temps de réfléchir quant à savoir si votre comportement était normal, cela ne me venait pas à l'idée, j'étais bien trop occupée à faire ce qu'il fallait pour me faire aimer.
C'était à vous de l'aimer, cette petite fille, votre rôle et non à elle qui à fait tout fait pour l'être. J'aurais voulu que quelque chose comme ça sorte de votre bouche, pour que cette petite fille retrouve en elle cette petite lumière que vous avez enterrée, qu’elle puisse reprendre cette envie de vivre de se battre.
Cette petite fille, malgré votre comportement, vous remercie de ne pas être morte, même si à l'intérieur d'elle beaucoup de choses sont détruites. Même avec toute cette maltraitance elle est vivante, en piteux état.
Elle est envers vous redevable d’être en vie, mais c'est tout. Juste pour cela, mais ne lui demandez pas autre chose pas d'excuses envers vous. Elle est trop en souffrance pour le faire je crois aussi qu’elle n’en voit pas le pourquoi. Cette petite fille à été tellement habituée à vous présenter des excuses, à se faire pardonner, que cela l’a beaucoup perturbée.
Alors ne lui demandez plus rien je vous le demande, moi Béatrice : respecter cette petite fille qui est en moi, respectez la et laisser lui le droit de vivre normalement, laissez la guérir ses blessures que vous lui avez faites vous deux sans aucun scrupule.
Je crois qu’aussi cette petite fille a largement souffert psychologiquement et moralement cela vaut bien des excuses si vous le deviez. Vous êtes parties, vous avez quitté ce monde, sans me dire que cette petite fille avait le droit de vivre une vie heureuse avec beaucoup d'amour, une chose que j'ai toujours eu le droit d'avoir et que vous m'avez volé. Et pour cela je vous haïs toutes les deux.

