« Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, alors il deviendra ce qu'il doit et peut être. »

Behandle die Menschen so, als wären sie, was sie sein sollten, und du hilfst ihnen zu werden, was sie sein können.

J. W. von Goethe, Faust I

Art Therapie Virtus

samedi 29 septembre 2012

La double identité et les identités multiples par Edith Lecourt

p. 302
Il y a encore peu, les personnalités multiples étaient des phénomènes qui fascinaient autant les cliniciens que les romanciers et les cinéastes.
Sommes-nous en train de les prendre pour modèle ? Ou 
n'est-ce là qu'un jeu de société planétaire ?
Un grand auteur portugais, Fernando Pessoa, réalisa toute son 
œuvre littéraire sous le couvert, ou par l'intermédiaire, de plus 
d'une cinquantaine de noms d'auteur différents. La découverte de 
la malle qui permit de résoudre l'énigme de ces auteurs inconnus – 
qui se rapproche de ce que l'on appelle une « personnalité multiple » 
– fut pour certains de ses lecteurs un véritable choc : c'était donc lui, toujours lui, autant de fois lui, à l'origine de tous ces textes : un 
grand groupe. La malle, dans ce cas, pouvait contenir l'ensemble, 
regrouper les écrits, en cacher l'origine réelle aux yeux des curieux. 
Ce que ne fait pas l'ordinateur.
Certes, je l'ouvre, le ferme, y retrouve mes complices du virtuel mais, entre-temps, cet univers 
ne fait que grandir de façon exponentielle (mon blog est visité en 
permanence…). Les textes, les personnages « continuent leurs 
vies ». La maîtrise est ici impossible. Fernando Pessoa se retrouverait-il dans la pratique des avatars ?
Irvin Beartcat écrit à propos de la question de l'identité : « Le 
sujet qui parle ou dont il est question est un mélange entre la personne, le personnage, et le rôle qu'il s'agit de jouer dans le système » (dans Beau, 2007, p. 46).
Dans les jeux en ligne, dans les blogs, il reste, en parallèle, 
comme une sorte de garde-fou, la possibilité d'envoyer un mail, comme un sauf-conduit imaginé par les concepteurs. Ce qui institue d'emblée, même si ce n'est pas utilisé, une double relation. 
Bien sûr, l'adresse mail peut aussi faire l'objet d'une construction virtuelle par rapport à l'identité du sujet…


Beau, F. (sous la direction de). 2007 Culture d’univers. Jeux en réseau, monde virtuels, le nouvel âge de la société numérique, Paris, Dunod.
Bion, W.R., Recherches, sur les petits groupes, Paris, Puf, 1961, 1972, 1987.
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Autres billets sur le livre Introduction à l'analyse de groupe

vendredi 28 septembre 2012

BD – Dessin n° 5 – Douleurs du corps

Marquer, d'une couleur différente selon la douleur, toutes les parties du corps
Mon démon
Démon, tu crois que tu peux venir sans crier gare ? Tu es en moi tous les jours. Tu ne me lâches pas. Tu me tiens, tu es collé à moi comme une sangsue. mon cœur crie en silence, ma détresse est infinie, mes larmes coulent à cause de toi. Tu m'es néfaste. Je me bats contre toi.  Je ne céderai pas à ton appel, si c'est un appel. Je résisterais. Je refuserais de te tendre la main, tu me fais trop souffrir. Tu m'entraînes vers le fond. Tu te glisses sous ma peau, dans mes veines, dans mon sang, tu es ravageur, destructeur, provocateur, perturbateur, manipulateur. Tu m'humilies à ta guise. Tu joues avec moi, de trop nombreuses fois. Tu me désarmes. Tu me fais perdre la raison.
Tu mets en doute mes capacités. Je ne veux pas imaginer le pire avec toi, car tu es capable de tout. Et tout cela tu n'as pas le droit. J'aimerais apprendre à t'apprivoiser, à te comprendre, mais, mets toi à ma place, rien ne m'attire chez toi, que de la haine, une haine énorme.
Tu me punis je le sais ! mais pourquoi et de quoi ? de vivre peut être, de ne pas t'aimer, pardon, mais je ne t'ai jamais rien fait et rien demandé. As-tu pensé une seule fois à ce que je ressens ? Ma souffrance ! Moi je veux juste oublier mon malheureux passé, perdre ces images qui me hantent, tirer un trait, et c'est déjà assez difficile pour moi comme cela, je me puni assez. Voilà ce que je veux, et ce que tu dois comprendre. Mais toi démon tu ne fais qu'aggraver la situation. Alors je t'en prie va t’en, parts, prends tes ailes ! Disparais de mon corps, laisse moi retrouver une paix intérieure, ma sagesse, qui me disait et me donnait le courage de me relever, mais pour l'instant tu es là en moi, et tu m'empêches de vivre et d'avancer.
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Les autres billets de BD
BD – Dessin n° 3 – Contours du corps
BD – Dessin n° 4 – Colère/calme
BD – Dessin n° 7 – La douleur dans mon corps
BD – Dessin n° 9 – Le dieu Pan
BD – Dessin n° 10 – Le dieu Pan n°2