lundi 21 janvier 2013

BD – Mon « frère » Daniel – suite – revictimation

Celui qui est le parrain de ma fille la première. J’avais décrit un peu le comportement qu'il avait envers moi. J’avais dit qu’il prenait le bain avec moi.
Daniel est un garçon sans gène. Quand je me déshabillais il aimait bien venir me déranger avec n'importe quelle excuse. Je n'avais pas le droit de m'enfermer dans la salle de bains. Tatie et Marraine – nos mères nourricières – me disaient que je n'avais rien à cacher, que personne viendrait me faire du mal, elles le savaient et étaient aussi au courant toutes les deux du comportement de Daniel mais elles en rigolaient. Toujours en train de prendre sa défense. Elles me disaient aussi qu’il n'y avait pas de mal si Daniel regardait de temps en temps quand je me déshabillais, quand je me mettais togrrrrrrrrr é e é e é e ele é e é e é e grrrrrrrrr je reprends ; toute nue. Et lui cela le faisait rire et il profitait rudement de cette situation. Je ne me sentais pas très bien. Je crois qu’il a pu voir l'évolution de mon corps. Cela je peux le dire, il observait mon corps, ce corps qui était en train de se transformer en corps de jeune fille. J'avais l'impression qu’il voyait tous les nouveaux poils qui poussaient au niveau de mon sexe, le petit duvet, le commencement. Quand je prenais mon bain avec lui il passait souvent le gant où la main à ce nivgrrrr é e é e é ele é e é e grrrrrrrrr e é e o e é e é e é e ele é e é e grrrrrrreau je reprends niveau là. Mais je n'avais pas le choix, je ne pouvais pas sortir du bain sans l'autorisation de ces mères nourricières ! Et comme je n'avais pas le droit de parler je ne disais rien et Daniel le savait cela aussi, même trop bien.
Un jour, alors que je travaillais dans le jardin, mon frère m'avait demandé si je voulais jouer à cache cache. Je me souviens, je trouvais cela gentil de sa part, donc il a été le premier à aller se cacher, mais je faisais très attention que je ne sois pas prise sur le fait en train de jouer, par nos mères et je me suis mise à le chercher partout. Je ne le trouvais pas. A un moment donné, j'avais vu les branches de sapin bouger, c'était des thuyas Ils poussaient les uns à coté des autres et formaient une haie. Il y en avait a peu près dix. Ils étaient touffus et assez larges et ce collaient bien les uns contre les autres. Il y avait un passage à chaque bout, donc j'y suis rentrée et je me suis faufilée tout le long et là, j'ai vu Daniel. Il avait son sourire au coin de la bouche, je ne l'aimais pas ce sourire, à chaque fois il annonçait un mauvais présage. Je me m’étais pas trompée, mais je n'ai pas eu le temps de me retourner et de partir. Il m'avait attrapée par les cheveux. La largeur entre le sapin et le mur, ce n'était pas grand, donc difficile. Quand il maaaaaaa éme mom papa aaaaaaaa é e é e é e é ele é e é e aaaaaaaaaa je reprends, m’a attrapée par les cheveux, mon corps s'est cambré. Cela me faisait tellement mal que j'étais obligée de me rapprocher de lui. C'est ce qu'il voulait, alors il tirait de plus en plus fort et moi je hurlais et quand je suis arrivée à son niveau, il m’a retourné le visage en face du sien. Je n'avais pas eu le réflexe de faire autre chose, de me retourner pour partir, cela à été trop vite et il m’a collée contre le mur. Je ne pouvais pas bouger les branches de sapin me gênaient beaucoup et me rentraient dans les yeux cela me faisait mal et je ne pouvais même pas les pousser avec la main, il me les avait coincées et je n'avais pas la force pour les bouger. Il était largement plus fort que moi. Quand j'ai relevé la tête j'ai senti une chose vogrrrrrrr é e é e é ele é e é e é e grrrrrrrr je reprends venir se coller violemment contre ma bouche, il m'avait collé un gros collant. Il remontait jusqu'à mon nez, j'étais complètement perdue, j'avais peur d'étouffer. Mes larmes tombaient le long de ma joue. J'avais les yeux complètement inondés et je ne pouvait plus rien faire. Une chose m'effrayait : il ne me regardait jamais. Il évitait mon regard, tous ces gestes étaient ordonnés, j'avais l'impression qu'il avait répété des fois et des fois cette scène dans sa tête. Je savais et j'étais sûre que j'allais mourir. Je ressentais une douleur énorme au milieu entre mes deux tout petits seins. Je ne pouvais plus lutter. Son genou m'appuyait sur le vgrrrrrr é e é e é ele é e é e ele é e é e grrrrr é e é ele e o é e é e é e grrrrrrrr je reprends le ventre je sentais ce poids s'enfoncer dans mon ventre et là, il a sorti une ficelle. Je m'en rappelle bien elle était marron et assez épaisse et il m’a attaché les mains. Cette ficelle, je la connaissais bien, je m'en servais pour attacher les branches de rosier. Je voyais au niveau de mes poignets la couleur de ma peau, cela virait au rouge. J'avais trop mal et comme je bougeais beaucoup, il m’a tordu les deux bras pour pouvoir les attacher dans le dos. J'avais cru que mes deux épaules étaient déboitées de mon corps, une douleur intense me traversais et là, dans ma tête, tout tournait.
Je ne savais plus ou j'étais. Je sentais mes yeux qui sortaient de mon visage. Il m'avait mis un coup sur la figure, mais j'en étais pas sûre, je n'en pouvais plus, incapable de sentir quoi que ce soit sur mon visage, il était mort, mon sang coulait le long de mon cou. Je ne ressentais même pas la douleur à ce niveau là. Je sentais sa main qui essayait d'attraper le bout de mes tétons de petite fille il me les tordait dans tous les sens. Et il me léchait partout. Sa salive qu'il laissait à chacun de ses passages sur mon corps, me donnait envie de vomir et tous ses gestes si violents. Quelle souffrance et là mon corps a fait subitement un saut en agrrrrrr aaaaa éme mom papa aaaaaaaa je reprends en arrière et s'est tordu comme il me faisait mal sa main était rentrée dans mon slip et il explorait toute cette partie de mon sexe avec des mouvements violents. Pour mieux les sentir avec sa main il m’a écarté les pieds de façon à ce que je perde l'équilibre pour qu'il puisse mieux m'écarter les jambes Et je sentais encore et encore ces gestes qui me mgrrrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrrr é e é e é e t e u e é e é e é e é e grrrrrrrrr je reprends meurtrissaient cette partie je sentais quelque chose de gros rentrer dans mon vagin avec une grande violence c'était son doigt. Je me tordais de douleur. Les douleurs étaient d'une violence insupportable. Je ne pouvais plus respirer, l'air avait du mal à rentrer. Cette douleur coupait tout. Je sentais son corps se frotter contre moi. Je ne pouvais pas hurler, je ne pouvais plus bouger. Et là il me regardait dans les yeux et il rigolait il rigolait, j'avais l'impression que ses rires allaient me tuer. Je ne savais plus plus rien et je ne ressentais plus rien non plus. Je n'entendais que ces rires, j'avais l'impression qu'il me prévenait que j'agrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrrrrrr je reprends j’allais mourir. Quelle douleur ! Quelle douleur ! Et là il m’a lâchée et m’a balancée à travers les thuyas. J'ai atterri par terre avec une violence à casser mon corps en morceaux et en rigolant il m’a détaché les mains et me disait : tu peux allez te plaindre maintenant mais qui t'écoutera et qui te croira… j'étais morte.

dimanche 20 janvier 2013

BD – Les médicaments et la dissociation

Comme j’avais des soucis pour la prise des médicaments, je me suis dit je vais m'acheter un pilulier mais cela fait deux fois que je le casse. La première fois je me suis énervée après. La deuxième fois pendant une crise de dissociation en revenant à moi j'ai trouvé la boite cassée avec tous les médicaments par terre, donc je me suis dit pas la peine d’en acheter un autre. Cela peut me mettre en grand danger. J'ai remarqué que quand j'avais beaucoup de troubles dans la journée, j'étais paumée dans mes prises de médicaments. Je ne sais plus si je les ai pris et surtout en quelle quantité, mais parfois j'ai tellement mal la douleur est tellement forte que je prends ce traitement sans savoir ou j'en suis, donc surdosage et à coté de la plaque.Cela m’a valu des hgrrrrrr é e é e é e é ele é e é e grrrrrrr je reprends ; des hospitalisations. Trop choutée. Mais voilà ce n'est pas tout : j'ai aussi remarqué que pendant une absence mon autre moi en prenait, je m'en suis aperçue tout simplement car il y a quelques jours, en pleine nuit, j'étais dans ma cuisine, j'étais en pleine crise et quand je suis revenue à moi j'avais la boite de médicaments dans les mains et un comprimer de laroxyl 50 mg dans la bouche. J'ai eu très peur car je ne savais pas si avant j'en avais pris d'autres. Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive donc je vous avoue que j'ai terriblement peur qu’un jour cela aille trop loin. Le problème aussi c'est quand j'en prends trop. Ma vue devient floue et j'ai du mal à écrire et j'ai du mal à me relire aussi. J'ai connu cela avec la morphine aussi. Emmanuelle s'en est aperçue de ce problème. Elle me propose une solution : je vais la tester  pour voir. Il y a une chose aussi et cela m’est un peu passé, mais parfois c'est limite. Il m'arrive à moi Béatrice de prendre moi-même trop de médicaments car c'est la seule façon que j'ai trouvée pour me détendre, car j'ai en moi cette relaxation qui se produit. Je n'ai plus de résistance, je suis super détendue et cela me procure un bienfait énorme. Je sais, c'est pas bien mais je le fais très rarement. Je vous rassure et puis je suis consciente aussi que j'ai mes enfants et que je ne peux pas me permette d'être stone. Un manque total de responsabilité en tant que maman et cela je ne le veut pas. Hors de question, donc voilà les soucis que je rencontre avec les médicaments. Une situation à surveiller de très près.
Maintenant mon dessin : je voulais représenter une chose originale. Donc j'ai surfé sur internet pour avoir des idées mais rien d’extraordinaire, rien ne m'emballait, donc je me suis dit médicaments peut-être accompagnés de quoi ? et je me suis dit, je les prends comment, avec de l'eau donc une bouteille, l'eau je la mets dans quoi évidement dans un verre, donc j'ai fait un verre. Je sais aussi que je dois les prendre à heures régulières donc je regarde l'heure et je me suis dit un réveil et l'idée m’est apparue j'ai dit que pour faire la tête cela serait géniale. Mais je voulais que cela me représente aussi un peu mais d'une façon aussi originale. J'ai longuement cherché : je pouvais mettre quoi ? Je ne trouvais pas donc j'ai commencé mon dessin et je me suis dit je vais construire un corps en rassemblant tout ce que j'avais trouvé à coté, le verre, la bouteille, le réveil et je me suis dit aussi comme cela parlait de mes médicaments alors je vais dessiner les boites, pourquoi pas et voilà le résultat. Ah oui j'ai mis mes yeux aussi et ma coupe de cheveux mais cela m’est apparu après vers la fin j'avais trouvé ce qui me manquait pour me représenter. Je trouvais que cela faisait vide aussi donc cette idée était la bienvenue et j'ai mis aussi mes larmes de douleur, celles qui ne me quittent plus en ce moment. Voilà comment j'ai fait mon dessin, d'une façon originale.

samedi 19 janvier 2013

6/ Qualité de la communication dans la genèse de l'état limite par Vincent Estellon

Page 100
Si l'enfant a besoin de soins pour grandir et se construire, il est également pris dans un bain de paroles. La qualité de la communication qui le lie à son environnement tient une grande place dans sa structuration psychopathologique. En 1972, Gregory Bateson développe des travaux sur la communication à double contrainte.
Pour lui, la double contrainte, pour se constituer, a besoin des éléments suivants :
– au moins deux personnes (l'émetteur de la double contrainte et le récepteur) ; 
– la répétition de l'expérience ;
– une injonction négative primaire pouvant prendre deux formes : « ne fais pas ceci ou je te punirai » ; « si tu ne fais pas ceci je te punirai » ;
– une injonction secondaire qui contredit la première à un niveau plus abstrait tout en étant, comme elle, renforcée par la punition ou par certains signaux menaçant la survie. Elle peut être transmise à l'enfant par des moyens non verbaux (attitudes, gestes, ton de la voix, etc.) ; 
_____________________