BD – Dessin n° 4 – Colère/calme

Le mot Calme me pose un gros problème quand c'est moi qui le prononce.
Je n'arrive pas à expliquer ce mot, quand c'est moi qui doit me le dire pour moi ! expliquer mon ressenti, mes sensations, je n'éprouve rien quand ce mot sort de ma bouche. Et oui cela peux vous sembler bizarre mais c'est comme cela. Je connais la définition de ce mot, mais cela s'arrête là.
Le Calme doit être sensé représenter, la sérénité, la paix de l'esprit, du corps, une pause, un moment de douceur.
Pouvoir visualiser, imaginer un endroit une chose, mais voilà le problème. Pourquoi le mot Calme ne me fait rien ? juste une sensation de froid un bloc de glace. Car je suis toujours comme une cocotte minute, avec à l'intérieur mon cerveau en ébullition, en mouvement et qui finit toujours par exploser. Je suis plus forte qu'elle et quand elle explose, bonjour les dégâts, plus de limites, la liberté, plus rien ne m'arrête je cours je cours et je n'écoute plus rien. Et jamais cela ne s'arrête alors ou puis-je placer et dire le mot calme ?
Je suis incapable de m'arrêter de me mettre des limites : c'est toujours le bazar, sur mon corps, dans ma tête, de la colère des hurlements, vous savez comme une mer qui se déchaîne sur moi en commençant par le bas et en remontant en haut pour me noyer, alors je dois prendre la suite après, me battre pour survivre ; alors jamais de répit ; pas de place pour le mot calme ; jamais je ne ressemble à cette cocotte minute à laquelle on laisse l'air s’échapper normalement et doucement et pourtant j'aimerais bien. Par contre une chose extraordinaire se produit, et je ne comprends toujours pas pourquoi.
C'est quand c'est une personne qui me le dit, Béatrice stop CALME, doucement on respire calmement, on se pose alors là c'est des frissons, car là je sais que c'est une personne qui représente un mur devant moi, qui me stoppe, qui me met une limite. Et là je ne trouve plus mes mots, je suis déstabilisée, je ne bronche pas, je dis oui, même pour allez me reposer. Dormir. Cela peut être une personne que je ne connais peu, une personne en qui je ressens un calme intérieur fort, important qui me met en confiance, vous savez ce fameux déclic dont je vous avez déjà parlé, cela peut me mettre dans tous mes états et peut donner des résultats incroyables.
Trouver les bon mots, je pense que c'est cela la clef pour réussir, mais attention la chose importante à souligner, il ne faut pas que cela soit n'importe qu'elle personne, c'est comme si mon inconscient faisait le tri, comme s’il savait qui pouvait intervenir, intéressant ça non ? Pour moi c'est une chose qui me dépasse. Mais une chose est sûre pour moi ça m'aide, cela me permet de me remettre sur les rails et de revoir les choses plus clairement plus posément, de revenir sur des décisions, et cela me permet aussi de me poser de m'asseoir sans bouger dans tous les sens, mais ces personnes sont très rares.
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Les autres billets de BD
BD – Collage n° 5 – Mal de tête
BD – Dessin n° 3 – Contours du corps
BD – Dessin n° 10 – Le dieu Pan n°2
BD – Les pulsions qui reviennent
Lettre de Dominique à Béatrice sur la dissociation 
BD – Peinture n° 7 – Les larmes blanches
Béatrice, Grr Grr et Béatrisse