BD – La douleur des chutes dans l'escalier

Mon thème du jour et ce n'est pas un hasard. Ce matin à mon réveil une terrible angoisse m’a saisie. Le week-end arrive et mon cerveau s'affole quand il le sent venir, comme si en lui une petite voix n'arrêtait pas de le lui rappeler : hé oh ! c'est le week-end-end, active toi. On dirait bien que cela ressemble à un des rituels que mes mères nourricières m'ont inculqués. Comme si en lui, il y avait un réveil pour lui refaire repenser et qui se met en marche à chaque fois. C'est terrible, quand j'y pense, terrible de voir et de constater l'état dans lequel il me met ce cerveau. Il n'arrête pas de marcher, il ne s'arrête jamais et le week-end c'est pire que la semaine. Ce cerveau qui me rend malade. Ce cerveau qui est capable de me faire disjoncter. Ce cerveau qui est capable de me tenir éveiller. Ce cerveau qui garde en lui des secrets terribles, qui fait marcher tous les membres de mon corps. Ce cerveau qui me dit comment je dois réagir et quoi faire et comment. Mais voilà se cervau il et come ce core biem fatiguer agrrrrrr é e é e é e  é ele é e é e é e grrrrrrr un pet trop mal de tête pause.
LE BLANC COMPLET ? et trop de mal pour la concentration et cette pulsion est toujours là. Et cela m'énerve. Je crois que j'ai du tourner en rond et voilà j'ai perdu du temps encore.
Bon et bien changeons de sujet. Je suis toujours perturbée par rapport à ma sœur le mot battre me fait terriblement peur dans sa situation. Je me dis que si ma sœur meurt sous les coups cela sera de mgrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrrr je reprends : de ma faute car j'aurais été au courant. Une histoire que je supporte mal. Alors Emmanuelle m’a demandé de faire un texte sur les coups, sur la petite fille au haut des escaliers. C'est marrant mon psychiatre avait bien raison… Emmanuelle à détecté et sait très bien le faire : repérer dans mes conversations ce qui cloche, me perturbe, ou m'angoisse et il y a bien un malaise face à cela : Les coups.
Oui effectivement, j'ai reçu des coups plusieurs fois dans ces escaliers par mes mères nourricières. Pour me les faire monter plus vite ces foutus escaliers et quand je les nettoyais mal aussi. Je les faisais avec la pelle et la balayette. Je les connaissais bien ces escaliers. Comme cette salle de bain de chez moi où je me revois petite en boule sur le palier justement de ces escaliers. Je ne sais pas si c'est un hasard parce que cela revient à chaque fois dans ma tête. Je faisais souvent des malaises aussi là dessus sur ces escaliers. Ces pertes de conscience, de connaissance et je les ai souvent dévalés aussi. Que de souvenirs et quand je m'arrêtais en route mes mères nourricières m'aidaient à les dévaler encore plus vite mais à leur façon et là j'avais très mal.
Une fois je me suis retrouvée avec un poignet foulé et avec deux cotes esquintées ; j'avais trop trop de mal pour respirer. J'avais beaucoup pleuré dans ce coin dans cette chambre mon coin sgrrrrr é e é e é et e u e é e é e é e ele é e é e grrrrrrrr je reprends : sécurisé et j'avais beaucoup de mal aussi pour faire mes corvées. Ma mère nourricière avait dit au médecin que j'étais tombée dans les escaliers. Mais non ! J'avais fait un malaise et cela les faisait rire à chaque fois mes mères, pour elles c'était une attraction de plus pour s'amuser encore plus avec moi, Pour se défouler. Alors quand cela m'arrivait pour me remettre d'aplomb elles me fouettaient avec le martinet et quand je n'arrivais pas à reprendre mes esprits assez rapidement pour elles, alors elles me donnaient des coups de pied et elles criaient en même temps. Enfin je devrais dire hurlaient, cette foutue manie qu'elles avaient toutes les deux et leurs yeux noirs ressortaient et je voyais sur les cotés les veines qui gonflaient. C'était impressionnant, mais moi cela m'intriguait mais j'en avais peur. Mon corps tremblait tellement que cela raisonnait dans ma tête oui alors elles hurlaient à chaque fois que je faisais ces pertes de connaissances, elles criaient que je devais arrêter mon cinéma, que jamais je ne les aurais avec mon cirque, qu'il faillait que je fasse et que je trouve autre chose pour me faire remarquer. Et moi, à chaque fois que cela m'arrivait, je ne comprenais pas ce qui c'était passé. J'avais mal partout. Je n'osais pas hurler. J'avais peur. Et de toute façon plus je criais et plus elles me tapaient, cela je l'avais bien compris. C'était pour m'endurcir elles disaient, pour me rendre plus forte face à la douleur. Mon dieu ! mais comme j'avais mal j'avais l'impression que (o)grrrrrrr é e é e é éme mom papa aaaaaaaa je reprends : on me dépeçait la peau de mon corps, mais pour moi je trouvais ce comportement normal et je n'avais pas le temps de réfléchir quant à savoir si leur comportement était normal, cela ne me venait pas à l'idée, j'étais bien trop occupée à faire ce qu'il fallait pour me faire aimer. C'était pour moi la chose la plus importante. Je crois que c'était une chose qui me tenait à cœur et c'est une chose que j'espérerais obtenir et j'y ai toujours cru mais je n’y suis jamais arrivée. Ne pas réussir à me faire aimer c'est terrible de ressentir cela. Avoir échoué.
Pour revenir à ces coups dans les escaliers mes mères nourricières aimaient aussi, pour que je revienne à moi le plus vite possible, de me tirer par les pieds ou par les cheveux elles tiraient avec une telle force que c'était des poignées de cheveux qui restaient dans leurs mains. Quand elles me tiraient par les pieds, arrivée au bas des escaliers, je me demandais à chaque fois si je pourrais me relever. J'avais l'impression que ma cogrrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrr é e é e t e u e é e é e é e grrrrr je reprends : colonne vertébrale était en morceaux et que ces morceaux allaient se promener partout dans mon corps, qu’on allait jamais pouvoir les recoller, je ne ressentais plus mon dos et de me relever était pour moi une terreur à chaque fois. J'avais peur de leurs réactions de ce qu’elles pouvaient trouver pour m'aider à être et devenir plus forte si je n'arrivais pas à me relever. Mais pour moi, à cet âge je trouvais cela normal et quand le médecin de famille voyait mes bleus elles disaient : elle est tombée. Le médecin répondait à chaque fois les « fameux malaises ! » ! Tout cela était compliqué je ne comprenais pas pourquoi elles disaient ça, pourquoi elles ne disaient pas que c'était pour m'apprendre à être forte. Je ne comprenais pas et je repartais avec elles comme ci dire cela était normal. Alors à force je n'y faisais plus attention. Même moi-même, au médecin je disais que je tombais. Je sais que cette histoire à duré longtemps mais je serais incapable de vous dire combien de temps, je suis désolée.
Une fois aussi mon frère adopté Daniel m'avait fait tomber dans les escaliers aussi. Il assistait aussi à chaque fois à ces amusements de mes mères nourricières. Cela l'amusait lui aussi, mais il m’a toujours dit qu’il ne l'avait pas fait exprès. Mais je sais aussi et cela je ne l'oublierais jamais. Il ne m’a pas aidée à me relever. Il a ri, son rire était méchant, il n’avait aucun remord et il a été chercher les mères qui elles, après ont pris la suite. M'aider à me relever à leur façon.
Écrire ce texte m’a beaucoup perturbée. Et quand j'avais fini mon dessin, je n'arrivais pas à le quitter des ygrrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrrrrr, je reprends : des yeux. Je revoyais ces scènes dans ma tête à répétition et mon corps ressentait ces sensations, ces coups. Je me suis sentie mal, j'étais obligée de m'arrêter plusieurs fois. Maintenant pour mon dessin, j'ai fait au mieux pour reproduire les escaliers. En haut moi couchée sur le tapis, j'ai eu du mal à me dessiner sur le tapis, j'ai eu du mal à mettre un peu de couleurs aussi une période difficile parmi d'autres.