jeudi 27 septembre 2012

Plus belle ma vie en ligne par Claire Ulrich

Le Monde, 17 novembre 2007
Bloguer, Mailer, chatter : tout ça est possible sur le web. Et bien plus encore : nouer de fortes amitiés, faire partie d'une communauté qui vous ressemble, partager ses joies et ses peines. Les rencontres et les plaisirs de la toile n'ont rien à envier à ceux de la vraie vie.
Claire Ulrich – Photos Reynald Drouhin
Les plus grands bonheurs de la vie en ligne, ce sont les rencontres, les 
conversations passionnantes et les amitiés tissées autour des blogs, avec des 
êtres humains enfin débarrassés de la quincaillerie des conventions, de l'âge, 
du physique et des hormones, du décalage horaire et de la distance. Ce n'est 
pas rien. Personne ne prend les amitiés virtuelles au sérieux mais je sais, avec une confiance qui n'a encore jamais été trahie, qu'en cas de besoin elles 
traversent le rideau des pixels et que sans jamais nous être vus nous nous 
reconnaissons. On peut en rire. Mais les profondes douleurs, comme les 
grandes joies, coulent aujourd'hui tout naturellement vers le Net !
Pour lire l'article, cliquez sur le portrait.

mercredi 26 septembre 2012

Introduction à l'analyse de groupe par Edith Lecourt

Auteur : Edith Lecourt
Editeur : Eres
Collection : Transition
Date de parution : 15/09/2008
EAN13 : 9782749209579
Genre : psychanalyse de groupe / groupe / Dynamique des,
Langue : Français
Poids : 572 g
Nombre de page(s) : 346
Cet ouvrage constitue une synthèse sur un sujet encore trop peu connu, l'analyse de groupe, qui s'intéresse à l'inconscient dans la relation plurielle, sociale (groupe, famille, institution), et aux bases groupales de la formation de l'inconscient individuel. Il montre l'importance, à la fois théorique et pragmatique, de cette ouverture de la psychanalyse aux situations sociales. L'auteur dégage un véritable corpus théorique, riche, cohérent, et particulièrement utile aux cliniciens et, au-delà, à la compréhension de toutes les situations plurielles dans lesquelles chaque individu se trouve quotidiennement impliqué et confronté.
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Autres billets sur le livre Introduction à l'analyse de groupe
La double identité et les identités multiples
Différences entre groupe réel (ou In Real Life) et 
groupe virtuel

mardi 25 septembre 2012

BD – Dessin n° 3 – Contours du corps

Consigne : Esquisser simplement les contours de son corps
Bon, je n'ai pas un corps de rêve : assez forte ! un ventre plat non ! encore loin d'être une mannequin, un top modèle, une miss France.
Je mange quand j'ai envie et selon mon état, mon humeur, je ne suis pas une personne qui fait semblant : être ce qu'elle n'est pas !
Mais je suis une chieuse et une emmerdeuse comme pas possible et ça c'est vrai ! mes enfants me disent que j'aime bien que tout soit bien cadré mais si ce n'était que ça ?
Maintenant rentrons, dans le vif du sujet ! J'ai des attitudes plus ou moins répétées !!!