vendredi 18 janvier 2013

5/ Le clivage vertical par Vincent Estellon

Page 56
2. Le clivage vertical. – Cette notion ressemble à ce que Freud nomme le « clivage du Moi » : une partie de la psyché est tenue écartée d'une autre de manière à ce qu'aucune connexion ne soit possible entre les deux. Les effets dérivés de ce clivage sont proches de ce que Ferenczi note à propos du nourrisson savant (ou chez Winnicott avec le faux-self) : ceux d'une fragmentation du Moi.
Pierre Fédida1 donne un bon exemple de clivage vertical : il s'agit d'une secrétaire de direction qui entretient une relation affective et sexuelle avec le patron de son entreprise. Pour l'instant, rien de très surprenant. Mais voila le hic : en même temps qu'elle est la maîtresse de son patron, elle est la meilleure amie de la femme du patron. Lorsqu'elle revient d'un déplacement professionnel (qui lui a permis d'entretenir des relations sexuelles intenses avec son patron) la première chose qu'elle fait est de se rendre chez son amie (la femme du patron). Elle l'écoute se plaindre de son mari, est triste avec elle, est même capable de pleurer avec elle lorsque cette dernière soupçonne son mari de la tromper. Deux personnalités se mettent selon les circonstances à l'abri l'une de l'autre de sorte que la personne se vit comme « coupée en deux ».
Pierre Fédida montre dans ce très bel article comment l'humour en séance a progressivement permis à la patiente de faire communiquer des scènes qui étaient tenues absolument séparées par le clivage. On peut constater aussi combien lorsque le clivage menace de céder, que l'une des parties de sa personnalité commence à dialoguer avec l'autre partie, la patiente est dévastée par l'angoisse. Pour spécifier cette déchirure de la subjectivité, René Roussillon2 a proposé le terme de clivage au Moi plutôt que clivage du Moi. Le « clivage au Moi » insisterait sur la déchirure subjective entre une partie représentée et éprouvée et une partie non représentable, non élaborée, ni constituée dans la psyché.
_______________________________
1. P. Fédida, « Le psychanalyste, un état limite? » in Transfert et états limites (sous la dir. de J. André), Paris, PUF, « Petite bibliothéque de psychanalyse », 2002.
2. R. Roussillon, Agonie. clivage et symbolisation, Paris, PUF, 1999.
_____________________