Je vais vous en dire un peux plus :
l'impatience et l'impulsivité vont souvent de paire chez moi ! déjà je ne sais pas bien gérer l'attente, rester à ne rien faire sans savoir ça me travaille dans la tête, ça tourne, et je ne suis pas patiente il faut que ça bouge. J'ai besoin d'être rassurée, tant que je n'ai pas de réponse, j'insiste, j'appelle, je texto, je mail. Autre souci, je fonce, je propose je prends les initiatives sans trop écouter les autres, les conseils et le truc qui peux compliquer certaines situations : une peur de l'abandon, je ne sais pas !
Pour les émotions et hypersensibilité, gros problème, j'essaie d'y travailler, mais toujours hypersensible, j'ai du mal à gérer mes émotions, surtout en période de gros stress ou de grosse fatigue et comme ma vie est très difficile à gérer, donc pas facile pour progresser, du coup cela donne de gros pettage de plombs, crises de larmes, énervement, et quand je me sens, malmenée, pas respectée et incomprise, là c'est l'apothéose… feux d'artifice…
Je reconnais que pour mon ami et pour mon entourage ce n'est pas très marrant et cela demande de leur part beaucoup de calme, de patience et de bonne dose d'humour.
Maladroite je crache, observatrice, je dis trop facilement mes pensées, je ne tourne pas autour du pot, disons que je pratique le perçage d'abcès à trop forte dose.
Mes paroles peuvent blesser et désarçonner, par contre, jamais je ne m'attaque à l'aspect physique ou intime, trop important pour moi. C'est plus fort que moi il faut que je dise ce que je pense, il faut que ça sorte, après je regrette mais le mal est fait.
Je suis aussi très observatrice, je regarde beaucoup les personnes, droit dans les yeux, je les teste, je les pousse à bout. Une crispation du visage, un sourire gêné, une attitude corporelle, un coup de fil importun, je décortique tout ; je traque. Peur peut-être que l'on me fasse du mal ou de me faire aimer, alors il faut que je trouve une excuse. Je sais que mon attitude peut embarrasser mais je suis comme cela !
Exigeante et insistante, Je suis très exigeante sur toutes les petites attentions, que je peux faire aux personnes que j'aime et que j'apprécie, il faut que cela soit nickel donc cela peut prendre parfois des jours et du temps pour les faire bien. Mais je ne suis jamais satisfaite. Concernant une parole donnée pour moi c'est important de la tenir aussi, je préfère que l'on me dise rien, que l'on ne s'avance pas que de me mentir et que cela face du mal à moi et à d'autre personne. Je n'aime pas non plus que l'on me prenne pour une girouette.
Pareil pour moi, quand je donne ma parole c'est important pour moi de la tenir. Je préfère passer des moments forts à cent pour cent et qu'ils soient moins nombreux que des moments où je sens la routine, et qu'ils ne soient pas honnêtes. Quand je veux une chose, même pas importante, je peux me montrer très insistante pour l'avoir.
Incompréhensible et têtue, je suis têtue, quand j'ai quelque chose en tête, il faut que je le fasse, quitte à me mettre dans tout mes états : je dois réussir. Un échec est une chose insupportable pour moi, cela veut dire que je suis encore incapable faire, de réussir, de venir à bout d'un travail et ça je ne comprends pas. Incompréhensible devant certaines situations, alors que l'on peut faire quelque chose. Alors là, je pète les plombs, ça me dépasse, devant certains comportements aussi là je ne fais pas de cadeaux, devant certaines paroles qui peuvent blesser.
Bagarreuse, pour moi c'est un besoin, une sorte de survie, peut-être vouloir détruire quelque chose, une chose, une amitié, un défouloir, un test ?
Voilà le plus gros : la réalité je suis chiante et une angoissée en plus : la totale quoi ! Ma façon de me voir à moi, je crois que je peux changer aussi ! Mais je commence à être vieille (je vous entends hurlez alors arrêtez !)
Ah ! autre chose de très important aussi : mon état peut, je pense, être très différent quand j'ai, comme je dis, ces moments d'absences. A vous de voir aussi !
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Les autres billets de BD
BD – Collage n° 5 – Mal de tête
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BD – Dessin n° 9 – Le dieu Pan
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dimanche 23 septembre 2012

Ce que la dissociation désigne aujourd’hui en psychiatrie par Marianne Kédia

page 31
Dans la troisième édition du Diagnostic and Statistical Manual of 
Mental Disorders (1980), l'American Psychiatrie Association (APA) 
crée une catégorie à part entière de troubles dissociatifs.

Cette catégorie 
est nmaintenue, avec certaines modifications dans la quatrième édition du 
DSM et comprend alors : 
 • l'amnésie dissociative : qui consiste en « un ou plusieurs épisodes durant lesquels le sujet présente une incapacité à évoquer des souvenirs personnels importants, habituellement traumatiques ou stressant » (APA, 1994). Il s'agit donc de l'amnésie « lacunaire » ou « hystérique » des classifications traditionnelles. C'est une perte de mémoire
de tous les événements d'une période circonscrite (allant de quelques heures à quelques années) ;
• la fugue dissociative : il s'agit d'une fugue du domicile ou du lieu 
de travail, accompagnée d'une perte de la connaissance de sa propre identité, cette dernière étant souvent remplacée par une nouvelle. Une 
fois la fugue terminée, le sujet présente une amnésie la concernant ;
• le trouble dissociatif de l'identité : il était autrefois appelé « trouble de la personnalité multiple », mais la définition actuelle comporte quelques modifications, notamment la disparition du critère d'ignorance d'au moins une personnalité par une autre. Dans la définition 
actuelle, le sujet présente deux personnalités ou plus, chacune ayant 
sa mémoire, ses capacités et son caractère propres ;
• le trouble de dépersonnalisation : est une « expérience prolongée ou 
récurrente d'un sentiment de détachement et d'une impression d'être  devenu un observateur extérieur de son propre fonctionnement mental 
ou de son propre corps (par exemple, sentiment d'être dans un rêve) » 
(APA, 1994) ;
• les troubles dissociatifs non spécifiés : ce sont les états dans lesquels les symptômes de dissociation sont présents et dominants, le tableau 
clinique ne remplissant pas tous les critères spécifiques d'un trouble 
dissociatif particulier (c'est le cas par exemple des états de transe).