jeudi 17 janvier 2013

BD – Douleurs du corps – Cicatrices

Ce corps troué et si mal en point par toutes ces douleurs qui surviennent ou celles que je me suis faites hier soir tellement que je souffrais. Mais je tiens à vous rassurer cela fait un moment que je ne l'ai pas fait souffrir ce corps. Je crois aussi que j'ai un grand souci avec ce corps.
D'abord je ne le supporte pas. Il me répugne et il m'angoisse beaucoup. Aoa a fait un superbe dessin de son corps pour expliquer la douleur du diaphragme : la spasmophilie. Une chose que moi je suis incapable de percevoir. Quand j'ai vu ce dessin, je me suis rendu compte qu’Aoa sait écouter son corps. Elle sait remarquer quand quelque chose ne va pas bien, quand quelque chose lui manque comme par exemple le sommeil. Je trouve formidable de pouvoir observer et comprendre les signaux de notre corps. Ce dessin m’a beaucoup marquée. J'ai passé du temps à le regarder et plus je le regardais plus moi j'essayais de repérer moi aussi les appels au secours de mon corps et je me suis rendu compte que j'étais incapable de les entendre et pire de les comprendre une chose primordiale pour survivre. C'est comme pour manger calmement et doucement en mastiquant bien là aussi j'ai un souci. Manger m'énerve et c'est pour moi un calvaire. Pourtant, envers mes enfants je suis très regardante, mais pour moi je ne sais pas. Je le reconnais, je maltraite mon corps, en ne l'écoutant pas et quand je me fais mal aussi. Je sais qu’en ce moment jét cete pugrrrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrrrr é e é e t e u e é e é e é eele é e é e grrrrrr je reprends en ce moment j'ai cette pulsion que me pousse à l'épuiser, m'occuper l'esprit, mon cerveau et je saute partout comme une puce. Je suis branchée sur le courant, il est très mauvais ce courant, il fait très mal à mon corps entier, y compris à ma tête et à mon cerveau. Je ne sais pas combien de temps cela va durer, mais je me sens mal à l'intérieur de moi et c'est terrible à ressentir comme sensation et je ne sais pas pourquoi je suis comme cela. Je sais par contre que je suis incapable de rester en place, de respirer calmement, de m'allonger et de fermer les yeux et de me laisser aller, de me détendre, de ne plus luter, respiration : inspirer et expirer ? Mais je n'y arrive pas, enfin disons si je respire mais pas convenablement j'ai l'impression qu’à l'intérieur de moi cela bloque que ça coince, que si je respire bien profondément tout va se casser, se mettre en miette. Je ne sais pas non plus imaginer. Pour moi cela n'est pas possible. Imaginez une chose pas possible pas réalisable, imaginez un endroit ou on ne peut aller. Imaginer pour moi cela s'appelle souffrance. Un espace pour moi, rien que pour moi, un espace sécurisent pour permettre à mon esprit de s’y balader . De pouvoir respirer un autre air, de pouvoir le renouveler en une énergie qui pourrait m'apporter plus de force, pour éviter constamment de luter. Une énergie positive. Moi mon énergie elle est jamais renouvelée. Je reste sur la même tous les jours. Mon énergie elle est noire au lieu d'être blanche, comme une énergie pure et cette énergie négative me fait galérer sur tous les domaines concernant la vie de tous les jours. Sur mon comportement, ma patience, ma joie de vivre, mon humeur, sur la façon de voir les choses, savoir prendre des décisions plus rapidement et en être sur aussi, ne pas hésiter et ne pas revenir dessus. Bref voilà ce que c'est de vivre tous les jours avec une énergie noire négative. Je peux dire qu’elle me bouffe la vie. Le problème est comment changer ? Je veux bien faire comme vous Aoa, écouter mon corps, me dire stop dans ma tête quand c'est nécessaire. Savoir aussi mettre des limites à ce pauvre corps qui est déjà pas mal esquinté. D'abord je crois que je devrais apprendre déjà à me mettre à moi Béatrice des limites. Une chose aussi que j'ai beaucoup de mal à faire ou à mettre en place. Je pense que j'ai un gros problème quand il faut que je prenne des décisions me concernant. Je ne suis pas du tout mure là-dessus. Par contre, concernant mes enfants les décisions je sais les prendre sans problème. Mon attitude et mon comportement sont bizarres quand même. Donc je dois apprendre à écouter mon corps.
Maintenant je vais vous parler de mon dessin. Comme vous pouvez le constater, j'ai changé ma façon. Je vous ai dévoilé un peu de mes cicatrices. Mais cela a été difficile à faire pour moi. Je me suis beaucoup énervée et j'ai pleuré aussi c'est un sujet qui me perturbe de parler de mon corps. Je crois que j'ai honte de vous montrer mon corps et ces cicatrices, revivre ces moments qui on été durs. Vous pouvez voir que j'ai le bras goche qui àaéter bogrrrrrr é e é e é ele é e é e é e grrrrrr je reprends qui a été bousillié et déformé suite à un microbe (le staphylocoque doré) j'ai énormément souffert de cela plus d’un an de soins et des récidives. Sur ma joue, c'est une cicatrice due à une crise d'épilepsie, à un verre. Je suis tombée avec, cela c'est infecter et le microbe est venu aussi se mettre à ce niveau la aussi ! Plusieurs hospitalisation en dermatologie et actuellement je fait des séances de laser qui sont très douloureuse ! Cela fait plus de 1 ans aussi ! Mais là c'est rouge et gonflé mais cela va s'estomper dans les jours à venir et puis après avec le maquillage cela se voit beaucoup moins mais moi je le sais que j'ai cette cicatrice alors pas facile … et puis il y à cette souffrance qui je me suis faite hier avec le cutter sur le ventre mais la je n'en parlerais pas. Pas pour cette fois ci ! Et au milieux du corps j'ai représenter les organes donc le fameux diaphragme ou ce trouve cette douleur ! De Emmanuelle !, et puis pour terminer j'ai aussi représenter les différentes douleurs avec cette échelle sur le coté j'ai marqué l'intensité comme par exemple ma joue elle est de huit sur dix. Voilà ce que je peux vous dire pour ce dessin.

Aoa – Mémoire visuelle d’une agression


mercredi 16 janvier 2013

BD – Les crises d'angoisse

Et bien ce sujet tombe bien. Hier soir Emmanuelle m’a fait comprendre que je ne devais plus, enfim éviter me metre en cgrrrrrr é e é e  é e éele é e é e grrrrr é e é e t e u e é e é e é e grrrrrrrrrrlère je reprends en colère par rapport à Grr Grr,  mais ne pas me mettre en colère ? Quand j'ai lu ce message cela m’a mise dans tous mes états. Et même maintenant c'est une situation qui m'angoisse. Comment je vais faire ? Cela me préoccupe beaucoup. Comment faire sortir cette terrible colère qui est en moi ? En général je le fais avec Emmanuelle car quand je vais trop loim ele m'arétegrrrrrrr é e é e é e t e u e é e é e é e grrrrrrrrr je reprends elle m'arrête tout de suite, elle me calme. Une chose qui marche très bien pour le moment, je crois que je suis une personne perpétuellement angoissée. Je me lève avec cette sensation et je me couche avec, même dans la nuit elle me fait ressentir un mal être terrible dans mon corps elle me réveille et c'est terminé. Je pense que c'est normal que j'ai des préoccupations, des émotions, (colère, tristesse, inquiétude, jalousie, peur, passion etc.) car dans ma vie je suis continuellement touchée par plein de choses et cela fait réagir toutes mes émotions dont l'angoisse. L'angoisse c'est comme l'anxiété cela se ressemble, sauf que la sensation est beaucoup plus forte. D'ailleurs je n'emploie jamais cette phrase : « je suis anxieuse ! » C'est constamment « je suis angoissée ou alors cela m'angoisse ». J'angoisse quand elle apparaît cela veux dire que j'ai quelque chose qui me perturbe, qui ne tourne pas rond, certaines personnes disent c'est comme un signal qui dit attention, mais pas pour moi. Elle représente un danger et comme dans ces moments-là je suis tellement encrée dans cette angoisse que je me noie dedans même, plus rien n’existe autour de moi et comme je n'arrive pas à trouver la solution et bien je tourne en rond, je m'énerve, je m'egrrrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrrr je reprends je m'exgrrrrrrrrr é e é e é e le é e é e é e grrrrrr  é e é e é e t e u e é e é e é e grrrrrrrrr je reprends je m'excite, ce cercle vicieux et cela se transforme en angoisse. Le problème parfois si cette angoisse m'apparaît très fortement, c'est que j'ai peur de me confronter aux problèmes en question, de trouver une solution, ce qui n'ai pas toujours facile pour moi à cause de cette croyance erronée que j'ai en moi et que je n'arrive pas à changer : ne pas être sûre de moi, dans mes gestes et dans mes paroles, de ne jamais bien faire . Cela me fait peur et ça se transforme en une angoisse constante et cela mét terible dure et mgrrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e éme mom papa to jenti mom papa aaaaaaaaaaaaaaaaaa fait souffrir.
Je reprends cela mais terriblement dur et me fait souffrir et ça me bloque complètement aussi pour continuer après, pour m'orienter différemment, pour trouver cette foutue solution. Parfois il m'arrive aussi d'être angoissée, sans trop savoir pourquoi, à la suite d'une conversation que j'aurais eue avec une personne et que dans mon inconscient cela a fait tic, peut-être à la suite d'un mot, je ne sais pas.
À la suite d'une sortie, cette angoisse est là. Me retrouver dans un endroit qui pour moi ne représente rien mais qui me rappelle quelque chose qui peut l'avoir déclencher, une odeur ou une couleur. Ou alors quand je sais aussi que je dois sortir, que je n'ai pas le choix, alors là, à l'intérieur de moi, tout est bloqué. Et quand je me retrouve dehors, cette angoisse peut prendre et se transformer en des proportions énormes, avec tous les symptômes qui vont avec.
Comme samedi dernier pour le groupe de parole, j'avais en moi une douleure tgrrrrrrrrrr é e é e é e é e ele é e é e é e grrrrrrerrible. Je reprends, j'avais en moi une douleur terrible. J'avais du mal à respirer, des sueurs, les jambes en coton et l'impression que j'allais m'écrouler. Et dans ma tête tout était embrouillé. Je suis très mal et je me sens ridicule en plus quand cela m'arrive devant des personnes, je n'ai qu'une envie : rentrer me cacher, me faire oublier. De plus, je suis très agressive dans ces moments-là. Je sais que l'angoisse est une réaction normale soit disant. C'est ce qui se dit, mais ce qui est inquiétant c'est que quand cette angoisse ne vous quitte jamais, qu’elle vous empoissonne la vie. Et cette angoisse que je provoque souvent qui débute par un simple petit détail mais minime et qu’une personne qui sait bien gérer ses émotions peut vite régler sans que pour autant, cela aille plus loin que cela tourne en obsession. Cette obsession qui en est devenue une pour moi. De plus toutes mes résistances sortent en plus dans ces moments-là ce qui n'arrange rien non plus à la situation. D'ailleurs des fois je me dis que c'est à cause de cette angoisse que c'est elle qui m'empêche de réfléchir que ce n'est pas mon problème. Donc, il faut que j'arrive d'abord à trouver une solution pour l’enrayer, pour l'étouffer. Cette angoisse après je peux réfléchir, mais je n'y arrive pas alors elle augmente encore plus et cela devient infernal. Plus possible à vivre avec elle et c'est un mal être profond qui s'installe dans tout mon corps. Je me dis que c'est de ma faute, je m'insulte, je me rabaisse, je me punis et c'est reparti pour un tour et cela peut durer des jours. Et en attendant mes problèmes ne sont pas résolus. Pour moi les angoisses sont sources de danger elles ne m'apportent rien de bien. Je dois les fuir, elles me rendent malade, mais je n'y arrive pas, elles me collent, me ronge le système nerveux et m'épuise. L'angoisse c'est une réelle souffrance. Elle me touche le corps et le psychique fortement. Elle me pourrit entièrement, elle me provoque des douleurs terribles au niveau de la poitrine et je suis obligée de m'arrêter de respirer pour qu’elle passe mais cela me fait terriblement mal. Pour vous montrer combien elle est cruelle cette angoisse avec moi, on dirait que je fais une crise cardiaque à chaque fois. Un jour les pompiers sont venus tellement j'étais mal et que j'avais mal. Je sais qu’il y a différentes façons pour soigner ces angoisses, il y a des médicaments,  la respiration, le yoga etc. mais ce n’est pas pour moi tout cela, je ne suis pas capable, j'ai déjà essayé et les médecins ont constaté que je ne suis pas prête pour l'instant. Le problème est que moi rester allongée, les yeux fermés ou ouverts sans bouger sent magigrrrrrrr é e é e é e o e é e é e ele é e é e grrrrrrrrrté je reprends sans m'agiter, ce n'est pas une chose possible, une chose que je n'ai pas acquise. Je ne sais pas pourquoi c'est une source de problème et ce qui me provoque cette difficulté de rester calme et apaisée dans ces moments-là, de rester allongée ou même assise. Je crois que cét le silemsseengrrrrrrrrrrrr é e é e  ée  é ele é e é e é e grrrrrrrrrre je reprends c'est le silence, pas faire de bruit. Ne rien dire. Je ne supporte pas le silence. Cela me provoque des frissons. Pour moi le silence représente la mort voilà le problème je pense.