samedi 22 septembre 2012

vendredi 21 septembre 2012

BD – Mon doudou à moi !

Je le sais, tout le monde se sépare de son DOUDOU un moment à l'autre, moi j'ai essayé de m'en détacher de m'en débarrasser mais à chaque fois je te récupère.
Pour certain tu n'es qu'une peluche un vieux nounous qui n'est pas vivant ! mais moi je t'ai avec moi depuis plus de 21 ans mon doudou, et je me suis attachée à toi beaucoup même, je t'ai récupéré à Emmaus. Te rappelles-tu, tu n'avais pas de bouche, difficile d'en faire une, il fallait la faire bien, alors à la place je t'ai rajouté une petite langue une jolie petite langue toute rose, et pour moi, plus rien ne manque. Tu es complet tu es beau !
Tu te rappelles aussi quand je te lave, je te fais plein de bisous avant car la machine à laver !!! ça tourne en rond et ça fait tourner la tête et ce n'est pas rigolo, ça fait mal, je sais moi ce que tu ressens, quand je tourne en rond chez moi, je suis malheureuse et je pleure et je ne veux pas que tu souffres, maintenant tu sais que c'est pour ton bien tu l'a compris, tu sais aussi je te te serre plus fort dans mes bras à la sortie de la machine pour que tu retrouves mon odeur et pour te dire que je suis là, que je t'aime pour te dire que tout est fini ma façon à moi de m'excuser de t'avoir fait souffrir ! mais je tiens à toi alors je t'entretiens je ne veux pas te perdre, tu m'es précieux.

Tu n'es pas un doudou sans vie, tu as une âme, moi je la sens ! je me fous de ce que pensent les gens.
Tu es mon doudou, je ne te prête pas, on a pas le droit de te faire du mal, on peut juste te regarder mais c'est tout !! pour te faire un câlin il faut me demander et pour te faire des bisous aussi ! Tu n'es pas n'importe qui, tu es mon doudou.
Tu es une pierre précieuse ; tu es mon doudou câlin, mon doudou tendresse tu es tout doux avec tes petits poils tout frisés ; tu me chatouilles et me caresses la joue, tu sais me réconforter, me sécuriser, me consoler ; tu essayes de faire de ton mieux pour m'aider à m'endormir, à partir dans des rêves pleins de douceur je le sais mais c'est dur et je t'aime pour cela aussi, tu es mon doudou. On s'émerveille tous les deux, tu ne te plains jamais, jamais tu ne te mets en colère, et pourtant tu devrais !
J'aime te tenir dans mes bras, j'aime te sentir, tu as ton odeur mélangée à la mienne, tu m'accompagnes partout hors de chez moi, je te cache et je te sors la nuit et tu ne dis jamais rien, mon doudou, moi je vois que tu commences à vieillir plus que moi, tu commences à être dans tous tes états, et pour causes, tu supportes tout, mes pleurs, ma souffrance, mes gros chagrins, le mal que je me fais, et malgré cela tu m'attends tous les soirs sur ma table de nuit, aucune autre peluche ne peut te remplacer, tu es à moi, on est en symbiose et on partira ensemble dans les étoiles !
Je t'aime, tu es un doudou, depuis quelque temps, tu reçois des bisous calmant d'une personne extraordinaire. Je sais que tu le sens et moi aussi et on adore ça, cela te donne des forces pour moi et moi parfois ça me calme, j'aime ce mot calme cela me donne des frissons !
Je ne vous direz pas son nom c'est mon secret à moi que je ne partage pas pour l'instant, il ne faut pas m'en vouloir, je vous le dirai peut-être un jour...
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Les autres billets de BD
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